Quand j’ai ouvert les yeux pour la première fois dans ce monde, j’ai été surprise de m’être réincarné dans un jeu comme celui auquel je jouais quand j’étais encore une lycéenne rebelle en pleine puberté.
Mon bonheur s’est volatilisé quand je me suis rendue compte que j’étais dans le corps d’un personnage non joueur, Clarisse Everdawn, fille unique du comte Everdawn, Un homme bienveillant mais avec ses parts d’ombres.
À la naissance de sa fille Clarisse, sa femme Claire mourut, il appris plus tard que la domestique qui était sensé prendre soin d’elle l’empoisonnait, heureusement le bébé était vivant mais pas la mère, depuis lors il s’est juré de tout faire pour que sa fille ne sente jamais le manque de sa mère, il évitait tout sujets concernant la mort de sa femme, de peur que sa fille finissent par le haïr d’avoir été aussi négligeant et naïf.
Le comte avait un fils aîné, Claude Everdawn, âgé de 3 ans quand sa mère est morte, le petit garçon s’était mis à détester sa sœur, qu’il jugeait responsable de la mort de leur mère, ne pouvant pas tuer celle pour qui sa mère a donné sa vie, le garçon a décidé d’effacer sa petite sœur de son cœur, pour lui les meurtrier ne méritaient pas le pardon.
Peu de temps après la mort de la comtesse, le Comte a ramené une autre femme, Rochelle Vespa, ancienne baronne dont le mari est mort d’une maladie inconnue, avec le baron, ils avaient eu 2 enfants Floralia et Lector tout deux du même âge que Clarisse, à leur arrivée au comté, l’ancienne baronne avait essayé d’aimer Clarisse comme sa fille, mais à chaque fois qu’elle la regardait, elle lui rappelait la feu comtesse, elle ne pouvait pas aimer cette enfant pour une raison qu’elle ignorait.
Floralia et Lector, les deux enfants de la nouvelle comtesse, n’appréciaient pas Clarisse, si le garçon détestait Clarisse, l’humiliait et la harcelait, la sœur essayait d’être gentille, mais colporter à son égard en essayant de la rabaisser et de la manipuler, dans le jeu, les jumeaux étaient sensé jouer un rôle majeur, mais pas uniquement vu qu’ils étaient aussi la cause de la mort de Clarisse.
Et pour finir Clarisse Everdawn, une petite fille maltraité par sa belle-mère et ses deux demi-frère et soeur, ignoré par son grand frère, elle a passé son enfance à étudier la magie, à l’âge de 7 ans, Clarisse a tenté d’activer un sort interdit que même les grand mages en ont prohibé l’utilisation, mais cela n’a jamais marché, elle a perdu ses pouvoirs et à failli être foudroyé par la foudre, depuis lors elle est étiqueté comme inapte à la magie.
Pourtant celle qui causera sa décadence, n’est nulle autre qu’une fille au nom de Lyséa Arandel, celle qui involontairement tuera Clarisse dans toutes les routes du jeu, la protagoniste du jeu et meilleure et seule amie de Clarisse la tuera.
J’étais destinée à mourir des mains de l’héroïne pour une chose que je n’avais pas faite, tout ça à cause d’une conspiration, et le pire est que l’héroïne finira se sacrifié ou tuer et condamnera ce monde à sa destruction.
Et je ne veux pas mourir dans cette vie, je dois empêcher ma mort et celle de l’héroïne, si l’héroïne meurt toutes ses conquêtes, ses loves interests perdront les pédales.
– Première route, celle du prince héritier, où après avoir pris conscience de leur sentiment mutuel, une grande épidémie se propage, l’héroïne fait de son mieux pour sauver les gens et quand l’épidémie s’est dissipé, le prince apprend que l’héroïne a contracté la maladie et a succombé à celle-ci, il entra dans une rage noir et fut victime d’un esprit maléfique, il tua encore et encore.
En gros, la première route tragique, il y avait en alternative une happy End mais la majorité des joueurs étaient friandes de sad End. Donc la sad End a était intégré dans la version officielle du jeu.
Les autres routes ne sont pas plus mieux avec les autres amoureux de l’héroïne, peu’importe qui elle choisissait, la fin était toujours pareille, elle devait mourir.
Mais moi, je ne veux pas mourir et je ne mourrais pas, sauver l’héroïne c’est causé ma propre mort, mais si l’héroïne meurt, je finirais par mourir. C’est un paradoxe viscéral.
Suis-je condamné ? Non, je ne suis pas condamné, je vivrais et je survivrai quoiqu'il en coûte, je veux mourir en paix quand mon heure sera venu pas une mort qui dépend de quelqu’un d’autre.
Je dois empêcher toutes ces catastrophes de s’enclencher en découvrant leur origine et en empêchant ces désastres de se produire tout en restant loin de l’héroïne.
Oui, voilà mon objectif dans cette nouvelle vie, pour pouvoir vivre en paix et vivre des jours heureux, je ne dois pas rencontrer l’héroïne.
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