Chapitre 5

3207 Mots
P.d.v. de Soda Les médecins ne m'ont toujours rien dit. Depuis hier, au moins trois d'entre eux sont venus le voir. Apparemment, il n'y a pas d'hémorragie interne ou d'autres complications à part ses nombreuses fractures qu'ils attendent qu'il guérisse. J'ai passé la nuit dans la même salle que lui. J'ai été obligée de dormir sur le carrelage sec et froid car les chaises devenaient insupportables. Ils ont voulu m'ordonner de dormir dehors mais j'ai catégoriquement refusé car si il se réveillait en pleine nuit et qu'il avait besoin de quelque chose, je me devais d'être présente. Je me fais réveiller par Talla, accompagné de l'un des médecins, celui qui m'a indiqué la salle hier. Je ne l'aime pas, c'est un idiot. Quand les gens ont un probléme, au lieu de se soucier d'eux, ils se permettent de se préoccuper de futilités. A premier abord on sait qu'il n'est pas sérieux. Ils me regardent tous les deux, surpris. -Toi? Tu as dormi ici?  -Soda, ça va?  Me demandent respectivement le docteur et Talla. Le premier ne reçois pour réponse qu'un regard noir. Quand á Talla, qui m'aide á me relever, je le remercie avant de lui répondre, une fois debout.  -je vais bien et...Apparemment, ton pére aussi. Lui dis-je en m'approchant du malade et en lui caressant doucement le front. Il dort toujours, paisiblement. Le docteur me regarde, étonné avant de sourire. -Quoi? Vous êtes fâché contre moi?  Me demande t-il ayant remarqué que je suis bel et bien en colère. -Oui! Et maintenant, de grâce dites moi si mon mari va bien!  Il arque un sourcil, surpris par le fait que je le supplie sûrement puis, il s'avance vers Galaye pour le consulter. En attendant, je demande à Talla. -J'espére que vous n'avez rien dit á votre mére?  -si! D'ailleurs c'est elle qui m'a prévenu, je viens directement de la fac. -Mais non! J'avais demandé á Zahra de ne pas l'inquiéter! Elle ne doit pas avoir l'esprit tranquille maintenant! -hey! Ma mére est assez grande de plus, elle est á la mecque! Comme ça sakh elle priera pour lui!  -Tu as raison. Et tes fréres?  Il baisse la tête. Avant de me répondre.  -Ces deux lá, ils s'en fichent! Tu sais trés bien qu'ils ne sont pas en bon termes avec lui!  -Mais...c'est leur pére! Et...il a besoin d'eux maintenant! -Pff! Je les ai appelé mais...laisse tomber! Rentre á la maison te reposer... -hors de question! -Soda!  -N'insiste pas Talla! Je ne bougerais d'ici qu'avec ton pére. -Mais va au moins te reposer... -Je ne suis pas fatiguée!  -Wa leegui dis moi ce dont tu as besoin et j'appelle Zahra. -Zahra doit être á l'école non? Ne t'en fait pas. Je n'ai besoin de rien. -wa dis je vais aller chercher pour toi. S' il te plait. -Wa ok! Juste une tenue de rechange pour que je puisse prier avec . -Ok! A plus. Le docteur se retourne vers nous en sourire. -Ah! J'espére que madame sera heureuse d'apprendre que son cher mari est réveillé. Il n'eut pas à terminer sa phrase. Je cours presque jusqu'au chevet de mon mari. Il semble étourdi. -Papa! Papa c'est moi. -Soda!  Je souris pendant que Talla vient á son tour. Il nous demande ce qu'il a et on lui explique tout. Je demande á Talla de lui tenir compagnie pendant que je vais lui chercher de quoi manger aprés avoir bien-sûr reçu l'accord du médecin. Talla est ensuite rentré aprés qu'il ait difficilement pris son repas. Ensuite, je suis restée prés de lui á discuter. Lorsqu'il s'assoupi, je sors de la salle, me réfugier dans les couloirs de l'hôpital pour passer un coup de fil. Conversation téléphonique -Allô?  -Tiens! Tiens! Qui voilá?  -Saliou arrête moi tes idioties lá! Ton pére est malade et on a bes... -Hey! Ne te fous pas de moi dé! Le vieux est malade et aprés? -On a besoin d'argent pour les frais d'hospitalisation. -Hum...donc tu m'appelles juste pour ça? Et moi qu'est ce que je gagnerais en échange?  -QUOI?  -Je te demande ce que je vais y gagner. -Yaw nitt nga? Ton pére a un trés grave accident je te dis ou tu penses que c'est une blague? -Non! Je sais que tu dis vrai car tu vénère tellement ton cher époux que tu n'oserais même pas badiner là dessus mais pour moi aussi c'est l'occa... -TU N'ES QU'UN IMBÉCILE TOI! SACHES JUSTE QUE GALAYE EST TON PERE ET C'EST VRAI QUE JE L'AIME A LA FOLIE ET DONC SI JE DEVRAIS DONNER QUOI QUE CE SOIT A QUI QUE CE SOIT, CE SERA A TOUT LE MONDE SAUF A TOI SAL IDIOT! Je lui raccroche au nez et me retourne toute en colére pour me retrouver en face du Docteur. Donc il a tout entendu. -Ça va?  J'allais lui répondre et lá mon portable se remet á sonner: c'est Talla. A peine ai-je décroché, je lui dit: -J'AI APPELÉ CET IDIOT MAIS IL N'A PAS L'INTENTION D'AIDER SON PERE MAIS NE T'EN FAIT PAS, JE VAIS AVOIR UNE SOL... -Hey! Respire! Saliou m'a envoyé l'argent, je vais le récupérer et j'arrive. -Q...Quoi! Pour de vrai?  -Oui!  -Ah le s****d il m'a bien eu! Ok fait vite. Souris-je. Quelques jours aprés P.d.v. de khalifa Plusieurs fois je me suis surpris á penser á cette jeune femme, cette Soda. Elle m'a l'air vraiment trés intéressante: une fille assez surprenante. Avant hier, aucun détail de sa discussion avec le fils de son mari ne m'a échappé. Elle est têtue, impolie et avec un sale caractére, mais c'est quand même une fille bien. Combien de fille de son âge accepteraient de dormir á terre rien que pour soutenir un mari malade? De plus, elle se soucie de sa coépouse et...non! Elle est extraordinaire quoi! Pa bi mom dall naci!  Je ne sais pas pourquoi mais j'ai encore envie de la voir. Ça tombe bien, je dois prescrire les ordonnances pour son mari. Je retourne á leur salle et m'arrête á la porte qui est ouverte. Je tente d'être le plus discret que possible car la scéne á laquelle j'assistais était juste...je n'ai juste pas les mots pour le qualifier. Elle est entrain de raconter des blagues á son mari qui, bien que faible, se met á rire á en avoir des larmes aux yeux. Il tousse en riant toujours avant de remarquer ma présence. -Docteur! Ah le voilá!  Je les rejoints, et remarque qu'elle aussi était morte de rire. Mais ce magnifique rire disparut dés qu'elle me voit. Non mais? Qu'est ce que je lui ai fait nak?  -Docteur combien de temps dois-je encore rester ici?  En lui répondant,J'administre un sédatif dans sa perfusion car il doit être secoué maintenant. -Docteur Mbengue ne vous a rien dit?  -C'est qui Mbengue? Me demande sa femme. -C'est le plus élancé lá, c'est lui l'orthopédiste. Je pense qu'il devra encore vous faire faire des examens pour pouvoir se prononcer lá dessus mais croyez moi, je pense que ce sera dans pas longtemps! -Oh merci! Je n'en peux plus d'être allongé lá! -et moi alors! Je ne peux plus supporter de te voir ainsi!  Lui dit-elle en le regardant tristement. -Bon! Monsieur, il est temps que vous dormiez! Quant á vous, je vous prie de bien vouloir me suivre. Lui demandai-je avant de retourner dans mon bureau. Elle m'y rejoint quelques minutes aprés. Elle est plus détendue. -Alors madame ça va mieux? On ne m'en veux plus?  Elle rit, p****n, elle a un rire si magnifique. -Non...enfin...juste un peu!  Je ris en secouant la tête avant de lui prescrire l'ordonnance. -Ah donc ça va alhamdoulillah! Au fait, je voulais vous dire, s'il vous plait faites en sorte que le nombre de visiteurs soit restreint... -Comment ça restreint! -Vous recevez trop de visite et l'état de votre mari ne lui permet pas toutes ces secousses. -Oui mais...il...il ne reçois que ses enfants et ses amis.. -Je le sais et c'est pour cela qu'il doivent diminuer leurs visites. La tension de votre mari n'est pas encore stable, il doit coûte que coûte faire attention. D'accord? -d'accord. -Je compte sur vous car je sais que vous avez assez de caractéres pour pouvoir y parvenir. -Ok!  -je passerais le voir plutard lui faire d'autres perfusions. -ok merci!  Sourit elle en se levant. Elle tombe net sur Hamidou, mon collégue cardiologue. Il la salue et elle répond briévement en s' éclipsant. Celui ci la regarde s' éloigner avec ses grimaces de pervers...mdr un vrai c*****d. -quand tu auras fini, tu me diras ce pourquoi tu te pointes dans mon bureau á cette heure-ci!  Lui dis-je en m'adossant contre ma chaise.  -ah c'est de cette perle dont parlent les collégues?  -oui mais respect, elle est mariée P.d.v. de Soda Comment demander á ma mére, Zahra, Ouleye, Talla et les autres de ne plus venir voir Galaye? Ils vont mal le prendre c'est sûr. Je suis sortie de la pharmacie et je suis assise dans le couloir, guettant le docteur Diop pour les perfusions de Galaye qui est réveillé. -Soda!  Je léve la tête pour voir Tata Marame Fall, débarquer. Je vais la rencontrer, la saluer, lui demander comment elle va, comment s' est passé son voyage... -Alors? Oú est Galaye? Comment se porte t-il?  -Oh! Trés bien MachAllah si tout se passe bien, il va bientôt sortir. Venez, il est ici. Lui dis-je en lui indiquant la salle et en y allant avec elle. Devant la porte, elle frappe et entre suivie de moi. Galaye est réveillé. Elle s' approche de lui en le saluant et en lui posant des question sur son état de santé.  Je sors pour les laisser seuls mais je suis interpelée. -Soda, tu peux rentrer maintenant te reposer, je peux te remplacer... Me demande Tata Marame mais je refuse. -non tata, allez y plutôt, vous devez être épuisée par le voyage.  -Et toi alors? Depuis lors tu es ici! Allez va te reposer, demain tu pourras revenir. Me suggére Galaye.  -non papa! Ça va je peu... -Hey, c'est un ordre. A force de rester ici tu risque de tomber malade toi aussi.  -ça ne me dérange pas. -Tu es sourde ou quoi? Je suis ton mari et tu te dois d'exécuter mes ordres! Maintenant, vas y jusqu'à demain. Allez!  -il a raison Soda, vas y. J'hésite. Oui je suis têtue, ça, je le sais, tout le monde le sait mais...je ne sais pas, je ne veux pas le laisser seul. Galaye sourit en secouant la tête avant de dire en regardant derriére moi et je compris qu'il y avait quelqu'un. Je me retourne et voit le docteur accompagné de Ouleye. Enfin le voilá! -voilá! Venez et soyez mes témoins!  Leur dit il puis il enchaîne. -Soda, si ce sont mes remerciements que tu cherches, wallahi tu les as depuis bien longtemps, avant même que je ne sois ici. Je te jures que si les priéres d'un mari suffisent á sa femme, InchAllah tu n'auras que le bonheur. Tu as été présente dans les bonnes comme dans les pires moments de ma vie. Rien que ton amour m'a suffi. Tu as réussi á me rendre heureux ma belle, tu m'as aimé moi, le vieux pauvres Galaye, tu as supporté ma femme et mes enfants, les injustices qu'ils t'ont fait subir et tout le mal qu'ils t'ont fait. Ouleye et sa mére baissent leur tête, moi y compris, les larmes aux yeux.  -En quelques mois de mariage, tu m'as comblé. Je le dis ici et devant tout le monde, je suis trés content de toi. Maintenant, de grâce, rentres à la maison, va te reposer, s' il te plait. J'essuye mes larmes. Je suis obligée cette fois ci d'y aller.je  tend l'ordonnance á tata Marame et sors de l'hôpital aprés lui avoir donné quelques instructions sur comment elle doit faire avec lui. Bien-sûr, le docteur et Ouleye ont été partant pour l'aider aussi alors je peux y aller et rester tranquille. Je rentre chez moi, la vie normale me manque et quand je dis vie normale, c'est celle que je méne ici et avec mon mari mais bon! Comme il n'y a personne, je prend juste un bain, prépare á manger pour moi et Zahra qui ne doit pas tarder puisqu'elle est supposée être en cours puis je vais m'allonger et dormir. Le lendemain, aprés la prière du matin, de trés bonne heure, je me prépare et retourne à l'hôpital. Je ne sais pas mais j'ai un pressentiment. A mon arrivée, tata Marame n'était pas dans les parages mais, Galaye était seul et semblait suffoquer. J'accours et tente de le réveiller pour qu'il puisse mieux respirer mais même á son réveil, il respire assez difficilement.  Je cours prévenir des infirmiers qui me demandent de sortir et de les laisser seul.  Je faisais les cents pas devant la porte quand je vois le docteur, qui vient tout juste d'arriver. Il semble surpris en me voyant si nerveuse. -madame, ça va?  -Non! Non! Ça ne va pas! Il suffoque á l'intérieur, il va mal. -calmez vous, je vais voir!  Il court vers la salle et y met des minutes. Lá, tata Marame vient d'arriver. -oú étiez vous? Hein? Il a rechuté! Il va mal!  -Mais j'étais á la mosquée! Je priais!  Le docteur Diop sort de la salle et vient vers nous. -Ça va, il va mieux! C'était juste sa tension qui avait baissé mais ça va. D'accord!  -Ok!  Lui dis-je en voulant retourner á la salle mais il me retient:  -Non! Pour l'instant mieux vaut le laisser seul.  On se regarde Tata Marame et moi avant de nous diriger vers les bancs du couloir mais le docteur m'invita: -puis-je vous parler un instant?  -Oui! Biensur. Lui répondis-je en le suivant mais au lieu d'aller dans son bureau, il se dirige vers le jardin de l'hôpital.  C'est la premiére fois que j'y mets les pieds et j'avoue que c'est beau á voir. -Je vous ai amené exprés ici pour que vous changiez d'air un peu car vu la maniére dont vous vous y prenez, vous risquez vous aussi de tomber malade. Je lui souris pour sa gentillesse de se préoccuper de moi.  -dites docteur, est-ce que l'état de mon mari va s'améliorer?  -Biensur madame. Sa crise de tout á l'heure n'a été que passagére. D'ailleurs, il doit normalement pouvoir sortir d'ici la semaine prochaine!  Mon sourire s'agrandit par bonheur.  -Pour de vrai?  -hunhunh! Mbengue m'en a donné la conviction.Mais il devra revenir de temps à autre pour ses pansements! Sourit-il. Oh Dieu merci! Il reprend: -vous voyez! Il va beaucoup mieux! -Oh alhamdoulillah! Maintenant pouvez vous arrêter de me vouvoyer s' il vous plait?  Il se met á rire. -Croyez moi, je suis tout sauf courtois j'avais juste peur que tu m'arrache les yeux vu ton caractére. Il est drôle lui. Je me mets à rire avant de lui répondre. -C'est vrai que c'est assez plaisant d'entendre les aînés me vouvoyer mais bon! Comme je suis heureuse aujourd'hui bah ça va! Lui souris-je.  -Donc vous avez profité de ma Sodaphobie? Ok!  -Allez! Vous êtes mon ami á présent! D'ailleurs, filez moi votre numéro comme ça je vous contacterais de temps à autres surtout au cas oú j'aurais besoin de conseils sur l'état de mon mari. -D'accord!  Me répond-il. On s'échange nos numéros puis il me dit. -Bon...je dois aller voir quelques malades du bloc opératoire quand á toi, vas prendre ton petit déj et ne donne rien au malade, on va lui faire un prélèvement tout á l'heure. -Donc je peux le voir?  -Oui, et merci de m'avoir raccompagné jusqu'ici. Sourit-il. Oh le profiteur! Il m'a fait marcher jusque devant le bloc opératoire.  -Profiteur!  Il sourit en entrant dans le bâtiment. Moi, je cours vers l'autre bâtiment pour pouvoir annoncer la bonne nouvelle á Galaye. Il ne va pas en revenir, il sera tellement content! J'arrive dans le couloir et ce que je vis me fait courir encore plus vite. Ils transféraient mon mari je ne sais oú, non, non! Oú est-ce qu'ils l'emménent comme ça?  J'arrive essouflée vers ceux qui l'emmenaient. Il dormait toujours . -hey! Que se passe t-il? Lou khew?  -On doit lui faire un massage cardiaque. Me répond simplement l'un des quatre qui poussaient son brancard! Mes larmes coulaient déjá et je les suivais tandis que Tata Marame restait assise en pleurant.  Ils entrent dans un bloc et le ferment m'interdisant l'accès. Je m'effondre á terre pleurant toutes les larmes de mon corps, ceci ne présage rien de bon. Ma mére venant d'arriver, accours vers moi dés qu'elle me voit.  -Soda? Que se passe t-il?  -Je...je ne sais pas maman...il va mal... Par réflexe, je prend mon portable et appelle le docteur Diop car je ne peux pas rester ici á attendre sans avoir de nouvelle. -D...docteur...il...il va mal...ils l'ont ...transférè... Lui dis-je dés qu'il décroche. Alerté par mes sanglots, il répond: -Comment? Attend, j'arrive! Il raccroche ensuite. Ma mére, assise á terre, á côté de moi, me prend dans ses bras, me caressant la tête. Je continue de sangloter, je ne peux pas m'imaginer vivre sans mon mari. Il ne peux pas me faire ça, non il ne peux pas me laisser toute seule.  Le docteur Diop arrive et sans m'adresser un regard, il entre dans le bloc. Il a fini par s' attacher á Galaye lui aussi. Plusieurs fois, je les ai surpris en train de discuter de je ne sais quoi. Il semble aussi inquiet que moi. Talla arrive, sûrement prévenu par sa mére. Il s' approche de nous et me voyant pleurer il demande á ma mére ce qui se passe. Celle ci lui dit qu'elle ne comprends pas alors il va jusqu' á sa mére, assise seule, non loin de nous, pleurant, son chapelet á la main. Le temps a semblé s'être arrêté. Depuis des minutes, qui m'ont paru être des heures, je suis restée ici sans nouvelles de mon mari. Quand j'entends le bruit de la porte s'ouvrir, je ne fis qu'un bond pour me relever et aussi rapidement, Talla et sa mére nous ont rejoint. -Docteur, que s' est-il passé? Je vous en prie, dites moi qu'il va bien. -Soda, du calme s' il te plait, Talla, puis-je te voir dans mon bur... -TALLA N'IRA NUL PART! TU LUI DIRA CE QUE TU A Á LUI DIRE ICI!  -Soda calm... -NON MAMAN! JE NE VAIS PAS ME CALMER! COMMENT VA MON MARI? -elle a raison docteur, nous sommes ses femmes, nous devons savoir. Le docteur nous jette un regard á toutes les deux avant de se tourner vers Talla. -Il a fait une crise cardiaque. Nous avons tenté de le ranimer par tous les moyens mais...Dieu a fait ce qui est juste. -J...je ne comprends pas!  Lui demandai-je n'ayant pratiquement rien entendu de ce qu'il a dit. -Nous sommes navrés Soda, mais il est mort... Dans ma tête, sa phrase me revient plusieurs fois comme si plusieurs voix me le répétaient en même temps. La seule image qui me revient en tête, c'est celle dans laquelle il s' apprêtait á entrer dans la voiture, dans son grand-boubou blanc, me tendant la main avec son magnifique sourire.  Puis, tout devient flou, puis blanc, puis, plus rien...
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