Chapitre 5

933 Mots
CHAPITRE 5 Il me soulève, mes jambes s'enroulant instinctivement autour de sa taille, et me porte hors de la cuisine. Nous montons un escalier en pierre, nos bouches ne se séparant jamais, nos mains explorant frénétiquement. Il pousse une porte avec son épaule, et nous entrons dans une chambre baignée de lumière dorée. Un grand lit à baldaquin trône au centre, recouvert de draps blancs immaculés. Matthieu me dépose doucement sur le lit, se reculant un instant pour me regarder. Ma robe est ouverte, révélant ma lingerie de la dentelle noire que j'ai choisie ce matin en pensant exactement à ce moment. — Mon Dieu, souffle-t-il. Tu es... parfaite. Il retire sa chemise d'un geste fluide, et c'est à mon tour de rester bouche bée. Son torse est sculpté, chaque muscle défini. Les quelques cicatrices de cuisine ne font qu'ajouter à son charme. Il se penche sur moi, son corps couvrant le mien, et la sensation de sa peau contre la mienne est électrisante. — J'ai attendu ça depuis le premier instant, murmure-t-il contre mes lèvres. Depuis que je t'ai vue à ta fenêtre, avec cette expression surprise et intéressée. Je savais. Je savais que tu serais à moi. — Présomptueux, je murmure, mais ma voix tremble. — Peut-être. Mais j'avais raison, non ? Sa bouche descend le long de mon corps, laissant une traînée de feu. Chaque b****r est une promesse, chaque caresse une révélation. — Dis-moi que tu me veux, ordonne-t-il, ses yeux sombres plantés dans les miens. Dis-le. — Je te veux. Tellement. Son sourire est triomphant, prédateur. — Bien. Parce que maintenant que je t'ai ici, je ne compte pas te laisser partir de sitôt. Et il tient parole. Sa bouche descend le long de mon corps, chaque b****r une étincelle, chaque caresse une révélation. Il prend son temps, comme s’il voulait savourer chaque centimètre de mon , comme s’il voulait me goûter, me sentir Ses lèvres effleurent ma peau, douces et insistantes, laissant derrière moi une traînée de feu. Ses mains ne sont jamais loin, explorant, caressant, possessives mais tendres. Son sourire est triomphant, prédateur. Ses lèvres redescendent, traçant un chemin de feu vers ma chatte , sa langue experte me faisant gémir. Ses doigts s’enfoncent dans mon cul serré, me préparant, me faisant cambrer sous ses touches habiles. Je sens chaque mouvement, chaque pression, comme une promesse de ce qui va venir. Il se positionne, son engin dur et pulsant contre mon entrée, et d’un coup, il pénètre, me remplissant entièrement. Je gémis , mon corps s’ajustant à lui, l’accueillant avec une avidité que je ne peut plus cacher. Nos corps se meuvent en rythme, la sueur perlant sur notre peaux, nos gémissements remplissant la pièce. Il me prend comme s’il voulait me marquer, chaque coup de reins profond et sauvage, mais pourtant, il y a une tendresse dans la façon dont il murmure mon nom, dont il embrasse mon cou, mes seins, comme s’il voulait graver chaque centimètre de moi dans sa mémoire. Je sens son désir, sa passion, mais aussi son amour, son besoin de me posséder, de me protéger, de me chérir. L’o*****e m'explose, un cri déchirant mes lèvres, et il suit, son sperme chaud me remplissant, nous laissant tous deux tremblants, enlacés. Dans l’après, il me serre contre lui, son souffle chaud dans mes cheveux. — Tu es à moi, murmure-t-il, plus une constatation qu’une question. Et dans ce moment, je réalise que je veux pas être ailleurs. Pas avec quelqu’un d’autre. Pas sans lui. La lumière dorée caresse nos corps enlacés, et je ferme les yeux, savourant le poids de ses mots, le poids de son corps, le poids de ce moment qui restera gravé en moi , bien après que nos peaux auront cessé de se toucher. Des heures plus tard, nous sommes enchevêtrés dans les draps, nos corps luisants de sueur, nos respirations encore saccadées. La lumière de l'après-midi filtre à travers les rideaux, baignant tout d'une lueur dorée. Matthieu trace des motifs paresseux sur mon dos nu, son autre bras m'enlaçant possessivement. — Reste, murmure-t-il contre mes cheveux. Ce soir. Cette nuit. Demain. — J'ai du travail lundi... — Appelle malade. Reste avec moi. Laisse-moi te cuisiner tous les repas. Te faire l'amour dans chaque pièce de cette maison. Je me redresse sur un coude pour le regarder. Il y a quelque chose de vulnérable dans ses yeux, quelque chose qui contraste avec son assurance habituelle. — Qu'est-ce qu'on fait, Matthieu ? Qu'est-ce que c'est, entre nous ? Il réfléchit un moment, sa main remontant pour écarter une mèche de cheveux de mon visage. — Honnêtement ? Je n'en sais rien. Tout ce que je sais, c'est que je n'ai jamais ressenti ça avant. Cette... nécessité. Cette urgence. Tu es entrée dans ma vie il y a deux jours, et j'ai l'impression que tout a changé. — C'est fou. — Complètement fou, acquiesce-t-il. Mais je m'en fiche. Reste. S'il te plaît. Comment résister à ça ? À lui ? À cette intensité qui me consume ? — D'accord. Je reste. Son sourire illumine tout son visage. Il m'attire contre lui, m'embrassant profondément. — Tu ne le regretteras pas. Je te le promets. Et allongée là, dans ses bras, dans cette maison pleine d'histoire et de souvenirs, je choisis de le croire. Même si une petite voix dans ma tête me murmure que je suis en train de tomber beaucoup trop vite, beaucoup trop fort. Même si l'avertissement d'Anaïs résonne encore dans mon esprit. Pour l'instant, dans ce moment parfait, je choisis simplement de ressentir. Le reste, on verra bien.
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