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XXIIDix minutes plus tard, des coups étaient frappés à la porte du parfumeur. Lorenzo ouvrit le judas et demanda : – Qui est là ? – Ouvre et tu le verras, répondit une voix dure qui fit tressaillir d’épouvante l’Italien. – Monseigneur ! bégaya-t-il. – Eh ! as-tu entendu ? reprit la voix, devenue menaçante. Ou aimes-tu mieux que mes hommes jettent bas ce vantail ? – Voilà... voilà... Et, de ses mains agitées de tremblements, Lorenzo tirait les verrous, puis ouvrait la porte toute grande. Le duc, mettant pied à terre, entra, suivi des hommes d’armes, dont un seul demeurait pour garder les chevaux et les litières. La lumière que tenait Lorenzo éclairait son visage blêmi, qu’il s’efforçait de maintenir calme... Car, pensait-il, rien n’était perdu. Si le duc venait pour Bérengère, il ju

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