VIII-3

2003 Mots

Le domestique vint les prévenir que « M. le curé avait fini ». Et ils remontèrent ensemble. Forestier semblait avoir encore maigri depuis la veille. Le prêtre lui tenait la main. « Au revoir, mon enfant, je reviendrai demain matin. » Et il s’en alla. Dès qu’il fut sorti, le moribond, qui haletait, essaya de soulever ses deux mains vers sa femme et il bégaya : « Sauve-moi... sauve-moi... ma chérie... je ne veux pas mourir... je ne veux pas mourir... Oh ! sauvez-moi... Dites ce qu’il faut faire, allez chercher le médecin... Je prendrai ce qu’on voudra... Je ne veux pas... Je ne veux pas... » Il pleurait. De grosses larmes coulaient de ses yeux sur ses joues décharnées ; et les coins maigres de sa bouche se plissaient comme ceux des petits enfants qui ont du chagrin. Alors ses mains ret

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