✍️09

2104 Mots
Après le retour chez l'oncle de Madame Dasilva, je ne suis plus la même. Mame Ass est responsable de ses actes ? Non je ne peux pas le croire. Comment peut-on être si cruel envers ses parents. Ki Moy diam. -Bitéye depuis notre retour chez le marabout tu ne cesse de pleurer. Arrête ce que tu fais et laisse tout entre les mains de Dieu. Walahi Mame Ass Dina khamni waydiour dou morom. Yakamtiwouma daara magui tok Diko khar. Yaw nak gathié ngalama, takhawou ngama fing ma wara takhawou . Soumala amoul wone mou niaw wayé sante na yalla bimala amé. (Mame Ass saura un jour qu'on ne joue pas avec ses parents. Je ne suis pas pressé trop ou tard ce jour viendra. Quant à toi, tu as fait le devoir d'une fille digne de ce nom. Je remercie Dieu de t'avoir à mes côtés ) -Maman, Mame Ass ne fait plus parti de mes frères. Au moment où je vous parle les animaux ont plus de considération que lui. Je te le jure maman si Mame Ass pose ses pièds dans cette maison je vais lui poignardé. -Bitéye peut importe ce qu'il a fait il reste ton frère. On peut renoncer à toute les relations sauf la fraternité. Il est de ton sang, tu ne peux pas le renier. Ce que tu dois faire c'est de prier pour que Dieu le met dans le bon chemin au lieu de dire du n'importe quoi. -Maman Parfois je me demande quel genre de cœur tu as. Tu pardonne facilement comme si tu ne ressens rien de ce que l'on te fait. C'est pourquoi Mame Ass abuse de cela pour te faire ce qu'il veut. -Bitéye une personne qui pardonne est toujours beaucoup plus facile à vivre qu’une personne qui ne pardonne pas. La qualité de votre vie dépend de la qualité de vos relations. Chaque aspect de votre vie va changer pour le mieux quand vous apprendrez à pardonner ; que ce soit dans votre vie familiale, professionnelle ou sociale. Apprendre à pardonner va améliorer toutes vos relations, parce que votre attitude va s’améliorer. Comme vos relations s’améliorent, tous les aspects de votre vie vont aussi s’améliorer. -Mais maman Il y a des cas où pardonner serait nier sa propre dignité, accepter le mal et l’injustice, voire s’en faire complice. Certains pardons apparaissent comme injustes. Dans ces cas, ne pas pardonner, c’est refuser de se transformer en paillasson. Il y a des cas où l’offenseur demande pardon mais ne change rien à son comportement ou n’en prend pas les moyens. Certains agresseurs sollicitent même le pardon alors qu’ils continuent les abus. -Ma fille la vie est devant toi. Quand tu sera mère comme moi, tu me comprendra. *** Depuis quatre jours l'état de mon père améliore de plus en plus. Cela m'a fait retrouvé toute ma joie de vivre. Mon père, mon ami, mon confident. Nos discussions m'avait vraiment manqué. Moi et ma petite sœur Roky sommes les plus proches de mon père. Nous sommes toutes les deux dans sa chambre pour profiter de ses moment nostalgiques. -Papa je suis très contente de voir votre état de santé s'améliorer. Le médecin m'a dit qu'on peut calmer la maladie avec des médicaments le temps que je collecte de l'argent pour les frais du Dialise. - Bitéye je ne sais même plus quoi dire pour te remercier. Heureusement que Dieu est là et il voit tout ce que tu fais pour tes parents. -Non papa vous aussi c'est 'normal que je vous assiste. Je ne fais que vous rendre la monnaie même si j'en suis incapable. Nous ne sommes même pas venues ici pour ça. On es là pour discuter avec toi, rire, faire des blagues comme au beau vieux temps. Il fait son sourire qui m'avait vraiment manqué. -Daccord ma fille vous voulez qu'on parle de quoi Aujourd'hui. - Papa Lébal niou. ( Papa raconte-nous une histoire. ) -Daccord mais je pense que tu ne vas pas dormir comme tu le fais à chaque fois que je vous raconte une histoire. -Je te le promet papa. -On verra. Aujourd'hui je vais vous raconter l'histoire intitulé les trois souhaits. -On n'écoute que toi papa. Il y avait, dans un village qui existe d'ailleurs toujours, un pauvre homme qui avait beaucoup travaillé durant de longues années. Ce bonhomme avait des enfants et, souvent, pas un morceau de pain au logis. Volontiers, s'il en avait eu la possibilité, il aurait participé, d'une quelconque manière, à l'édification de l'église. En voyant passer les riches du pays avec leurs voitures et leurs charrues chargées de pierres pour bâtir le lieu saint, le pauvre hère se disait : « Que vais-je faire, misérable que je suis, moi qui n'ai ni voiture ni charrue ? » Or, l'idée lui vint de prendre sa hotte et de porter des pierres pour ériger l'église, dans la nuit, pendant que tous dormaient. Et ainsi fit-il. Comme il travaillait de la sorte, un petit vieux s'approcha de lui et lui dit : « Que faites-vous si tard ici, l'ami ? — Ah, dit l'homme, je n'ai ni voiture ni charrue, et j'aimerais pourtant apporter ma contribution à la construction de l'église ; aussi, je prends ma hotte, et je porte des pierres pendant que tout le monde dort. » Alors le petit homme lui dit : « Eh bien, cette peine ne restera pas sans récompense, je t'accorde le pouvoir de faire trois souhaits. » Le pauvre homme réfléchit un instant, et répondit : « En ce cas, je désire, quand je mourrai, le ciel et la vie éternelle ; pour cette vie, je m'accommoderais du vieux bahut qui est dans le grenier, s'il pouvait se trouver rempli d'or sans se vider jamais. Autrement, je n'ai besoin de rien. Le ciel et de l'argent, cela me suffit. — Prends garde, reprit le petit homme, ta maison est une bicoque et s'écroulera bientôt ; qui sait si tu vivras assez longtemps pour en bâtir une autre ? Fais encore un souhait. — Eh bien, alors, dit le bonhomme, je désire que ma maison devienne une fois plus grande. — Tout cela te sera accordé » dit le petit homme, et il disparut. Lorsque l'artisan arriva devant sa demeure, il vit que l'ancienne avait été remplacée par une autre, une fois plus grande. Le vieux bahut se trouvait comblé d'or et s'emplissait de nouveau quand il était vide. Notre homme vécut désormais tranquille et content et, dans son bonheur, il n'oublia ni les églises ni les pauvres. Ce qui s'était passé ne resta pas ignoré dans le village ; tout le monde en parlait. C'est ainsi que cela parvint aux oreilles d'un homme riche, un affreux avare, qui avait beaucoup de biens, mais cependant jamais assez. « Si j'avais la même chance ! » se dit-il. Et, prenant une hotte, il apporta des pierres pour bâtir l'église, pendant que tout le monde dormait. Bientôt le petit vieillard survint et dit : « Hé, l'ami ! que faites-vous si tard ici ? — J'apporte des pierres, répliqua le riche, pendant que tout le monde se repose et dort. — Alors, tu auras le pouvoir de former trois souhaits » lui dit le petit homme. Le riche y avait réfléchi d'avance et répondit : « Je souhaite deux yeux vifs et clairs à mon vieux cheval ; quant aux deux autres souhaits, j'en réserve l'honneur à ma femme. — Eh bien, dit le petit homme, vos souhaits s'accompliront. » Lorsque l'avare fut de retour au logis, il alla tout de suite à l'écurie. Son vieux cheval s'y trouvait avec des yeux clairs et vifs. Puis, il entra dans sa maison et dit à sa femme : « J'avais trois souhaits en mon pouvoir. Le premier est fait, mon cheval a des yeux clairs et vifs ; mais c'est toi, femme, qui aura l'honneur de former les deux autres souhaits. » Mais la femme se fâcha et dit : « Si tu as souhaité pareille chose, je voudrais, vieux fou, que tu fusses borgne comme était ton cheval ! » À peine eut-elle prononcé ces mots, que son mari devint borgne comme l'était le vieux cheval, autrefois. L'avare fut pris d'une telle fureur qu'il exprima le troisième vœu en criant à sa femme : « Si tu ne sais souhaiter que cela, pauvre sotte, je voudrais te voir aveugle ! » Ainsi fut fait, et ce fut là leur récompense. *** -Trés belle histoire papa dit Roky et si c'était toi papa qu'elle seront tes trois souhaits. - Ma fille si c'était moi j'allais choisir les trois aspects les plus importants de la vie: la Santé, la paix, et la longévité. -Pourquoi tu dit que ce sont les aspects les plus importants de la vie - Ce sont des choses importantes mais les hommes n'en sont pas conscients. La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. Une meilleure santé est essentielle au bonheur et au bien être. Une meilleure santé contribue également de manière importante au progrès économique, puisque les populations en bonne santé vivent plus longtemps, sont plus productives et épargnent plus. L'autre aspect important de la vie c'est la paix. La paix est un concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l'absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle correspond aussi à un idéal social et politique. Sociologiquement, la paix désigne l'entente amicale de tous les individus qui composent une ou des sociétés civiles et/ou militaires. Elle n'implique pas l'absence de conflit, mais une résolution systématiquement calme et mesurée de toute difficulté conséquente à la vie en communauté, principalement par l'écoute, la compréhension, le dialogue, la négociation ou par des échanges de biens tel le commerce ou le troc. La paix implique également le goût pour le calme, ainsi que la capacité à vivre sereinement avec l'autre : individu ou société. En cela, la paix est l'intérêt commun pour le développement qui prend ses racines dans la prospérité. Si cet intérêt n'est pas partagé c'est qu'il n'y a pas existence d'une capacité visionnaire et avant-gardiste pour un développement enrichissant, quel qu'il soit : économique, innovation, culturel, durable, connaissance, social. La paix n'est ni un idéal, ni une utopie. Elle est principalement une donnée sine qua non au développement économique et tout ce qui en découle : culture, éducation, dynamisme… Elle est le cœur d'une économie. Sans paix il ne peut exister une économie prospère. En cela, nous pouvons dire que la paix est l'économie et que l'économie est la paix. Les guerres sont le dysfonctionnement même de l'économie. La source de l'économie est la prospérité. La prospérité est la source de l'économie. La guerre est le chaos qui empêche l'existence de l'économie. L'économie ne peut être définie selon le principe du bien être de quelques individus, mais de l'ensemble des individus et des sociétés. En ce sens, la paix entre les nations est l'objectif de nombreux États, Hommes et organisations qui œuvre pour la paix. L'articulation entre la paix et son opposé (guerre, violence, conflit, colère, etc.) est une des clés de nombreuses doctrines, religieuses ou politiques, clé fondamentale bien que généralement non explicite. Mais la paix peut se définir par le fait non pas politique ou religieux mais bien plus par le fait qu'elle est une condition à l'évidence à la vie. Le dernier aspect important de la vie c'est la longévité. la longévité est la durée de vie moyenne des individus d'une espèce donnée, soumis à des taux de mortalité par tranche d'âge donnée. En l'absence de précision, il s'agit de l'espérance de vie à la naissance. Avec la longévité tu peux apprendre beaucoup de choses dans la vie. Des choses qui vont vous permettre de guider la nouvelle génération. Le jeunes ont toujours besoin des conseils des sages cela leur évite de faire certaines erreurs dans la vie. Vivre longtemps permet aussi à l'individu d'avoir le temps d'adorer Dieu c'est pourquoi a plupart des hommes de Dieux souhaitent vivre longtemps. Vivre longtemps te permet de réaliser tes rêves. Il y'a un proverbe wolof qui dit que «yagg bayiwoul daara». Ce qui veut dire qu'avec la longévité on peut avoir tout ce que nous voulons dans la vie. En bref les choses les plus importants pour moi c'est la santé, la paix et la longivité. Quand on vit longtemps avec beaucoup de santé et la paix on aura tout ce qui reste. Ces trois choses sont les clés qui ouvrent toutes les portes.
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