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2281 Mots
Trois mois que mon frère a quitté la maison, trois moi seulement, il a oublié que sa famille existe. Lui qui avait pris en charge toutes les dépenses quotidiennes de la famille, Mame Ass à coupé tous ce qui le liait à sa famille. Ça fait 20 jours que mon père est malade, et nous n'avons même pas quoi lui emmener à l'hôpital. Certes maman fait un petit commerce, mais les soues qu'elle en gagne n'arrive toujours pas à satisfaire tous les dépenses de la famille. Ça nous arrivé parfois de rester une journée entière sans avoir quoi mettre sous les dents. Étant des personnes très respectés dans le quartier, mes parents ne vont jamais tendre la main aux voisins. Même si nous mourrons de faim, personne ne sera au courant. Mon cœur se divise en mille morceaux quand je vois mes petits frères partent à l'école sans prendre le petit déjeuner. Cette situation à même affecté leurs notes a l'école. D'habitude, ils étaient meilleurs dans leurs classe mais il suffit de vérifier leurs bulletins pour savoir qu'ils ont connu une forte régression. Même moi qui est en terminale, je ne me rends même pas compte qu'il y'a un examen qui m'attend. Les mauvaises notes que j'ai dans mes devoirs, et compositions ne me font aucun effet. A la fin de ce premier semestre j'ai obtenu une moyenne de 7,4 moi qui est d'habitude première dans les classes antérieures. Madame Dasilva, celle qui était ma confidente est devenue plus anxieuse que moi depuis qu'elle a eu une coépouse. Elle subit tout ce qu'elle craignait dans la polygamie, selon elle son mari n'a plus d'attention pour lui, il a même oublié qu'il a eu une première dame. Quand à sa belle-mère et ses belles-sœurs, on dirais qu'elles n'attendaient que l'arrivée de sa coépouse pour lui montrer la haine qu'elles ressentais à son égard. Quand elle a dit à ses parents qu'elle veut divorcer, ces derniers l'ont menacé de quitter sa vie, quand elle prendra cette décision. Madame Dasilva est devenue plus que perturbée. Elle ne s'est plus où mettre les pieds, au lycée, elle n'arrive plus à dispenser les cours normalement. La semaine passée, les élèves ont organisé une grève pour se plaindre du programme d'histoire-géographie qui est en retard. Quand je suis en face de madame Dasilva,j'oublie même mes problèmes. Aujourd'hui je devais déscendre normalement à 14h mais n'ayant aucune envie de rester au lycée, j'ai quitté les lieux pour entrer chez moi après le cour de 8h-10h. Arrivé à la maison, je suis surprise de voire que ma mère n'est pas allé au marché. -Wa yaye tay diayiwo. ( Maman t'es pas allé au marché aujourd'hui ) - Loumay diayé, samay beugn (je n'ai pas quoi acheter de la marchandise) -Maman qu'est ce qu'on va faire si tu ne vas plus au marché ? Ton commerce est notre seul remède, Avec l'état de mon père si tu l'arrête qu'est ce que nous allons devenir ? -Ma fille Allah le tout puissant veillera toujours sur nous. Il ne nous laissera jamais tomber. Je suis une croyante et j'accepte ma destinée. Et toi pourquoi tu es rentrée à cet heure normalement tu devais déscendre à quatorze heures. -Maman avec tous les problèmes que nous traversons, j'arrive plus à me concentrer. -Yalla bakhna leep Dina Diekh inchallah ( Tout finira s'il plaît à Dieu). Je veux que tu me rends une service, je sais que ça ne sera pas facile pour toi de le faire mais sache que tu vas le faire juste pour aider tes petits frères. Dans quelques heures, il seront de retour à l'école et ils risquent de ne pas prendre le repas. Je veux que tu aille chez Mame Ass et lui demande de nous donner un peu de riz pour que je puisse leur cuisiner du «Mbaxal». Depuis que je suis Bitéye, je n'ai rien refuser à ma mère et je ne pense pas la faire tout au long de ma vie. J'accepte de faire pour ce qu'elle me demande mais si c'est à contre-cœur. Direction, chez Mambaye, le colère que je ressens m'est indescriptible. J'avais juré sur ce que j'ai le plus précieux au monde que je ne mettrais jamais mes pieds chez mon frère. Mais que faire ? Je ne pas désobeir à ma mère. Arrivée devant la porte de l'appartement de mon frère, devinez celle qui l'a accueilli ? Ndoya. - Salam Ndoya -Waw Bitéye Naga déf - Mane khana sant yalla bou bakh. -Ah bon ? On dirais non. Bitéye kèn khamatoul loy nirole. Yagui waw Kong, Diekh takk, nioul kouk, khana lékato. (Bitéye on ne sait plus à quoi tu ressemble, tu es devenue maigre et froissée) - Ndoya cela ne doit pas être un cas pour toi. Je suis devenue la personne que tu étais avant d'avoir rencontré mon frère et le séparer de sa famille. -Séparé de qui ? Si ton frère vous a tourné le dos c'est pas de ma faute. Toi et ta mère vous n'avez que ce que vous méritez et vous n'avez encore rien vu. Vous allez regretter d'avoir essayer de le séparer avec mon mari. - Si tu as envie de se taper une dispute c'est pas vraiment le cas pour moi. Je ne suis pas venue ici pour ça. Je veux savoir où en est mon frère j'ai à lui parler. -Ah d'accord tu veux vraiment voir ton frère, viens, tu saura ce qu'il est devenu. Elle m'a fait entrer dans leurs appartements trés bien meublés avec des matériels de dernieres génération.Mon frère a sûrement dépenser beaucoup d'argent pour ça. A ma plus grande surprise j'ai trouvé Mame Ass dans la cuisine en train de laver les vaisselle. - Mame Ass tu as de la visite. Bitéye je te donne cinq, parle de ce qui t'emmène et dégage d'ici ton frère a beaucoup de travail aujourd'hui. -Ayy Mame Ass ki yaw la (Mame Ass c'est bien toi ? ) -Bitéye svp je ne veux aucun problème avec ma femme. Arrête de pleurer comme si tu es en face de la dépouille et dis moi ce qui t'emmène. -Mame Ass bét ngama (Mame Ass tu m'a vraiment déçu ) -Pourquoi ? Ah ok tu fais allusion aux vaisselles que je suis entrain de laver.j'ai pas le droit de faire plaisir à ma femme ? Bitéye je te rappelle que je suis marié à une femme qui a laissé tout le monde pour vivre à mes côtes. - Mame Ass c'est tout ce que tu as comme réponse ? Walay tu es un vraiment embécile donc pour faire à ta femme tu dois abandonner tes parents. -Je te permet pas de m'insuter ici chez moi. Modére ton langage si tu ne veux pas que je te vire. J'ai abandonné personne. Je suis tout jeune et j'ai toute la vie devant moi donc je ne vais pas sacrifier tout cela pour entretenir des frères et des sœurs qui sont aptes de se débrouiller comme je l'ai fait. Papa à toujours la possibilité d'aller travailler et entrenir sa famille je ne vais pas le faire à sa place. N'oubliez pas que moi aussi je dois fonder une famille comme lui. -Ayy Mame A.... -Arrête tes Ay et dis moi ce qui t'emmène il te reste quelques minutes. - Mame Ass si je suis venue ici c'est pour ne pas désobéir à ma mère sinon je n'allais jamais poser les pieds dans votre quartier encore moin votre appartement toi et ta maudite femme. -Daccord je préfère cette maudite femme Parmi vous tous. Si tout le monde me laisse c'est pas grave l'essentiel est qu'elle soit à mes côtes. Maman elle veut quoi encore cette femme ? - Que tu aide tes frères qui n'ont rien avalé depuis hier même si c'est un kilo de riz. - Pour ça il faut l'accord de ma femme car c'est elle qui gère tout dans cette maison. Sur ce il a appelée cette p*****e qui répond à la seconde. - Wa bébé parégo rakhass ba taye khana khamoni fobéré miguilay khar AK agn bi tay la dimanche tmt bonne bi nieuwoul. (Bébé t'a pas encore fini de laver la vaisselle, tu sais pas encore que tu dois nettoyer l'appartement et cuisiner le repas. La bonne n'est pas la aujourd'hui c'est Dimanche ) - Bébé je parlais avec Bitéye sinon j'allais finir le travail depuis. Elle veut un peu de riz pour ma mère et les enfants. - Ah bébé toi aussi tu as oublié nos voisins qui dépendent de nous ? En plus t'a pas encore reçu le salaire de ce moi maintenant si on lui donne le peu qui nous reste qu'est-ce que nous allons faire. - Donc Mame Ass tu ne vas rien faire pour ma mère et les enfants ? -Bitéye tu as bien entendu ma femme svp ne crée pas d'histoire prend tes clics et claque et sors de chez moi. C'est avec un cœur meurtri que je suis sorti de l'appartement de mon frère. Ce qui m'a fait plus mal c'est la manière dont Ndoya se triompher devant moi. -Tu as vu ton frère comment elle m'obeis. Donc toi et ta mère vous savez ce qui vous reste à faire. Si vous voulez quelque chose de Mame Ass toi et ta mère vous savez là où vous devez passer. -Ndoya tu as le droit de te glorifier comme tu veux mais sache une chose lou lokho déf lokho meune nako dindi. J'ai quitté dans l'appartement de mon frère avec un cœur meurtri. Comment une femme peut-être cruelle à ce point. Séparer quelqu'un de ses parents est juste inadamissible mais un jour viendra elle saura que rien dans ce monde ne vaut un tel acte. Une fois chez moi, j'ai pas tardé narré l'histoire a ma mère. -Bitéye Mane dé Mame Ass bét nama trop meussouma yakarni Adouna Dina nékh bamou défma Lou melni. Wayé nak diouk diotna, ndakh khalé bou djiguén biss boumako bayé Dina niak sama dôme dji. Liguéy nako ba khamétoul kouy ndayam AK bayam. ( Mame Ass m'a vraiment déçu, je n'ai jamais cru qu'il allait me faire ça dans la vie. Maintenant il est l'heure de trouver une solution pour ce problème sinon cette fille va me séparer de mon fils. Elle l'a marabouté de telle sorte que mon fils ne connait plus qui sont ses parents. ) - Maman je confirme ce que tu viens de dire. Mame Ass n'est pas responsable de ses actes. Quand je suis arrivée chez lui je l'ai trouvé dans la cuisine en train de laver les vaisselles. Une chose qu'il n'a jamais fait pour toi qui est sa mère. Maman on es ici en Afrique, ces choses existes. S'il faut aller rendre visite à un marabout pour sauver ton fils, fais le. -Ne t'inquiète surtout pas ma fille, cette Ndoya n'aura jamais ce qu'elle veut. Quand mes frères sont rentrés à la maison, ils ont subit tout ce que ma mère craignait. La famine. Ils n'ont pas pu prendre le déjeuner. En les regardant tu peux deviner facilement qu'ils meurent de faim mais avec l'éducation que mes parents leurs ont donné ils n'osent pas piper un seul mot pour monter leurs chagrins. Mes parents nous ont inculpés des valeurs qui nous interdits de tendre la mains a chaque fois pour demander de l'aide, se plaindre à chaque fois que les difficultés se présentent de sous-estimer la vie que la vie que Dieu nous a donné. Selon ma mère et mon père, tendre la mains est synonyme de l'oisiveté et il y'a un proverbe qui soutient que la l'oisiveté est mère de tous les vices. Certes c'est impossible de rester tout au long de sa vie sans pour autant tendre la main à personne car l'homme est le remède de l'homme mais chaque individu doit apprendre à être indépendant. Le fait de demander toujours de l'aide fait parti des symboles de l'hypocrisie car dans la vie il n'existe pas une personne qui n'a pas de problème. Chacun parmi nous a des soucis qu'il dise où pas. Celui qui gagne des milles à des problèmes de millions celui qui gagne des millions a des problèmes de milliards. Donc ne crois pas que c'est toi seulement qui a des problèmes donc chaque individu doit apprendre a régler ses propos soucis dans pour autant crier en haut pour exposer ses tourments. Ce que mes parents détestent le plus c'est le fait de se plaindre à chaque fois que les difficultés se présentent. Le seigneur peu nous mettre dans des difficultés pour tester notre croyance. Peut importe la situation où nous sommes, il y'a des millions de personnes qui rêvent d'être à notre place. Récemment il y'a un documentaire sur les réseaux sociaux qui peut-être utilisé pour illustrer mes propos. Dans la vidéo on montre un handicapé qui envie un piton, un piéton qui envie un cycliste, un cycliste qui envie un véhiculé et ce dernier qui envie celui qui voyage dans un avion. Ce que l'ont peut déduis par la c'est que quand on es dans des difficultés on dois penser aux autres qui vivent le double de ce que l'on a vécu. Peut-importe ta situation, il y'a quelqu'un qui rêve d'être à ta place. Avec toutes ses valeurs que mes parents nous ont inculpés même si nous mourrons de faim, nous n'allons jamais le montrer à travers nos visages. Moi Bitéye, je suis actuellement le seul espoir de mes parents. Étant consciente de cette situation, je prends l'engagement de sortir ma famille dans cette situation. Ce que je vais faire en premier pour réuissir cela c'est de quitter l'école en premier.
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