Chapitre 5

1055 Mots
Bienvenue dans le passé, mon passé Je venais d’avoir mes 22 ans et mes parents me trouvaient assez irresponsable parce que je ne me voyais pas diriger leur entreprise de technologie dans le futur, et parce que je suis naturellement rebelle avec eux. Et c’est justement parce qu’ils m'en demandent un peu trop que j'ai fini par craquée. J’étais docile et faisais tout ce qu'ils attendaient de moi, mais me demander de diriger leur entreprise alors qu’ils ne sont pas si vieux pour aller à la retraite, était la goutte d’eau de trop qui a fait exploser le vase. Ce n'est pas ma faute si je n'ai pas les gènes d’entreprenariat. J'ai toujours été défenderesse de la liberté, encore plus celle de pouvoir choisir son avenir. Je me voyais plutôt avocate ou notaire, rien à voir avec le domaine des affaires. Le droit, c’est ma vie, ma passion, la seule branche dans laquelle je suis capable de me perdre du matin au soir. Ils me voyaient enchainer les relations amoureuses, ils m’ont demandé d’arrêter, mais je ne faisais qu’à ma tête parce que je sais que je ne fais rien de mal, ou presque ; et je devais leur donner aussi les maux de tête. Peut-être que de cette manière, ils me donneront une petite maison et me demanderont de quitter la maison, et d’apprendre à être plus responsable. Ainsi, avec ma carte bancaire valide, mon compte épargne plein, j’aurai certainement une très belle vie. Qui sait ? Peut-être qu’ils en auront marre et me laisseront tranquille. Je ne sais pas pourquoi, mais j'adore contrarié mes parents. Je suis leur fille unique, donc ils me tolèrent sur tout, même si je sais que leur patience aura une date d’expiration. Ils croient que dans mes relations, je me donnais aux garçons côté sexe, alors que dans mes relations, il n’y avait juste que des caresses, de petits attouchements, de la d****e, de l’alcool, et assez de fêtes. C’est vrai que je ne suis pas une sainte ni touche, mais je suis toujours vierge, et je me réserve pour l’homme qui fera de moi sa femme, sa raison de vivre, sa moitié. Et surtout, je prends mon temps pour rencontrer le bon, celui qui m’est déjà destiné par le créateur. Ils ne savent pas que je suis toujours vierge et que j’attends mon homme, mon prince charmant, c’est pour cette raison qu’ils veulent que je me concentre sur une chose, à savoir le travail. Je suis d’accord que je suis irresponsable, mais je ne suis pas si irresponsable que ça voyons ! Essayer de me forcer à diriger leur entreprise ? Une bonne blague ouais. Mes parents, encore une fois, sont venus dans la salon où je me pose tranquillement, pour me boucher les oreilles encore une fois. Ils ne se fatiguent pas ? ‘’Lari, tu dois prendre les règnes de l’entreprise familiale dès tes 21ans, c’est ce que nous avons décidés avec ta mère’’, dit mon père d’un ton calme, trop calme pour ne pas être pris au sérieux. Mais ils savent bien que je ne peux pas accepter leur décision si facilement. ‘’ mais je ne veux pas de votre entreprise papa, pas maintenant, je veux être libre de faire mes propres choix, et vous savez bien que J’adore la filière que j’ai choisie’’, lui dis-je presque en criant. Si vraiment je devrais les remplacer, il me reste au encore plus de 10 ans. Je ne suis pas pressée, et eux ils ne comprennent pas. ‘’tu n’as pas le choix, tu es notre unique enfant et l’entreprise ne peut pas disparaitre à cause de ton manque de discernement. Réfléchis comme une adulte de ton âge au lieu de faire la gamine comme toujours. Les jeunes femmes de ton âge sont déjà mariées avec des enfants. Alors que toi, tout ce qui t’intéresse sont les sorties en boîte, enchaîner les relations amoureuses. Des fois, je me demande bien si tu es vraiment ma fille’’, ajoute ma mère en me lançant un regard noir. Je ne leur réponds plus et je monte dans ma chambre. Ils me parlent d’entreprise et je ne suis pas encore d’accord, mais ils parlent de mariage en plus pour tout gâcher. Franchement, les gens de 1800 sont trop compliqués. Je suis trop jeune, beaucoup trop jeune pour me marier. C’est toujours ça avec mes parents, on n’est jamais d’accord sur quoi que ce soit, vraiment quoi que ce soit. Une semaine plus tard, mes parents reviennent à la charge, ils n’abandonnent rien ceux-là, et je savais qu’ils n'allaient pas lâcher. Je savais que j’allais finir par craquer aussi. De toute façon, je savais bien que j’allais devoir prendre la tête de l’entreprise. J’aime le droit, mais j’aime encore plus mes parents, et je ferai de mon mieux. Mais tant qu’ils me mettent la pression, je ne céderai pas, ce serait trop facile. ‘’vu ton niveau d’irresponsabilité, ta mère et moi venions de prendre une décision qui va arranger tout le monde dans cette affaire de succession concernant notre dur labeur que tu refuses de faire grandir’’, me dit mon père sans laisser une quelconque émotion sur son visage. ‘’je vous écoute’’, lui répondis-je alors que ma voix tremblait. Je suis certaine que ce n’est rien de bon ce qu’ils vont me dire. Néanmoins, je dois les écouter ‘’on a décidé de te déshériter’’, me dit mon père tout simplement, comme s’il venait juste de me dire la chose la plus naturelle qu’il soit. Non mais je rêve ou quoi ? Me déshériter ? Vraiment ? Je suis choquée. C’est aller si loin ? Ils ne m’aiment pas, c’est sûr ‘’tu m’expliques de quoi est-ce que tu es en train de me parler s’il te plaît ?’’, lui dis-je en le regardant droit dans les yeux. Et je sais qu’il ne va pas lâcher l’affaire. ‘’c’est simple, soit tu acceptes nos conditions en prenant la direction de l’entreprise, soit tu seras mise aux portes et faire de ta vie ce que tu veux, comme tu l’as toujours souhaité d’ailleurs’’, me dit mon père. ‘’(en gloussant amèrement) vous n’êtes pas sérieux. Vous n’allez quand même pas m’abandonner comme ça, sans rien. Je vais m’en sortir comment vous croyez ?’’, lui dis-je au bord des larmes.
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