– Je vous suis indifférent, dit-il avec une voix troublée par les larmes qui lui vinrent aux yeux. – Ne devons-nous pas être indifférents l’un à l’autre ? répondit la marquise. Nous avons l’un et l’autre un attachement vrai… – Eh ! dit vivement Calyste, j’aimais Camille, mais je ne l’aime plus. – Et que faites-vous donc tous les jours pendant toute la matinée ? dit-elle avec un sourire assez perfide. Je ne suppose pas que malgré sa passion pour le tabac, Camille vous préfère un cigare, et que, malgré votre admiration pour les femmes auteurs, vous passiez quatre heures à lire des romans femelles. – Vous savez donc… dit ingénument le naïf Breton dont la figure était illuminée par le bonheur de voir son idole. – Calyste ! cria violemment Camille en apparaissant, l’interrompant, le prenan


