– Est-ce donc bien sur ? dit la mère. Mais comment une femme n’aimerait-elle pas Calyste ? – Il n’en faut pas d’autres preuves que le séjour de cette sorcière aux Touches. Voilà, depuis vingt-quatre ans qu’elle est majeure, le temps le plus long qu’elle y reste. Ses apparitions, heureusement pour nous, duraient peu. – Une femme de quarante ans, dit la baronne. J’ai entendu dire en Irlande qu’une femme de ce genre est la maîtresse la plus dangereuse pour un jeune homme. – En ceci je suis un ignorant, répondit le curé. Je mourrai même dans mon ignorance. – Hélas ! et moi aussi, dit naïvement la baronne. Je voudrais maintenant avoir aimé d’amour, pour observer, conseiller, consoler Calyste. Le curé ne traversa pas seul la petite cour proprette, la baronne l’accompagna jusqu’à la porte en


