Après ces paroles dites d’un son de voix profond, elle déroula ses belles paupières pour ne pas laisser lire dans ses yeux. – Vous n’avez rien voulu de moi, dit Calyste, je rendrais votre fortune à vos héritiers. – Enfant ! dit Camille d’un son de voix profond en laissant couler des larmes sur ses joues. Rien ne me sauvera-t-il donc de moi-même ? – Vous avez une histoire à me dire et une lettre à me…, dit le généreux enfant pour faire diversion à ce chagrin ; mais il n’acheva pas, elle lui coupa la parole. – Vous avez raison, il faut être honnête fille avant tout. Il était trop tard hier, mais il paraît que nous aurons bien du temps à nous aujourd’hui, dit-elle d’un ton à la fois plaisant et amer. Pour acquitter ma promesse, je vais me mettre de manière à plonger sur le chemin qui mène


