IXUne semaine après, installée devant son bureau, Marie était mélancolique. Le commissaire lui avait appris la veille au soir que les gendarmes de Quiberon avaient définitivement conclu qu’Aline Denuzière était bien la morte de la Laguna et qu’elle s’était suicidée. Les observations du docteur Armagnac, poursuivies à l’hôpital de Vannes où elle avait récemment subi des radios du bassin, ne pouvaient laisser aucun doute sur la similitude entre les images du squelette calciné et ces radios. En ce qui concernait l’état mental de la morte, le docteur Le Hélec, le psychiatre qui la soignait depuis quatre mois, avait averti son mari, le docteur Denuzière, qu’un geste désespéré n’était pas à exclure et qu’il fallait veiller sur elle de très près, sinon l’hospitaliser. La racine du mal était, sa


