Chapitre 02 :

2628 Mots
Après avoir grignoter quelque chose à la cuisine, je montais directement dans ma chambre en attendant que ma mère rentre mais j'étais tellement épuisée que je m'endormis entre temps et ce ne sont que les cris de celle-ci qui me réveillerent une dizaine de minutes plus tard. -QUAND ELLE A ENVIE DE RENTRER DANS LA MAISON, ELLE RENTRE UN POINT C'EST TOUT..... TU N'AS AUCUN DROIT DE L'INTERDIRE CELA....OUI C'EST SUR TOI QUE JE CRIE....BAH JE M'EN FICHE COMPLÈTEMENT...TU AS LAISSÉ LES VOISINS PARLAIENT SUR MOI ET SUR MA FAMILLE COMME SI J'ÉTAIS UNE MALPROPRE....OUI C'EST MA FAMILLE ET JE VEUX D'AILLEURS QUE TU LAISSES MES FILLES TRANQUILLES EST-CE QUE C'EST TROP TE DEMANDER ?...LES ORDRES, TU LES DONNES À LA MOSQUÉE ET PAS ICI.. C'EST ÇA, FUIS ENCORE LA DISCUSSION COMME D'HABITUDE...TU N'ASSUMES JAMAIS RIEN DE TOUT FAÇON ! Après quelques secondes, j'entendis la porte claquée légèrement, j'en juge alors que mon père était sorti, j'allais en profiter pour rejoindre ma mère lorsqu'elle celle ci ouvrit la porte de ma chambre avant de venir me prendre dans ses bras suivit de ma grande sœur. -J'espère que tu vas bien ? . -Oui maman, j'ai....j'ai eu très peur mais ça va maintenant. Les voisins parlaient tous en mal de moi et aussi de toi. -Ne t'inquiètes pas, ils vont tous m'entendre. Demain j'irais les voir un par un pour leur dire de me sortir ma famille et moi de leur bouche. Quant à ton père j'espère que plus jamais, il ne te touchera et ne te calculera sinon la goutte d'eau qui fera déborder le vase. -Tu me le promets ? -Je te le promets mon cœur. Hocha t'elle la tête pendant que ma sœur me regardait fixement dans les yeux car elle savait que je racontais des bobards parce qu'elle aussi était plusieurs fois passait par là. -D'accord. Fis je simplement. -Maintenant, je te laisse avec ta sœur, je dois sortir tout de suite. Je suis d'ailleurs en retard moi. Constate t'elle en regardant sa montre. -Pour aller où ? -Je suis invitée à une soirée, je devais y aller directement mais c'est à cause de toi que je suis d'abord passée ici. Il est une heure du matin, j'y vais. Elle avait tout comme moi mis un rajouts de cheveux naturels lui arrivant jusqu'en dessous de la taille et elle était habillé en une chemise rouge bordeau et une jupe moulante trois quarts de couleur noir et des scarpins de la même couleur. Sans oublier son sac à main et son jolie maquillage qui lui donner cet air irrésistible. -Tu es ravissante maman ! Oui magnifique. -Merci beaucoup ma chérie. Bon j'y vais, passez une bonne nuit les filles. Nous embrassa t'elle à tour de rôle avant de sortir à toute vitesse. Aïcha s'empressa de fermer la porte puis elle s'installe près de moi. -Quoi ? Clignais je des yeux. -Je suis sûr que tu as menti. -On ne m'en voudras pas d'avoir imiter ma grande sœur. Haussais je les épaules. -Je ne suis jamais allée aussi loin que toi. -Mais je n'ai rien.... -À moi tu ne peux pas me mentir. Pourquoi tu l'as poussé ? -Je n'ai pas fait exprès. Je ne voulais pas. -Ok. Bref moi je suis intéressée par une tout autre chose. -Dis moi. -On est à la moitié du mois et je n'ai plus un seul sous. -Où est ton salaire ? -Tu n'as pas vu mon armoire ? -Si mais maman t'offre déjà beaucoup de choses pourquoi tu as besoin d'acheter une nouvelle garde robe ? -J'en avais envie. -Bien et que veux-tu maintenant ? -On va piqué de l'argent dans le coffre fort de papa. -...... -Me regarde pas comme si c'était la première fois qu'on allait volé de l'argent à papa ! -Non, c'est juste que l'on commence à abuser de cela. Depuis que je t'ai dit que j'avais découvert là où papa cachait son argent, tu dépenses ton argent comme bon te semble pour après venir recommencer le coup. Je ne le ferais pas. Je suis désolée mais cette fois je ne t'aiderais pas Aïcha. -Tu es sérieuse ? -Oui Aïcha. Je suis très sérieuse. -D'accord, je le ferais toute seule, il y a pas de soucis mais après ne t'attends pas à ce que je t'aide ou que je te couvre quand tu fais des dégâts. Se leva t'elle. -Euh... finalement je crois que je vais t'aider. Mais c'est la dernière fois hein ? La pointais je du doigt. Elle éclate de rire avant de me faire oui de la tête. Ainsi donc nous prenons pour la énième fois de l'argent à notre père en toute discrétion puis comme d'habitude, c'était très facile car le propriétaire était encore à la mosquée. Ceci étant fait, nous partageons l'argent à part égale même si je n'en avais pas grand besoin, je ne voulais pas faire le déplacement pour rien. Ensuite nous retournons dans nos chambres respectifs après que ma sœur m'est dit qu'elle allait sortir et qu'elle rentrerait sûrement à l'aube tout comme maman. Durant le week-end j'ai complètement zappé le monde extérieur pour me concentrer qu'à ma composition et à rien d'autres afin de conserver ma place de première de la classe. La composition s'était finalement très bien déroulé pour moi, les résultats n'étaient pas encore sorti mais j'étais quand même sûr d'avoir grave assuré. Quant à ma relation avec mon père, cela s'est complètement dégradé. Il n'y avait même plus de Salam entres nous et je dois avouer que cette situation ne me dérangeait pas plus que ça. Moi, tant qu'il ne calculait pas mes sorties, ça m'allait. -Pourquoi tu as quittée Jonathan? Me demande une nouvelle fois Ndeye Fatou pendant que nous étions à la piscine olympique. -J'avais plus envie de sortir avec lui, c'est tout. -Mais tu es folle ou quoi ? Questionne Sarah. Tu sais très bien que c'est parce qu'il était en couple avec toi que nous avions l'appartement pour nous à n'importe quel moment. Maintenant que tu l'as quittée, il nous refusera tout et la cerise sur le gâteau, il va retourner en France. -Et ? -Et si tu étais encore resté avec lui ne serait-ce qu'un laps de temps, il nous confierait les clés de ce dernier juste par amour pour toi. -Je n'y avais pas pensé. Cependant les filles, sachez que je n'ai plus envie de sortir avec plusieurs hommes. Je ne veux rester qu'avec Fadel maintenant, c'est lui que j'aime et de plus ça commence à devenir bien plus sérieux entre nous. -Trêve de bavardage. On s'en fou de l'amour, récupére John et quand il partira, tu n'aurais plus à lui parler chaque jour et tout le temps. Fit Sarah. -Allez Soukeyna s'il te plaît ! Supplia ensuite Ndeye Fatou. L'infidélité ne tue pas l'amour. -Vous savez plus que moi, le caractère de John. Il est beaucoup trop possessif et très rusé. Si je me mets avec lui, je crains qu'il ne me laisse plus tranquille. -Imagine un peu que nous détenons les clés de cette magnifique appartement. Continua Sarah comme si elle ne m'avait pas entendu. -De plus, il part demain tôt le matin. Supporte le encore un jour et ça ira. -Je ne crois pas que cela soit aussi facile. -Mais si rappelles le et tu verras. -Vous avez raison. Je vais aller m'habiller puis en cours de chemin, je l'appelerais pour que l'on se voit. -C'est la meilleure solution ! Acquiesça Sarah. -Tout à fait et merci à l'avance. Rétorque Ndeye Fatou. Sans plus attendre, je sortis de la piscine sous le regard gênant de certains hommes pour aller dans les vestiaires afin de me changer. Je dis au-revoir de la main aux filles avant d'arrêter un taxi pour lui indiquer la maison de John puis je composais son numéro. //•Conversation Téléphonique•// -Allô ! Dit il avec son accent français. -Allô John, est-ce que tu es chez toi ? Je veux dire à l'appartement ? -Oui pourquoi ? -Je suis en route pour venir là-bas. Et je voulais savoir si cela ne te dérange pas ? -Pourquoi veux-tu venir ? Tu m'as quitté et on a plus rien à dire. -Non enfin si mais justement c'est pourquoi j'aimerais te parler. -Bien. Je t'attends ! -À tout à l'heure donc. -Ok ! Raccroche t'il. //•Fin de la Conversation Téléphonique•// Pendant le reste du trajet, je me connectais sur w******p et sur i********: pour voir les statuts afin de m'occuper un peu. C'est pile au moment du crépuscule que je sonnais devant l'appartement qui laissait entendre de la musique. John était le genre d'homme sur lequel toute femme aurait un coup foudre. Il était métis et avait la peau d'un marron éclatant car dit il son père était un sénégalais. Avec sa carrure athlétique et imposant, il était bien difficile pour lui de passer inaperçu. Ses fossetes creuses et son sourire angélique ainsi que sa denture parfaite étaient ce pour quoi j'avais succombé dans ses bras. Au delà de cette belle allure physique, il était un homme très gentil, adorable, serviable, docile, fidèle et attentionné. Malheureusement mon cœur était pour un autre homme sinon ça aurait été lui. Néanmoins, il fallait aussi que je porte l'accent sur le fait qu'il soit un protestant et que moi je suis une m*******e enfin si je peux encore m'appeler comme ça. -Bonsoir ! -Bonsoir ! Entre. Ouvre t'il la porte. En pénétrant l'entrée, je fus estomaquée de voir une vingtaine d'hommes et de femmes dans le salon d'en bas avec tout à côté une table contenant des chichas, de la cigarette, de la bière, du vin, du champagne, de la boisson, de la d****e et surtout de la bonne bouffe. Les hommes et les femmes n'avaient aucune pudeur de s'amuser, de s'embrasser et de faire du n'importe quoi. On aurait cru être dans un autre pays que le Sénégal ! -J'ai organisé une petite fête avant de partir demain. Dit il. -Tu...tu...pars demain ? Faisais je semblant de ne rien savoir. -Oui, tes amis ne t'ont rien dit ? -Non. Pas du tout. -Bien, on reste ici si tu veux ? -Non, je viens de la piscine olympique, je suis pas d'humeur à faire des connaissances car j'ai la flemme. Prend juste une chicha, du vin et à manger puis on s'isole quelque part. Lui dis je à l'oreille car la musique était beaucoup trop forte. -D'accord. Répond t'il. Je l'attendis sur place puis une fois qu'il vint avec ce qu'il faut, nous allions ensemble au salon d'en haut vu que toutes les pièces d'en bas étaient occupés. -Alors tu voulais me parler ? Questionne t 'il en prenant une gorgée de vin. -Oui. John, je ne vais pas tourner autour du pot. -D'accord. Ça m'arrange ! Je ne veux pas perdre mon temps. -Arrêtes d'être aussi froid voyons. Je sais que j'ai été conne de t'avoir quitté mais j'ai regretté mon acte aussitôt après l'avoir fait. J'ai réagi sur un coup de tête à cause de notre dispute. -Tu sais très bien que ce n'est pas une raison Soukeyna. Toi et moi sommes ensemble depuis déjà cinq mois et crois moi j'ai appris à te connaître pendant ce temps là. Tu ne me dis pas la vérité. -Si tu crois que je suis entrain de mentir c'est parce que finalement tu ne me connais pas. -Ça n'a pas de sens ce que tu me dis là. -Si tu avais été une femme, tu connaîtrais les humeurs que donnent les règles. -Ah ! C'est vrai que j'avais pas pensé à ça. -En réalité Soukeyna je suis amoureux de toi, je t'aime d'un amour sincère et je tiens beaucoup à toi. Tu sais qu'à l'heure d'aujourd'hui après ma mère et ma sœur, c'est toi qui suit. Ça m'a vraiment fait mal que tu m'es quittée comme ça sans explications ni motif. Comment as-tu pu faire ça ? Ce sont des choses qui ne se font pas. Vraiment je l'ai très mal vécu cette rupture, je me suis senti comme utilisé et dupé. Expliqua t'il presque avec les yeux humides. -Je comprends et je suis désolée. Je suis vraiment désolée. C'est vrai que je n'avais pas à faire ça, je le reconnais et je m'en excuse. Pardonnes moi s'il te plaît ! -Si c'est pour que l'on soit à nouveau en couple que tu es ici, dis le moi sincèrement. Prends t'il ma main avec les yeux tristes. -Je veux que l'on soit à nouveau ensemble John. Il me souleva aussitôt en faisant tomber mon sac par la même occasion avant de me faire virevolter dans presque tous les sens en me chatouillant pendant que je riais au éclats et que je m'agrippais de toutes mes forces à lui pour ne pas tomber au sol. Quand il se calma enfin. Nous prenions à nouveau place autour de la table pour parler de notre couple, de notre futur ensemble et j'en profitais aussi pour lui demander les clés de l'appartement. Après avoir terminé la bouteille de vin, il entreprit de m'embrasser. -Excuse moi ! Je reviens. Dit il en entrant dans sa chambre pour en ressortir quelques plus tard. -Mais qu'est-ce que tu faisais ? Lui demandais je. -Il fallait que je refasse ma chambre. -Pourquoi ? -Bah pour ça ! M'embrassa t'il sensuellement cette fois-ci avant de me porter telle une princesse pour après me faire allonger sur le lit. Et ce qui devait suivre, s'en suivit ! Après avoir fait ma toilette dans sa salle de bain, je pris automatiquement une pillule du lendemain étant donné que lui ne s'était pas du tout protégé. J'avais très peur et je ne tenais pas sur mes jambes avec le risque que l'on venait de prendre mais je fus immédiatement rassurée en sentant la pillule descendre tout le long de ma gorge. -Tu as pris la pillule mon cœur ? Me demande t'il en passant ses mains autour de ma taille. -Oui. -Destresse ! Ça va aller. -Tu en es sûr ? -Oui. Dès l'instant où tu as pris la pillule, il n'y a plus de risque. M'embrassa t'il sur la joue. -D'accord. Bon il faut que j'y ailles, j'ai raté 3 appels manqués de ma mère. Me hâtais je de prendre mon sac. Elle a un défilé. -Restes encore un peu ! -Je peux pas John et tu le sais très bien. Tu passes combien de temps en France ? -Je ne sais pas. Il faut que je me trouves un travail, j'ai besoin d'argent ! Dit t'il. J'ai épuisé tout le stock de mon héritage. Il faut que j'aies quelque chose pour subvenir aux besoins de ma petite sœur. -C'est évident. -Je t'aime ! Changea t'il de sujet. -Je t'aime aussi Johnny. Sinon tu n'oublies pas de donner la clé à Sarah hein ? D'ailleurs elle viendra le prendre elle-même, c'est bien mieux ! -Je me demande si ce n'est pas pour ça que tu as été là ? -Mais pas du tout. On veut juste y organiser nos fêtes entre copines au lieu de louer car c'est plus facile. Mon copain ne peut quand même pas détenir un appartement pour que j'ailles en louer une autre. Il y a pas de logique. -Tu n'y amèneras pas d'autres hommes non et tu me seras tout aussi fidèle hein Soukeyna ? -Mais bien-sûr ! Hochais je la tête. C'est toi que j'aime ! -Bien, dans ce cas, tu ne verras pas d'inconvénients à ce que nous ayons immortalisé ce qui vient de se passer entre nous ! Souria t'il. -Co...comment ça ? Clignais je. -Lève les yeux par là. Me pointe t'il la caméra cachée en haut de l'armoire sous une pile de vêtements.
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