XIL’hacienda de San-Pablo était l’une des plus considérables de tout le Mexique. Elle occupait une immense étendue de terrain, dont la plus grande partie servait de pâture aux innombrables bêtes à cornes et chevaux à demi sauvages qui étaient la propriété de don Pedro. Une exploitation de cette sorte nécessitait un important personnel : peones, vaqueros et autres, qui logeaient dans les nombreux bâtiments que renfermait l’enceinte crénelée. Car San-Pablo avait été fortifié contre les incursions indiennes par le grand-père maternel de don Pedro. Depuis qu’il en était possesseur, celui que les Indiens appelaient avec respect et crainte le Jaguar avait été laissé en paix par ses voisins rouges, qu’ils fussent Apaches ou Comanches. Mais l’enceinte fortifiée se trouvait toujours en état. Don Pe


