Chapitre 48 : L'attaque interne Le noir s’était abattu sur la villa comme une chape de plomb. Un silence pesant, irréel, enveloppait les lieux. Puis un clac, léger, presque inaudible, comme un verrou que l’on force dans l’ombre. Dans les hautes herbes, à l’arrière de la villa, cinq silhouettes se glissèrent en silence, fondues dans la nuit. Habillés en noir intégral, visage couvert, armes bien calées contre leur torse, ils avançaient avec la précision d’un escadron entraîné. L’un d’eux leva le poing, signal pour qu’ils s’arrêtent. Devant eux, le garde posté près de l’entrée de service leva les yeux, intrigué par le bruit. Il n’eut pas le temps de dégainer. Un silencieux étouffa le claquement sec de la balle qui le frappa entre les yeux. Il s’effondra, raide, la bouche entrouverte. Le c


