Chapitre XVSuite et conclusion de l’histoire de la Force de l’Amitié. Si les valets de dona Theodora n’avaient pu empêcher son e********t, ils s’y étaient du moins opposés avec courage, et leur résistance avait été fatale à une partie des gens d’Alvaro Ponce. Ils en avaient entre autres blessé un si dangereusement, que ses blessures ne lui ayant pas permis de suivre ses camarades, il était demeuré presque sans vie étendu sur le sable. On reconnut ce malheureux pour un valet de don Alvaro ; et comme on s’aperçut qu’il respirait encore, on le porta au château, où l’on n’épargna rien pour lui faire reprendre ses esprits. On en vint à bout, quoique le sang qu’il avait perdu l’eût laissé dans une extrême faiblesse. Pour l’engager à parler, on lui promit d’avoir soin de ses jours, et de ne poi


