chapitre 5

1503 Mots
TRISTE RÉALITÉ CHAPITRE 5 Likez et partagez avant de lire svp ??? ---------PDV de KARIM--------- Nadia m'a proposé d'aller en ville pour voir ce que cela donnerait. Pour la boutique ça a marché, je n'avais pas tous les moyens nécessaires pour me lancer en ville mais la voilà qui me disait qu'elle allait vendre ses biens pour moi. J'avais besoin de conseils, je suis donc allé voir mon pote Malik. Comme toujours, il était entrain de faire du thé : -Salut mon pote, le thé et toi c'est une histoire d'amour sans fin. -Malik: ouais comme toi et ta merveilleuse femme... -Parlant d'elle tu n'imagine même pas ce qu'elle vient de me proposer mon pote.. elle veut que j'aille en ville et entreprendre quelque chose. -Malik: waou mais celle là.. -Et c'est pas tout , tu sais qu'elle a une vache, elle va tout vendre pour que je me lance dans les affaires en ville ? -Malik: t'en penses quoi ? -Une bonne idée mais c'est risqué. -Malik: tu as une femme en or mon pote. Je te conseillerais de garder soigneusement ce trésor. Une femme de ce genre est rare tu peux me croire. -Oui t'as raison... Nous avons resté une demi-heure ensemble puis je suis retourné chez moi. Un mois plus tard, Nadia était enceinte, elle partait à l'école ce qui n'était pas à mon goût wallah. Un jour , j'étais dans la boutique , elle est revenue de l'école toute pâle et faible, elle m'a salué avant de s'asseoir. -Tu t'es vu Nadia ? Tu as une fois vu une femme enceinte aller à l'école dans ce village ? Je ne vais pas te permettre d'aller dans cette maudite école en faisant du mal à mon bébé. -Nadia: je ne veux pas qu'on se dispute ici Karim. Le bébé va bien et je me suis pas plaint non? -Et alors ? Je me demande pourquoi mon père tient à cette promesse wallah, parce que si cela dépendait de moi aujourd'hui je te jure que tu n'aurais jamais remis les pieds là-bas. -Nadia: arrête de crier s'il te plaît.. Nos cris ont alerter ma belle-sœur qui était dans la cuisine : -Mariam: qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi vous vous disputiez comme ça ? -Fait comprendre à ta belle-soeur qu'elle est enceinte et qu'elle doit s'occuper d'elle et notre bébé au lieu d'aller à cette satanée école.. -Mariam: Nadia ton mari a raison. Tu sais bien que nous les femmes sommes pas destinée à étudier, tu devrais arrêter au moins jusqu'à ce que tu accouches.. -Nadia(en larmes) : je ne veux pas vous manquer de respect mais c'est hors de question que j'abandonne ... ----------PDV de NADIA----- On continuait à se disputer malgré ce que ma belle sœur disait : -Karim: je suis ton mari et j'exige que tu abandonnes au moins jusqu'à ce que tu me donnes mon bébé. -Je suis désolée de te contredire mon cher époux mais je compte bien aller jusqu'au bout. Entre temps, mon beau-père qui revenait de la mosquée avançait vers nous : -Beau père : qu'est-ce qui se passe ici? On vous entends de loin. -Karim: papa tout ceci est de ta faute, pourquoi tu leur a promis ? -Beau père : de quoi parle- tu? -Mariam: papa Karim ne veut plus que Nadia continue à aller à l'école étant en état de famille. Et moi je trouve qu'il a parfaitement raison d'ailleurs -Beau père (s'agenouillant): Nadia ma fille tu vas bien ? Tu peux supporter ton état et tes études ? -Oui papa, dis -je -Beau père : Alors tu vas continuer jusqu'à ce que toi même tu décide d'arrêter d'accord mon enfant ? -Merci papa, dis - je étant soulagée. Karim était furieux tout comme ma belle sœur. Mon beau père continua: -Beau père : Karim je t'avais dit que sur cette question ce n'était pas négociable tu te rappelles? Alors mon fils ne fait pas ça à ton père je te prie. -Karim(coupable): c'est bon papa, je tiendrai ta promesse pardonne moi pour mon comportement. C'est juste que je ne supporte pas de la voir ainsi. -Beau père : c'est bien les enfants. Mariam était furieuse, je ne comprenais pas pourquoi. Elle est partie en furie. Ne voulais t'elle pas que j'étudie ? J'en savais rien. J'ai laissé Karim dans la boutique puis je suis allée me reposer dans notre case. J'étais contente que mon beau-père soit de mon côté parce je comptais bien poursuivre mes études. Quelques mois plus tard, mon ventre était devenu énorme, ma belle sœur continuait sa jalousie infondée à ma personne et mon mari voulais attendre mon accouchement avant de partir en ville. On était à une semaine des examens nationaux, je révisais beaucoup, je partais souvent au centre de santé pour voir si je n'avais pas de complications. J'étais maintenant prête pour les examens (BEPC ). Je devais même accoucher deux ou trois semaines après la fin de nos examens. Dans le village, beaucoup admiraient mon courage et d'autres se moquaient de ma belle-famille le fait qu'ils m'ont laissé étudier étant enceinte. Karim me soutenait malgré lui. Il aimait et respectait beaucoup son père. Il voulait pas que la réputation de celui soit salie par sa faute. Quelques semaines plus tard, les examens étaient finis , j'étais confiante concernant les résultats. Mon accouchement était de plus en plus proche. C'étais un jeudi, le jour du marché hebdomadaire du village, j'étais seule avec ma belle-mère lorsque j'ai eu les premières contractions. Elle a immédiatement appelé son fils et ma belle-soeur. Ils m'ont amené au centre de santé dont je n'ai fait qu'une demi-heure avant de donner naissance à un joli garçon. Quelques heures après, ma famille est venue me voir. Par la grâce de Dieu, je n'avais pas trop souffert. Tout le monde était content. Puis quelques jours après, c'était le jour du baptême. ----------PDV de KARIM--------- Aujourd'hui c'est le jour du baptême de mon fils, tout était prêt, les femmes cuisinaient pendant ce temps j'étais entrain de discuter avec mon père : -Papa vous n'avez pas besoin de quelque chose ? -Mon père (Mr Mandjou): non mon fils mais approche que je te demande, tu as pensé pour le nom du bébé ? -Oui père je comptais te faire la surprise mais ce n'est plus la peine. Il va porter ton nom. -Mon père : c'est bien mon fils et merci de ta sagesse mais ça serait encore mieux si tu donnais le nom de ton beau-père. -T'en es sûr papa ? -Mon père : oui , pense -y. C'est comme ça que j'ai appelé mon premier fils AMADOU. Ma belle-famille était très ravie . Une semaine après le baptême, j'ai parlé à mon père et tous les autres membres de la famille de mon départ pour Conakry. Nadia m'avait déjà donné tout son argent, j'ai engagé un jeune pour le jardin et ma femme allait s'occuper de la boutique vu qu'elle était en vacances. Ils m'ont tous souhaité bonne chance et mon pote Malik m'a accompagné au marché pour m'embarquer. ----------PDV de NADIA-------- Mon Karim était parti, il me manquait énormément. Ma belle-mère m'aidait beaucoup pour le petit. J'avais pas grand-chose à faire. Seule Mariam qui avait une dent contre moi et sans vous mentir, je comprenais pas la raison. Depuis que je suis venue dans cette maison, je l'ai toujours considéré comme ma grande sœur. Les résultats du BEPC étaient disponibles et sans surprise j'étais admise ainsi que ma copine Aissatou. Tout le monde était content sauf bien sûr Mariam ma belle sœur. Karim m'appelait tous les jours . ---------PDV de KARIM--------- J'arrivais à Conakry dans l'espoir de bien démarré une activité. J'avais un pote du nom de OUMAR qui vivait dans la capitale, je lui ai appelé il m'a donc proposé de loger chez lui. Il était célibataire mais il se débrouillait pas mal. Je lui ai parlé de mon projet et devinez quoi ? C'était mon jour de chance, il s'avère que un certain EL KOUMI de Mamou l'un des opérateurs économiques les plus fortunés du pays avait besoin des gérants pour des grands magasins dans un marché local. Il m'a juste proposé d'aller lui voir le lendemain . Le lendemain, on est allé voir El et je lui ai dit que j'avais une Somme conséquente si je pouvais investir dans son projet, il a immédiatement accepté et m'a fait un pourcentage très élevé en terme de bénéfice. Le soir j'ai appelé ma femme pour lui faire-part de la nouvelle. Elle était très heureuse pour moi. La prochaine étape, c'est de trouver un logement et faire venir ma famille ( ma femme et mon fils). Quelques semaines après, j'avais eu logement de deux chambres , salon et une salle de bain. J'ai parlé à mon père pour qu'il fasse le nécessaire concernant le voyage de ma femme. Mais il m'a demandé d'attendre jusqu'à la fin des vacances et d'ici là le bébé sera plus facile à porter pour voyager. A SUIVRE...
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