Trois mois plus tard, fatiguée de pleurer et de me lamenter pour Igor qui m’avait largué comme une vieille chaussette, je me suis résignée à penser à ce que je devais faire maintenant de ma vie. La notification de mon licenciement n’était toujours pas arrivée. S’il voulait que je démissionne, il allait attendre longtemps. De toutes les façons mon congé maladie courrait encore jusqu’au mois prochain. Démissionné était la meilleure chose à faire mais, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir faire de ma vie après Igor maintenant ? Il n’avait pas renvoyé mes vêtements que j’avais laissé chez lui non plus. Aucun message, rien de rien même pas un bip par hasard. Ce n’était pas à moi d’aller le supplier de m’accorder sa confiance ou de me demander pardon pour les horreurs qu’il m’avait dite. Ce m


