On dit que quand on aime une personne, on surmonte tout avec elle. On est prêt à tout pour cette personne et.... On ne se Lasse jamais de cette personne. On dit que quand on aime réellement quelqu'un, peu importe le nombre de personnes qu'on fréquente après cette personne, elle restera toujours notre merveilleuse histoire.
Chacun a sa definition du mot aimer. On peut aimer une personne et décider de passer les restant de ses jours avec cette personne. Tout comme on peut aimer quelqu'un même sans plus être à ses côtés. J'ai connu plusieurs histoires d'amour, j'en ai entendu plusieurs mais celles de mes parents restent gravées dans ma tête et dans mon cœur.
Mon père était le premier amour de ma mère et même si mon père n'était pas l'homme le plus parfait du monde, elle est restée à ses côtés. Ils se sont disputés, il la trompait mais ils ont fini par se marier et avoir 3 beaux enfants.
Mais... Comme on dit, dans certaines relations, il y a des fins qui ne se terminent jamais bien alors, c'est aussi leur cas. Ils se sont séparé à la naissance de leur dernier enfant. À l'âge de 2 ans, son père a quitté la maison et a réussi à construire sa propre famille, laissant à côté, la famille qui avait tant besoin de lui.
Cet enfant... C'est moi.
Ma mère est pour moi l'exemple idéale car même seule, elle arrivait à éduquer correctement ses enfants. On venait souvent chez notre père mais avec sa nouvelle femme.. C'est assez difficile de réclamer notre père.
Je n'ai jamais voulu à mon père le fait qu'il nous ait quitté, surtout moi à mon âge qui avais vraiment besoin de son amour. Ni le fait qu'il a pris comme son enfant Kader qui a un an de moi que moi car son père est mort. Or le fait qu'il a eu un nouvel enfant, des années après nous avoir quitté, mes frères et moi.
Je n'ai jamais détesté mon père. Je n'ai jamais détesté sa nouvelle femme même si elle semble stricte lorsqu'on vient chez elle pour passer du temps avec eux. Je n'ai jamais voulu à Kader ni à mon nouveau petit frère Hamza car ils n'en savent rien de cette histoire. Ils ne connaissent pas notre existence car ils habitent depuis toujours à l'étranger avec ses grand parents et même si on avait passé du temps avec Kader, étant petits à cette époque, on ne se rappelle sûrement de rien et les souvenirs sont vagues.
Quand je pense à mes parents, je me dis toujours que le vrai amour ne meurt jamais. Ma mère aurait pu ne pas revenir avec mon père lorsqu'il lui faisait du mal mais elle est restée. Et mon père ressent toujours de l'amour envers ma mère même s'il a quelqu'un d'autre à ses côtés.
Aujourd'hui, 14 ans se sont écoulés. Et toujours la même routine. On est le week end et comme d'habitude, on se met à se demander qui va sonner à la porte.
Sayma- ce ne sera pas moi. Je l'ai fait la semaine dernière.
Mon frère se tourne vers moi.
- Pas moi Kais. Je ne veux pas mourir à mes 16ans. Ce serait dommage.
Kais- oui mais si vous ne le faites pas, qui va le faire ?
Ma sœur et moi on se regarde et tournons la tête vers lui '.
Sayma/ moi- et bien toi, qui d' autres ?
Il râle et décide de sonner pour ensuite se placer à côté de nous.
Kais- Vous êtes chiantes.
- On le sait.
Le gardien nous ouvre en saluant et on demande comme d'habitude si notre père est à la maison. Il répond positivement et nous informe aussi de la présence de notre belle- mère.
Je sens alors que c'est tendu comme d'habitude et on se met à les saluer poliment et je viens, serrer mon père dans mes bras.
- Papa ! Tu m'as manquée !
Papa- Toi aussi ma puce. Asseyez-vous tout d'abord. J'ai une chose à vous dire.
On se regarde tous les trois et on se met à obéir à la demande de notre père.
Notre belle-mère s'est assise à côté de mon père et a manipulé son téléphone.
Sayma- Qu'y a t il, père ?
Papa- Eh bien.. Il s'avère que-
Il se fait couper par le bruit de la porte où deux jeunes garçons font leur apparition dans la maison. On se tourne vers eux automatiquement et en me retournant vers mon père, un cadre de photos attira mes yeux.
Ils sont donc venus.
-Kader et Hamza.