VIII
En revenant le lendemain matin de l’église avec Marguerite et Paul, ainsi que je l’avais fait le matin où nous devions apprendre la mort de Marie-Claude, j’allai dans la vieille tour reprendre le dépouillement des archives, auquel je m’étais occupé la veille pendant quelques heures. Jusqu’ici, je n’y avais rien découvert qui pût m’intéresser particulièrement. J’avais seulement pu constater, en compulsant les actes notariés, que la famille de Teilhac était de bonne noblesse provinciale et qu’elle semblait avoir toujours possédé, en terres, une assez belle fortune.
Ce matin-là, je fus plus heureux en découvrant, parmi des liasses de papiers sans importance, un livre de raison où, depuis le milieu du XVIe siècle, les châtelains des Roches-Noires avaient noté les principaux événements d
