XVII

1867 Mots

XVII Je ne vis Valentine que le surlendemain, au moment où nous nous réunîmes tous dans le grand salon pour la levée du corps. Un bref et cérémonieux salut, de part et d’autre, et ce fut tout. Pascal me tendit une main que je serrai mollement, pressé de la laisser retomber. Derrière le char funèbre, je m’arrangeai pour marcher entre Pierre Harige et Paul, arrivé de la veille. Quand, après la cérémonie religieuse, la bière eut été descendue dans le caveau, je pris les devants en compagnie de mon beau-frère pour éviter encore le contact avec deux êtres qui avaient été les préférés de l’oncle. Cependant, je dus les retrouver encore au déjeuner, puis un peu plus tard dans le salon où un notaire d’Uzerche vint nous lire le testament du défunt. Tous étaient favorisés. Valentine héritait des

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