11 NIKOLAI Je souris encore quand j’entre dans la cuisine. Ma zaychik est si merveilleusement transparente dans ses tentatives de manipulation. Tu as promis. J’ai dû faire un effort pour ne pas l’attraper et l’embrasser sur le champ, d’autant plus qu’elle a accompagné sa supplication d’une petite moue avec la lèvre inférieure, comme un enfant boudeur. J’aime voir qu’elle a moins peur de moi maintenant, qu’au lieu de l’horreur, il y a de la curiosité dans ses jolis yeux bruns. Alors, j’ai fait de mon mieux pour tenir en laisse la bête que je suis en sa présence, afin qu’elle se sente à l’aise et en sécurité. Il semble que j’y parvienne. En fin de compte, toute cette retenue en vaut la peine. Et si mes mains tremblent d’envie de la toucher, de la serrer contre moi pendant que je m’enfonce


