Adena Je passe l’après-midi et la nuit en accéléré dans l’avion avec le décalage horaire. Je me sens horriblement vide, triste… Sans le moindre entrain. J’enfile un treillis noir et m’équipe même si je ne pars pas en guerre. Méfiance est mère de sureté. J’attache un couteau dans un étui à ma cuisse, je glisse mon Beretta dans mon dos, je ne mets pas de gilet pare-balles ni ma montre connectée. Si je prends une balle, ce sera bien fait pour moi et ma montre ne me sera d’aucune utilité, puisque je n’ai plus d’équipe avec laquelle travailler. Je suis seule face à mon destin… Et chaque fois que je me suis sentie si vulnérable et démunie, c’était lorsque Devon n’était plus près de moi. Maintenant, je ne vaux plus rien à ses yeux. Je dois avancer. Malgré toute cette béance dans laquelle


