On ne juge le contenu d'un livre par sa couverture ainsi peut se résume la vie de la charmante Fatou.
Vivant dans l'un des quartiers les plus chics de la capitale sénégalaise marié à un transitaire, Adja Fatou Dia est détenteur d'un train de vie que toutes personnes vivant sur terre aimeraient avoir. Enviés par tous elle prône cet air de femme comblée et épanouie devant ses hôtes ne se détachant jamais de son sourire angélique. Une manière de sauvé les apparences et caché ce côté inapparent inconnus par tous ses personnes qui l'envient sans même savoir ce qui se trame réellement derrière ce rire ravageur.
Issue d'une famille bourgeoise, elle ne s'est jamais attardée sur l'apport en nature ni même en numéraire ayant grandie dans un environnement luxueux ou tout est à portée de main. Étant la fille unique d'un architecte et d'une sage-femme, ses parents lui ont inculqué une éducation hors norme l'apprenant les principes de bases.
Une femme qui a su percé toute seule en s'activant à toujours mettre son entourage dans les meilleures conditions dotée d'une modestie sans faille.
Épouse de Souleymane Ly, directeur à la tête d'une grande entreprise industrielle détenu aujourd'hui grâce à son épouse qui c'est battue corps et âme pour l'aboutissement et la réalisation de cet empire devenu gigantesque jusqu'à mettre son héritage en péril à cause de cet amour inconditionnel et cette confiance aveugle qu'il loue à son cher époux.
Parti de rien, aujourd'hui il figure parmi les hommes les plus puissants de ce pays. Cet homme d'antan marqué au bon coin par sa piété et sa gentillesse, qui par ses qualités ont fait succombé la charmante Fatou donnant naissance à une idylle passionnante c'est totalement métamorphosé pris de haut par son changement de statut. Souleymane Ly l'homme dont il a offert son cœur sans rien attendre en retour mettant de côté les avertissements de ses parents c'est tout simplement joué d'elle et voilà la récolte de sa semence quand on refuse de se soumettre aux dires de nos parents.
Malgré toute cette souffrance qu'elle endure dans son ménage, elle s'efforce toujours de ne pas crier gare ou même ameuté ses proches de cette injustice et maltraitance dont elle est victime croyant désespérément qu'un jour ou l'autre, elle finira par retrouvé cette homme qui a su conquérir son cœur aux détriments des autres.
-toujours aussi belle et dévouée mais malheureusement force est de constaté que tu as perdue vie, tu es devenue sans vergogne, proclame jules moqueur comme elle aimait le surnommé en faisant interruption dans la chambre vêtu d'un de ses milliers de smoking qu'il adore confectionner plus attirant que jamais.
-mon amour et ta journée de travail ça c'est bien passé ?bafouille-t-elle ne voulant pas s'attardé aux dires de son époux en s'accourant vers lui pour lui prendre son cartable des mains et lui affligé son bisou
-vraiment tu m'énerve. Pourquoi tu ne te fâche jamais Adja fatou ? J'en n'ai marre de toi, tique Jules furieux en s'apercevant de l'accueil de sa femme ne jugeant point de répondre à sa réplique poignante mais s'armant toujours de son sourire angélique qui l'insupporte.
-va te douché et rattrape tes prières en attendant je réchauffe le dîner, énonce-t-elle détaché en se dirigeant vers le dressing de son mari pour sortir un ensemble décontracté, son quamis ainsi que la natte toujours sous le regard ahuri de son mari bouillant de rage face à la détermination de son épouse.
-range moi tout tes trucs de Satan et sort moi l'ensemble que j'avais acheté de Dubaï, ordonne-t-il en jetant hors du lit les affaires que sa femme avait soigneusement déposé ainsi que le chapelet comme possédé par un démon.
-mais jules regarde ce que tu fa..., dit-elle apeurée par le geste de son époux
-tais-toi ! dit-il en décrochant son téléphone en voyant le nom qui s'affiche sur l'écran de son smartphone ne se privant point de mettre la conversation en mode main libre
-Bonsoir mon beau ! Aujourd'hui je n'ai pas envie de sortir donc je t'attends chez moi, j'ai préparé un copieux dîner à l'occasion, émet une voix douce à l'autre bout du fil mettant en détresse Fatou.
-oh tes désirs sont des ordres. Tu ne sais même pas à quel point j'ai hâte de te voir, réponds jules sur le même ton passionné en jetant des coups d'œil espiègles à Fatou qui s'immobilisa net tel un statut conquis par un mal être indéchiffrable.
-d'accord mon chéri je t'attends avec impatience et passe le bonjour à ta chère fatou
-message transmis. A plus ma douce Dickel, dit-il en raccrochant son cellulaire excité comme une puce à l'idée de cette merveilleuse soirée qui l'attends aux prés de cette dernière.
-jules pourquoi moi ? Qu'est-ce-que je t'ai fait pour mériter tout ça ? demande-t-elle la voix tremblante, le visage envahie de larmes
-arrête-moi ton cinéma ! Tu ne m'es pas utile et juste pour enfanter c'est tout un problème et puis la cause génératrice est que je ne veux plus de toi, j'en n'ai marre c'est comme aller au restaurant et choisir chaque jour le même repas au finale ca deviens ennuyant.
Bref tu as entendu non ? Alors sort moi la tenue demandée on m'attend, dit-il amer en se dirigeant vers la salle de bain tout en chantonnant
Blessée et humiliée sont les adjectifs adéquats pour traduire ce qu'elle ressent à présent.
En se liant avec cet homme, elle n'aurait jamais crue qu'il lui ferait vivre l'enfer sur terre. C'est vrai qu'ils sont mariés depuis trois ans maintenant et pas l'ombre d'un bébé mais peut-elle vraiment avoir un enfant dans de pareilles conditions ?
Quand jules la courtisait, ils c'étaient promis tellement de choses, de vivre dans la fidélité et dans le bonheur mais aujourd'hui c'est comme s'il avait oublié tout ce qu'elle avait fait pour lui. Tout ce qu'elle avait sacrifié pour devenir aujourd'hui une femme au foyer se consacrant entièrement à son ménage alors qu'elle a son master en ingénieur informatique en poche.
Que faire maintenant ? Parce qu'à force de souffrir ainsi elle risque d'avoir le goitre alors qu'elle n'a que vingt-six ans.
Les paroles de son père lui vinrent en tête.
-ma fille chérie tu es le seul enfant que le bon Dieu m'a offert et nul besoin de te dire à quel point je t'aime. Je t'ai éduqué et transmis une bonne éducation et là-dessus, je suis fière de moi en voyant ce que tu es devenue. Je ne me suis jamais opposé à tes décisions parce qu'au tréfonds de mon cœur je sais que tu prends toujours de bonne décision bien réfléchie mais aujourd'hui avant d'offrir ta main à Souleymane Ly j'aimerai bien que tu analyse les faits parce qu'un mariage n'est pas un jeu et c'est quelque chose de sacré. Choisir son mari équivaudrait à choisir son destin. Je ne tolèrerai pas le divorce, ta mère doit te servir d'exemple et si ce que l'on dit est vraie, les portes du paradis lui sont ouverts parce que je ne me lasserai jamais de formulé des prières pour elle macha'allah. J'ai confiance en toi et je sais que jamais tu nous décevras, avait-il formulé religieux quand Jules lui avait fait part de son désir de me prendre comme épouse
J'ai accepté sa demande sans trop réfléchir aux conseils de papa et voilà je paie les pots cassé. En choisissant Souleymane j'ai emprunté un mauvais chemin.
Hélas je ne peux plus rien faire maintenant au risque d'honnir mes parents.
-j'ai tellement de peine pour toi avec tes larmes de crocodiles tchiip ! Émet son mari en s'habillant sur son trente et un, son smoking bleu ciel, montre Rolex au poignet n'omettant surtout pas de s'asperger de son parfum de luxe
-jules man nguay defni ?
-va te coucher c'est mieux pour toi. Fille fade ! dit-il sourire aux lèvres en capturant ses clés pour sortir de la chambre sans un regard pour épouse.
Marre de se tourmenté, elle porte son djalab en priant deux rakkas avant de demander au bon Dieu de l'aider à faire face à ses problèmes et d'ôter cette dickel de son chemin parce qu'elle est l'unique souscripteur de ses peines.
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