pendant la retraite-2

2006 Mots

— Fuir… non… Je ne m’y résigne pas. — Alors, c’est la captivité, peut-être la mort, car les Allemands sont ivres d’orgueil et de cruauté… Ils ne font pas la guerre en soldats, mais en assassins… — Ils n’arriveront jamais jusqu’ici. — Ils y seront dans quelques heures… Écoute… c’est leur canon que tu entends… Ce soir, ce sera leurs mitrailleuses… Demain… peut-être cette nuit… tu entendras leurs hurlements de triomphe, car c’est en hurlant qu’ils entrent, comme des fauves, dans les villes conquises… Et à ce moment-là, il sera trop tard… — Abandonner mon moulin, ma vieille demeure, les souvenirs de ta mère, de ton enfance, mon travail, mes biens, mes habitudes, mon pays natal, est-ce possible ? Est-ce possible ? — Nous reviendrons, père… Bientôt, ce sera la marche en avant, la victoire,

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