VII les gothas la nuit, la bertha le jour Tous les matins, Rolande et Rose-Lys lisaient anxieusement les journaux auxquels elles avaient envoyé une note concernant Pulchérie. Les jours s’écoulaient et aucune réponse ne venait. Elles connaissaient la vieille fille… Confite en des habitudes de toute sa vie, n’ayant dans la tête que le devoir de son travail quotidien, ses idées ramassées sur de toutes petites choses, ne voyant rien au delà de l’horizon qui embrassait les champs de la ferme de Marengo, Pulchérie n’avait jamais lu un journal. Ce n’était ni mépris, ni indifférence. Non. Pour elle, les journaux n’existaient pas. Même pendant les angoisses de juillet 1914, elle n’avait pas manifesté de curiosité et n’avait pas cherché à se rendre compte par elle-même. Elle se contentait d’ente


