XII la fête sanglante Le monde était dans l’attente de la grande nouvelle. L’armistice allait être signé le lendemain, 11 novembre. Sturberg partit le soir pour Paris et annonça qu’il ne serait de retour que dans la matinée, le jour suivant. Il donna ses ordres à Nicky Lariss : — Tu ne t’absenteras pas… Nicky Lariss ne répondit que par un mauvais sourire. Le hasard venait de travailler pour lui. Au courant de la nuit, il s’introduisit dans l’appartement de Sturberg. Il avait apporté avec lui tous les outils délicats dont il aurait besoin pour un travail long et minutieux… Du reste, il n’en était pas à son coup d’essai et la besogne qu’il allait entreprendre lui était familière… Il brancha ses appareils sur le courant électrique et découpa artistement la feuille de la porte de fer


