VII L’hôtel de Branefort s’illuminait du rez-de-chaussée aux mansardes. Il y avait quatre jours qu’il était habité, et à cette heure de la soirée on commençait les toilettes de bal. Grâce à cela, il y avait de la lumière partout. Au premier étage, où étaient situés les appartements de Mme de Branefort, on s’habillait en silence. Deux servantes allaient et venaient pour le service de la jeune femme, qui se complaisait dans la contemplation de sa riche toilette éparse çà et là. Quand la porte du cabinet de toilette de son mari se refermait, quand par hasard les deux caméristes disparaissaient ensemble, elle saisissait précipitamment un miroir ovale posé sur la cheminée, s’y regardait, et un demi-soupir lui échappait, et un voile d’humeur s’étendait sur ses traits. Alors, pour secouer la pen


