Chapitre Huit
Trina
C'était absolument fou. Ce sentiment d'engourdissement confortable était parti depuis longtemps. Rien ne me dégrisait plus vite qu'un animal qui se tordait et criait à la lumière de la pleine lune et qui sortait de l'autre côté en homme. Pas n'importe quel homme, mais probablement le plus beau que j'aie jamais vu, et qui avait promis de me protéger par tous les moyens nécessaires.
J'avais fait un sacré bon travail pour me protéger depuis mon arrivée en Idaho. Le refuge et tous ceux qui y travaillent - les résidents et les travailleurs. Je ne pouvais pas tout tenir longtemps. J'avais besoin d'aide. L'admettre, même à moi-même, a brûlé en moi un endroit que j'avais oublié depuis longtemps.
Mais cet homme, Ombre, se tenait au milieu de mon salon et voulait que je l'emb
