Chapitre 5

4017 Mots
Pdv de Bryan... Et voilà, nous y sommes. Ce moment que je ne pensais jamais vivre dans ma vie de loup garou est enfin arrivé. Mon âme sœur se tient maintenant devant moi et me regarde fixement. Mon regard accroche le sien et je jure que mon cœur est en train de sortir de ma poitrine. Je n'entends plus la musique qui se joue dans la pièce... Je ne vois plus toutes les personnes autour de nous... La seule chose que je perçois, c'est le son de nos deux cœurs battant à l'unisson. Si c'est ce que l'on ressent quand nous tombons amoureux, je regrette tout ce que j'ai pu dire de stupide à ce sujet jusqu'à aujourd'hui. Je donnerai tout ce que j'ai pour avoir le pouvoir de revenir en arrière et d'avoir la chance de ressentir ce sentiment bien plus tôt, mais surtout, je donnerai tout pour avoir rencontrer cette femme il y a des années. Mes yeux ne parviennent plus à quitter mon âme sœur, depuis qu'enfin, elle est ressortie de cet hôtel après une interminable attente. Sur le trajet jusqu'à la boîte de nuit, et alors que je me tenais à une distance raisonnable d'elle, afin de ne pas prendre le risque de me faire repérer par l'autre folle qui l'accompagne, je n'ai pas pu m'empêcher de mater les formes de ma belle. Elle a des hanches, ma déesse, une vraie damnation ! Bon par contre, j'avoue qu'elle porte tellement bien son short, que tous les hommes qu'elle croisait se sont permis de mater son cul ! J'ai grogné sur ces enfoirés, bien plus qu'il ne le fallait, et j'ai dû me retenir une bonne cinquantaine de fois de sortir les crocs afin de leur arracher leur carotides ! Merde, me voilà devenu aussi possessif que mon petit frère maintenant ! C'était bien la peine que je me moque de lui, cet après midi encore, pour devenir comme lui à peine quelques heures plus tard sans même avoir encore pu adresser une seule fois la parole à mon âme sœur. Oh non, la réalité me frappe de plein fouet... Je crois que je suis même devenu pire que lui ! Bon allez Bryan, reconcentre toi sur ce qu'il se passe actuellement devant toi, et assure toi qu'aucun mâle en rut ne s'approche d'elle. Je crois, non je suis même certain, que suis tombé encore plus en admiration devant cette femme quand j'ai vu sa facon de se mouvoir au rythme lent de la musique. J'ai l'impression qu'elle danse pour moi, c'est fou non ? Bon allez cette fois, j'y vais, je me lance. Tom : " Il était temps je n'y croyais plus. Je te rappelles tout de même que tu nous as fait poireauter trois heures devant un hôtel comme des gros pervers et que nous avons été à deux doigts de nous faire embarquer par les flics." Bryan : " Ce n'est pas de ma faute si la petite vieille qui promenait son chien m'a pris pour un voyeur quand elle a vu que je ne lâchais pas des yeux la façade de l'hôtel ! Je ne lui ai jamais demandé d'appeler les flics moi !" Tom : " En même temps, il faut la comprendre. Tu étais limite en train de baver à t'imaginer notre âme sœur nue. Tu m'étonnes qu'elle est eu la trouille." Ce loup est contre moi ! Et puis, il est marrant lui, pour ma défense, je ne m'attendais pas du tout à ressentir ça. Qu'est-ce qu'on doit faire quand on a une fille dans la peau ? Ne me dites pas que je vais devoir rappeler Cayden afin de lui demander des conseils tout de même ?! Si jamais j'en suis réduit à faire ça, vous pouvez être certains que ce sera un motif de moqueries de sa part jusqu'à la fin de ma vie. Tom : " Eh oh, t'es mort ?" Bryan : " Non, je réfléchis." Tom : " Alors, je te conseille de réfléchir en allant officiellement rencontrer notre âme sœur. Je n'ai pas ton temps moi !" Bryan : " Pourquoi faut-il toujours que tu ne vois que le mauvais côté des choses et que tu sois toujours aussi agressif ?" Tom : " Je ne fais pas ça !" Bryan : " Au contraire, tu le fais constamment." Il grogne dans mon esprit avant de reprendre la parole. Tom : " Bon, assez parler, vas y !" Au moment ou enfin, je m'avance d'un pas afin d'aller officiellement rencontrer mon âme sœur, son hystérique de copine réapparaît à ses côtés. Mais c'est pas vrai ! Elle compte m'emmerder jusqu'au bout celle là ou quoi ?! Je fais un pas en arrière, puis je me repositionne à ma place initiale. Tom : " Essaye de te faire discret. Je te rappelle que cette folle n'attend qu'une seule chose de nous... Accrocher notre tête au dessus de sa cheminée." Bryan : " Je sais, je sais." Je laisse mon regard poser sur mon âme sœur, tandis que l'autre psychopathe glisse quelque chose à son oreille en lui désignant un mec un peu plus loin. Si elle lui conseille d'aller voir ce mec, je m'en fous, je la bouffe ! Pour cette fille, et toutes ses copines, les loups garous sont des bêtes assoiffés de sang et cannibale par dessus le marché, et bien voilà, je leur montrerai à toutes qu'elles ont raison ! Tom : " C'est malin de dire des choses comme ça, crétin !" Pour mon plus grand bonheur, l'hystérique part rejoindre le mec, laissant ainsi la femme que la déesse m'a choisis seule. Cette dernière repart s'asseoir là où la folle et elle avaient pris place en arrivant. D'un simple coup d'œil, je m'assure rapidement que mon ennemie a bien quitter la boîte afin de ne pas risquer une balle perdue, puis enfin, je pars m'assoir à la table de mon âme sœur. Elle ne lève pas les yeux de son shot de vodka quand elle me demande Laurel : " Qui êtes vous ? Pourquoi me suivez vous ?" Sa voix raisonne comme une douce mélodie au creux de mes oreilles. Si je n'étais pas encore totalement sous le charme, c'est désormais chose faites. Bon par contre, autant ne pas passer par quatre chemins. Elle connaît déjà l'existence des loups garous, cela me fera donc gagner un temps précieux afin de me faire rapidement une place dans son cœur. Bryan : " Je pense que tu sais déjà très bien pourquoi. Tu l'as ressenti toi aussi." Laurel : " Vous vous trompez, je n'ai rien ressenti du tout !" Tom : " Notre âme sœur a du caractère j'aime ça." Bryan : " Je n'aime pas...j'adore." Je continue à regarder fixement mon âme sœur qui elle, de son côté, s'obstine à regarder son verre. Bryan : " Alors, pourquoi ne me regardes tu pas dans les yeux ? Tu as peur de ne pas réussir à te contrôler c'est ça ?" Si elle veut me sauter dessus sans attendre, qu'elle le fasse. Tant que c'est elle, moi je dis oui à tout. Laurel : " Pas du tout ! Et...et...et pourquoi vous me tutoyez ?! On ne se connaît pas vous et moi !" Bryan : " Certes, on ne se connaît pas encore et pourtant, toi et moi nous sommes liés." Laurel : " C'est impossible, vous êtes un...un...un lo..." Tom : " Oulà, elle risque de le gueuler sur la place public sinon nous n'y prenons pas garde." Je plaque aussitôt ma main sur sa si jolie bouche, m'autorisant ainsi le tout premier contact physique avec elle. Comme je m'en doutais, elle a la peau extrêmement douce. Le contact de nos deux peaux me fait ressentir tout un tas de papillons ou je ne sais quoi dans le corps. Bryan : " On va continuer cette conversation dehors si tu le veux bien. Il y a beaucoup trop d'oreilles indiscrète ici." Elle hôche doucement la tête, j'enlève donc ma main de sur sa bouche, me faisant aussitôt regretter la fin du contact de ma peau sur la sienne. Ensuite, alors que je m'attendais à ce qu'elle se débatte, ou même qu'elle crie, elle me laisse prendre son poignet dans ma main, ce qui me procure une nouvelle fois un drôle d'effet à son contact. J'ignore pour le moment toutes les sensations qu'elle me fait ressentir, puis je l'invite à se lever afin de me suivre. Je pousse des épaules, tous les mecs un peu trop proche d'elle, afin de nous débloquer un passage. Tout ce que je veux à l'heure actuelle, c'est être seul avec elle et ce, tout de suite. Nous sortons par une porte à l'arrière, puis nous nous arrêtons dans une ruelle déserte. La porte se referme, nous empêchant d'entrer à nouveau, et nous isolant ainsi du monde qui nous entoure. Je me poste face à elle sans toutefois lâcher son poignet. Cette femme est têtue, malgré notre promiscuité et notre tête à tête, elle refuse toujours de me regarder dans les yeux. Pourtant nos regards se sont croisés lorsqu'elle était sur la piste de danse et je sais qu'elle a bel et bien ressenti le lien elle aussi, alors pourquoi persiste t'elle à faire comme si ? Très bien, puisqu'elle s'entête, à moi de tout faire pour la faire tomber dans mes bras. Bryan : " Alors ma très chère âme sœur, quel est ton nom ?" Laurel : " Âme sœur ? Carrément ?" Je fais un pas vers elle, l'obligeant ainsi à reculer contre le mur. Mon torse se retrouve coller à sa poitrine tandis que je pose ma main bien à plat sur le mur derrière elle. Bryan : " Âme sœur... Grand amour... Compagne de destinée... Appelle cela comme tu veux, darling." Elle se met à rire. Et là c'est certain, je ne pourrai plus jamais m'en passer. Je jure de faire tout ce qu'il sera en mon pouvoir afin de l'entendre rire ainsi chaque jour qu'il me restera à vivre désormais. Laurel : " Je m'appelle Laurel pas darling." Laurel...j'adore ! Bryan : " Et moi, je suis Bryan Jenkins, alpha de la meute Wolfsun. C'est un plaisir d'enfin te rencontrer." Laurel : " Je ne me rappelle pas vous avoir demander votre prénom." Bryan : " Tu n'en as pas eu besoin, mais je sais que tu mourrai d'envie de le savoir." Laurel : " Vous ne doutez de rien vous." Bryan : " Quand ça concerne mon âme sœur ? Jamais." Je joue le mec sûr de lui alors que je suis un vrai novice dans ce domaine. Les femmes, je connais toutes les façons afin de leur donner du plaisir... Je connais tous les trucs pour les faire grimper aux rideaux en hurlant mon prénom... Je sais comment les séduire pour les emmener jusque dans mon lit... Mais en amour, je n'y connais strictement rien. J'ai peur de mal faire et de la faire fuir. Qu'est-ce que je ferai si jamais elle ne voulait pas de moi ? Qu'est-ce que je deviendrai ? Oh non non non, il ne vaut mieux pas que je pense à ça ! À moi de tout faire, pour que ça n'arrive pas. Sa voix me fait redescendre sur terre. Laurel : " Attendez, vous êtes l'alpha ?" Bryan : " C'est ce que j'ai dit oui." Laurel : " Alors, c'est tout bonnement impossible." Bryan : " Et dis moi, qu'est-ce qui est impossible exactement ?" Laurel : " Vous et moi. Vous êtes un...un..." Bryan : " Je suis un quoi ?" Avec ma deuxième main, j'attrape doucement son menton. Je le tiens délicatement entre mon pouce et mon index. Ses yeux sont fermés. J'approche mon visage du sien. Mes lèvres ne sont plus qu'à un léger souffle des siennes. Bryan : " Regarde moi dans les yeux et dis le moi en face. Je suis un quoi ?" Et enfin, elle ouvre les yeux. Mon cœur s'emballe tellement, que j'ai peur qu'il s'arrête. Son odeur de bonbons acidulés s'imprégne dans ma chair... Ses yeux couleurs caramels s'incrustent définitivement dans mon âme. C'est officiel, je suis foutu, je suis totalement mordus ! Le lien est définitivement établis entre nous et je dois maintenant lutter de toutes mes forces afin de ne pas la marquer dans la seconde. Je veux la faire mienne et l'aimer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Si c'est ça être amoureux, je le recommande à tous. Ce moment est sans aucun doute le plus beau et le plus incroyable de toute ma vie. Ses yeux s'agrandissent. Elle ne comprend pas ce qui est en train de se passer, ce qui est logique étant une humaine. Un instant, je prends peur. J'ai peur qu'elle panique et qu'elle me fuit, mais quand elle me sourit, je comprends qu'elle n'en fera rien. Même si elle n'accepte pas encore notre lien, elle le comprend, et c'est tout ce dont j'ai besoin à l'heure actuelle. Je la ferai tomber folle amoureuse de moi. Un jour, elle aussi elle m'aimera comme moi je suis déjà fou d'elle, j'en suis certain. Laurel : " Tu es un loup garou, et qui plus est l'alpha que tout le monde recherche, on ne peut pas." Je remarque qu'elle a abandonné l'idée du vouvoiement, ce qui me ravi. Bryan : " Pourquoi ?" Laurel : " Je suis une...une..." Je termine sa phrase à sa place Bryan : " Tu es une chasseuse, et alors ? Ce n'est pas ça qui va m'empêcher de te vouloir." Laurel : " C'est ton truc d'âme sœur qui te fais dire ça, mais sans ce lien, je suis certaine que tu ne m'aurai même pas vu." Je colle mon nez dans son cou. J'inspire son odeur. Putain, je n'ai jamais ressenti un truc aussi fort de toute ma vie ! Cette fille aura ma peau, c'est une certitude. Bryan : " Je t'aurai vu... Avec ou sans ce lien, crois moi, je t'aurai vu. Tu es absolument magnifique." Elle tente de me repousser, mais franchement, c'est sans grande conviction. Laurel : " On ne peut pas." Bryan : " Pourquoi on ne pourrait pas ?" Laurel : " Tu le sais, je dois te tuer. Ma cousine te chasse depuis des mois." Ah, c'est la cousine l'autre harpie. C'est bizarre, je ne trouve aucun trait de ressemblance entre elles. Mon âme sœur est magnifique tandis que l'autre est plutôt quelconque. Je la lâche à regret, puis je recule de deux pas. J'écarte ensuite les bras, puis je lui dis avec l'air le plus sérieux du monde. Bryan : " Alors, tues moi." Laurel : " Quo...quoi ?" Bryan : " Si je dois être tuer par quelqu'un de ton clan, je préfère sincèrement que ce soit par toi." Laurel : " Tu...tu n'es pas sérieux ?" Bryan : " Au contraire, je n'ai jamais été aussi sérieux de toute ma vie. Je suis déjà fou de toi, mais visiblement, tu ne veux pas de moi, alors tues moi." Laurel : " Je ne vais pas te tuer !" Bryan : " Pourquoi pas ? Ça a l'air d'être la seule chose que tu veuilles de moi, alors fais le." Laurel : " Est-ce que tu es toujours comme ça ?" Bryan : " Comme quoi ?" Elle fait un rapide geste de la main dans ma direction. Laurel : " Comme ça ! À décidé pour les autres ce qu'ils doivent faire ou non !" Je souris en entendant ce qu'elle vient de me dire tout en croisant mes bras sur mon torse. Bryan : " Donc, tu ne veux pas me tuer ?" Laurel : " Raaaa, tu es agaçant !" Je refais les deux pas qui nous séparer, puis je me colle à nouveau à elle. Bryan : " Disons que je suis ton âme sœur agaçant alors." Laurel : " Âme sœur, c'est un peu trop quand même je trouve. Nous ne nous connaissons pas." Bryan : " Je te l'ai déjà dit, appelle cela comme tu veux." Laurel : " On ne connaît rien l'un de l'autre." Bryan : " Alors, pose moi tes questions, je suis un vrai livre ouvert." Laurel : " Je ne vais pas te poser des questions comme ça en plein milieu d'une ruelle sordide." Je jette un coup d'œil à la rue qui nous entoure. C'est vrai qu'il y a mieux comme lieu de premier contact. Tom : " Comment loupez son premier rencard avec son âme sœur en dix leçons par Bryan Jenkins." Bryan : " Elle et moi, nous ne sommes pas en rencard, nous sommes en première rencontre officielle." Tom : " Super ! Dans une ruelle dégueulasse et qui pue la pisse !" Maintenant qu'il le dit, c'est vrai que ça sens les urines. Je suis vraiment un enfoiré d'entraîner mon âme sœur ici ! Je devrai lui offrir la lune et au lieu de ça, je lui offre une ruelle ou je suis certain, des dizaines de femmes se sont faites assassinés ! Bryan : "J'ai une idée." Laurel : " Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que je ne vais pas aimer ?" Mon âme sœur peut être vexante. À retenir pour l'avenir. Bryan : " Voyons nous demain soir. Je t'invites à dîner." Laurel : " Im.po.ssible." Voir même très vexante ! Bryan : " Pourquoi tu dis ça à chaque fois ?" Laurel : " Deux choses !" Bryan : " Tu es une femme, je suis un homme." Laurel : " Non, tu es un loup et je suis une chasseuse." Bryan : " C'est secondaire tout ça." Laurel : " Tu ne connais pas ma famille." Bryan : " Et tu ne connais pas la mienne." Laurel : " Ma famille déteste ceux de ton espèce." Bryan : " Et mes frères sont de vrais psychopathes." J'exagère, oh, à peine. Laurel : " On ne pourra jamais vivre une histoire toi et moi. Ils ne laisseront jamais ceci arriver." Bryan : " C'est parce qu'ils ne me connaissent pas encore. Quand ils me rencontreront, ils m'aimeront." Laurel : " J'en doutes. Ma grand-mère est..." Je la coupe Bryan : " Toutes les mamies m'adorent." Tom : " Sauf celles qui menacent d'appeler les flics en te voyant rôder autour d'un hôtel." Bryan : " Ça, sa reste entre nous." Laurel : " Ce ne sera pas le cas de ma grand-mère. Et pourquoi on parle de ça déjà ?" Bryan : " Parce que je veux t'inviter à dîner. Donc, c'est un oui ?" Laurel : " C'est un, je vais y réfléchir." À nouveau, je pose mon nez dans son cou, et j'inspire. Oh, et puis merde, je ne tiens plus ! Je pose mes lèvres sur son cou, puis j'y dépose un b****r. Je la sens frissonner contre mes lèvres. Je lui dis d'une voix rauque Bryan : " Alors c'est un oui ?" Elle penche légèrement la tête sur le côté. Mes lèvres sont maintenant près de son oreille Laurel : " C'est un peut-être." J'attrape son lobe entre mes dents, puis je le tire légèrement. Le pire c'est qu'à force de jouer avec le feu, j'ai bien peur de ne pas réussir à m'arrêter. Vous savez ce que l'on dit... Quand on joue avec le feu, on se brûle. Ma raison est à deux doigts de se barrer quand je l'entends gémir. Bryan : " Et maintenant ?" Laurel : " Tu as gagné, c'est un oui. Je viendrai dîner avec toi." Je m'écarte à nouveau avant de ne plus en être capable. Je sors mon téléphone de ma poche. Au passage, je vois que j'ai cinq appels en absence de Mickey, trois de Savannah, et deux de Parker. Et une bonne dizaines de textos. Ils vont me tuer ! J'étais censé rentrer depuis au moins cinq heures et j'ai oublié de les prévenir. Tant pis, je les gérerais plus tard. Je vais sans perdre une minute dans mes nouveaux contacts. Bryan : " Donne ton numéro." Laurel : " Pourquoi faire ?" Bryan : " Si tu préfères, je viens directement taper à ta porte le jour de notre rencard. Je serai ravi de rencontrer ton affreuse grand-mère. Mais, je ne suis pas sûr qu'elle m'accueille à bras ouverts." Laurel : " Tu ne sais même pas où j'habite." Bryan : " Tu habites chez les Hooper non ?" Laurel : " Comment tu sais ça ?" Bryan : " Tu l'as dit, ta famille essaie de me tuer depuis des mois, alors, je me suis renseigné. Il faut toujours connaitre ses ennemis." Laurel : " Bon, okay, tu sais où j'habite." Bryan : " Alors, tu me donnes ton numéro ou je viens directement te chercher chez toi ?" Heureusement pour moi, elle préfère me donner son numéro. Je vous avoue que je me serai mal vu taper à la porte. Je n'en serai jamais ressorti vivant. Alors que nous terminons tout juste d'échanger nos numéros de téléphone, et que j'enregistre son contact sous le pseudonyme de mon âme sœur, le sien se met à sonner signant ainsi la fin de notre intermède. Je n'ai pas envie que ça s'arrête maintenant, mais je sais aussi que je n'ai pas le choix et que je vais devoir la laisser partir ce soir. Je sais aussi que dès demain, elle aura de mes nouvelles. Elle est f****e elle aussi maintenant. Elle n'arrivera jamais à se débarrasser de moi, elle a laissé passer sa chance. Elle me montre son téléphone ou est inscrit le prénom de Maria. Laurel : " C'est ma cousine. Je dois décrocher ou elle va s'inquiéter." Je vous traduis, il s'agit de la folledingue ! Laurel : " Oui Maria..." Avec mon ouïe j'entends toutes leurs conversations même si le haut parleur n'est pas enclencher. Je sais que je ne devrais pas, mais je n'y peux rien, je n'ai aucune confiance envers cette cousine ! D'après ce que je comprends, la folle est revenue dans la boîte car le mec qu'elle s'était trouvé pour la soirée était un nul et qu'il l'a planté dès qu'elle l'a sucé et qu'il a joui. Elle ne cesse de se plaindre qu'il avait une petite bite et qu'elle regrette d'avoir laisser en plan mon âme sœur pour un type pareil. C'est bien une conversation de nana ça ! Ma belle âme sœur me jette un rapide coup d'œil. Vous croyez qu'elle se doute que j'écoute leurs conversation ? Laurel : " Je t'attends devant l'entrée. J'ai été prendre l'air. Tu me raconteras tout ça de vive voix." Elle raccroche Laurel : " Bon, je vais devoir y aller." Bryan : " J'avais compris." C'est plus fort que moi, il faut que je me mette à bouder. Je ne supporte pas l'idée que mon âme sœur puisse partir loin de moi. Elle me regarde en fronçant les sourcils Laurel : " Qu'est-ce que tu as ? Pourquoi tu fais cette tête ?" Bryan : " Pour rien." Laurel : " Okay. Bon, et bien, salut." Elle commence à partir... Quoi !? Comme ça ?! Non, non, non, non ! Bryan : " Laurel !" Elle s'arrête, puis se retourne. Je fais en quelques enjambées les mètres qui nous séparer déjà. J'attrape son visage en coupe entre mes mains, puis je pose délicatement mes lèvres sur son front. L'un comme l'autre fermons les yeux à ce contact. J'ouvre à nouveau les yeux, puis je cherche les siens. Elle les ouvre et me sourit Bryan : " À demain mon âme sœur et fais très attention à toi." Laurel : " À demain Bryan." Je la laisse partir, puis je repars de mon côté, en direction de ma camionnette toujours garé devant le hangar de Paulo. En passant devant l'entrée de la boîte, je prends garde à éviter la cousine, juste au cas ou. C'est officiel, je suis amoureux et bordel qu'est-ce que ça fait du bien...
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