Chapitre 5

4100 Mots
Pdv de Débra... Deux jours sont passés depuis la venue de ce fameux Blake à la demeure familial et depuis, je n'ai toujours aucune nouvelle de cet alpha qu'il était censé convaincre de venir jusqu'ici. À mon avis, il s'agissait simplement de paroles en l'air. Et de toute façon, j'espère bien n'avoir plus à faire ni à l'un ni à l'autre ! Je déteste les loups, ils m'insupportent au plus haut point. Je les trouve bien trop imbus de eux mêmes, bref, je ne pense déjà presque plus à cette rencontre, j'ai actuellement d'autres chats à fouetter...ou plutôt d'autres petits loups en pleine crise de puberté à remettre à leurs places ! Je regarde méchamment ce loup qui m'agace depuis trois ans maintenant et qui, malgré mes nombreuses menaces, continue à persécuter la gente féminine. Cette fois, c'est certain, je vais me le faire ! Je me fraye un passage au milieu de toute cette testostérone, en jouant du mieux que je peux des coudes, puis une fois arrivé à destination je tapote sur l'épaule de ce loup garou hautement agaçant. Débra : " Lâche la Adam !" Cet abruti se tourne, afin de me regarder des pieds à la tête. Sachez que je n'apprécie pas du tout sa façon de me regarder ! Est-ce que j'ai l'air d'un morceau de viande moi ?! Non ! Alors qu'il évite de me regarder comme si j'étais totalement nue et offerte devant lui ! Adam : " Attends ton tour Higgins ! Aujourd'hui, je m'occupe de ta copine !" Abruti de loup ! Débra : " Je te préviens Adam, si tu n'enlèves pas ta main d'ici trente secondes, je te broie les testicules !" Il se met à sourire comme le con qu'il est. Le pauvre si il savait que je ne plaisante pas, il ferait moins son malin, c'est moi qui vous le dit ! Son pote, qui apparament est un peu plus intelligent que lui, tente de le raisonner. Luke : " Fais ce qu'elle te dit Adam. Tu ne la connais pas, elle va vraiment le faire." Débra : " Écoutes le, il sait de quoi il parle !" C'est vrai... Cet imbécile a tenté de me tripoter l'an dernier lors d'une soirée. Je lui ai demandé plusieurs fois de me laisser tranquille mais il a insisté, alors ni une ni deux, je lui ai fait disparaître la langue. Olala mon dieu, que c'était jubilatoire. Le mec a paniqué quand il a senti qu'un élément essentiel avait disparu de sa bouche. Il pleurait en se roulant par terre...bref, la totale. Je l'ai laissé une bonne heure dans cet état, histoire qu'il comprenne bien que quand une fille lui dit non c'est non, avant d'enfin faire réapparaître sa sacro sainte langue. Après cet épisode, il ne m'a plus jamais emmerdé. Au moins avec lui, j'ai la paix ! À mon avis, il n'a jamais raconté ça à son pote, sinon ce dernier ne serait pas en train de tenter de tripoter Charlotte actuellement. Il continue toujours avec ses mains baladeuses et moi, ça me mets le démon. Okay, cette fois, il l'a bien cherché ! Je commence à recroqueviller tout doucement mes doigts sur eux mêmes comme si je tenais fermement quelque chose dans ma main, en l'occurrence pour le coup, se sont ses testicules. Il lâche aussitôt Charlotte, puis il place sa main sur son entrejambe en tombant à genoux. Il hurle Adam : " Ah puuutaaainnn ! Qu'est-ce...qu'est-ce que tu me fais ?!" Je m'accroupis à ces côtés, tandis qu'une foule compact d'élèves vient encore s'agrandir autour de nous, afin de pouvoir admirer comme il se doit la scène qui se joue actuellement sous leurs yeux. Je lui dis d'un ton très froid, et en prenant bien soin de lui montrer ma main qui broie une masse invisible. Débra : " Je ne t'avais pas prévenu que je te broierais les testicules si tu ne la lâchais pas ?" Je mime de réfléchir en mettant mon index de ma deuxième main sous mon menton Débra : " Si, si, je suis certaine de t'avoir dit, je cite... Je te préviens si tu n'enlèves pas ta main d'ici trente secondes, je te broie les testicules ! Tu te souviens ou non ?" Il geint de plus belle, tandis que ses yeux prennent une teinte très foncés. À mon avis, son loup aimerait bien me sauter à la gorge. Ah, ces loups, tous les mêmes... Ils sont tellement prévisible et pathétique. Je recroqueville encore un peu plus mes doigts, il hurle de plus belle en appuyant très fort maintenant ses deux mains sur son entrejambe. Débra : " Je te conseille fortement de contenir ton loup, si tu ne veux pas qu'il y est d'autres blesser." J'ajoute à voix basse Débra : " Hormis toi bien entendu." Adam : " Sa...salope !" Je lui désigne d'un geste rapide les personnes tout autour Débra : " Oh allez, ne déçois pas ton public. Comporte toi comme le puissant loup que tu es, et puis arrête de pleurer, tu fais pitié à tes fans." Il est à deux doigts de tomber dans les pommes et moi, je suis à deux doigts de le rendre impuissant à vie. Je vis actuellement le paradis sur terre. Malheureusement, une voix tonne parmis la foule, m'obligeant à relâcher ma prise sur ce pervers. Mince, j'y étais presque cette fois ! ..... : " Qu'est-ce qu'il se passe encore ici ?!" Tout le monde s'écarte et le doyen de l'université en personne apparaît devant ma victime, toujours à terre, et moi. Et re mince ! Doyen : " Higgins ! Clarkson ! Dans mon bureau !" À sa place, je l'enverrai plutôt à l'infirmerie, mais bon, ce n'est que mon avis. Luke, et un autre un peu plus discret que ces deux potes, Slater je crois, aident Adam à se remettre debout. Une fois debout sur ses pieds, ce dernier me balance un regard noir Adam : " Je te garantis que tu me le paieras ! C'est très loin d'être terminé cette fois !" Je lui fais un clin d'œil en souriant de toutes mes dents. Débra : " J'ai hâte de voir ça chéri." Et bien entendu... Doyen : " J'ai dit dans mon bureau ! Maintenant !" Qu'ils sont agressifs dans cette école ! Adam disparaît à la suite du doyen, maintenu fermement par ces deux acolytes. Et moi ? Oh moi avant de suivre le doyen comme un bon petit toutou, je dois m'assurer que mon amie va bien. Je vous fais le topo... J'ai peut être vingt deux ans, mais je poursuis toujours mes études. Je sais, je suis censée reprendre le flambeau et cetera, et cetera... Mais comme vous le savez, vu que cette vie ne m'intéresse pas, j'ai choisi de faire de longues études, le temps du moins de savoir quoi faire de ma vie. Donc voilà, je suis en dernière année de gestion et communication. Sur le coup, je voulais faire médecine, mais ma mère m'a sorti qu'avec mes dons, ce n'était pas nécessaire, car d'après elle, j'ai le don naturel de guérison. Je n'ai encore rien guéri de ma vie, mais bon, si elle le dit c'est peut-être vrai, même si j'ai de gros doutes à ce sujet. Ensuite, j'ai voulu faire avocate et encore une fois, elle m'a dit qu'avec mes dons, ce ne serait pas équitable car je pourrais faire avouer n'importe quoi à n'importe qui. Par dépit, je me suis rabattu sur la gestion et la communication, mais cette fois, je l'ai dissuader de me dire quoi que ce soit. Bon oui, elle a tout de même voulu m'inscrire dans une école ou le monde surnaturel n'est pas ignoré. Il y a donc de toutes les espèces ici... Adam et ces potes, tentent de régner en maître sur le bahut, mais c'est sans compter sur les vampires qui leur mènent la vie dure. Nous avons également une bonne poignée de sorciers, qui adore placer des sorts ici et là afin de se faire respecter un minimum. Et à côté de ça, il y a les humains pur jus, mais qui sont tout de même en grandes majorités. En Pennsylvanie, le monde surnaturel n'est pas ignoré des humains, au contraire, tout le monde est au courant de l'existence des métamorphes et autres, mais personne ne dit rien. Cette connaissance ne dépasse pas l'Etat par contre. En dehors de la Pennsylvanie, je sais que les êtres surnaturels vivent tous cachés ou au milieu des humains mais sans jamais révéler leurs véritables identités pour des raisons de survie. Je suis bien contente de vivre ici et pas ailleurs, c'est moi qui vous le dit ! Pour en revenir à moi et à mon école, au milieu de toutes cette ribambelles de gens hautement différent, il y a ma meilleure amie et moi. Charlotte, une humaine et moi la sorcière. Elle se décolle du mur sur lequel elle était toujours appuyé depuis le début de l'altercation. Charlotte : " Merci." J'attrape son visage entre mes mains, puis je m'empresse de vérifier qu'elle n'a pas de marques ou je ne sais quoi. Après tout, je ne sais pas depuis combien de temps il la retenais entre ces griffes. Débra : " Il ne t'a pas fait de mal ?" Charlotte : " Non, tu es arrivée à temps. Heureusement que tu étais à l'heure pour une fois." Oubliez ce que vous venez tout juste d'entendre, et le fait que je sois constamment en retard, ça n'a pas d'importance. Débra : " Qu'est-ce qui s'est passé ?" Charlotte : " Ce connard d'Adam m'a sauté dessus dès que j'ai passé la grille. Il m'a dit qu'en attendant qu'il trouve son âme sœur, il avait envie de s'amuser avec moi." Débra : " Ce mec, ce n'est pas un loup, c'est un gros porc ! J'aurais dû le transformer en cochon !" Elle rit à ma dernière remarque Charlotte : " Et le pire, c'est que tu en serai tout à fait capable." Je m'assure une dernière fois qu'elle est indemne, puis je m'accroche à son bras, et nous commençons à marcher Débra : " Bon allez viens, tu vas m'attendre devant le bureau pendant que je me fais tirer les oreilles par le doyen." Charlotte : " Je viens carrément avec toi dans son bureau ! Si, tu as des problèmes c'est entièrement de ma faute !" Débra : " Ce n'est pas de ta faute, c'est de la faute à ce loup débile !" Charlotte : " Tu n'aimes toujours pas les loups ?" C'est pas que je ne les aime pas, c'est que je ne les supporte pas ! J'en connais peu, mais justement, le peu que je connais sont insupportables au possible ! Le Blake là, s'en étais un aussi, je l'ai ressenti.. Mais il n'y avait pas que ça...il y avait autre chose, autre que la sorcellerie, j'en suis certaine. C'était peu détectable, mais ça l'était tout de même. Enfin bon, c'était aussi un loup et il était lui aussi insupportable comme tous ces congénères ! Je réponds à mon amie qui attend toujours une réponse de ma part. Débra : " Jamais de la vie ! Et si ils sont tous comme lui, crois moi bien que je vais continuer à les éviter comme la peste !" Cinq minutes plus tard, nous arrivons devant le bureau du doyen. Luke et Slater attendent bien gentiment sur les chaises dans le couloir. Je m'apprête à frapper à la porte quand je suis interrompu par Luke Luke : " À ta place j'irai seul, ton humaine n'est pas la bienvenue." J'envoie un regard mal aimable à ce mec qui, je vous le dis, était beaucoup plus intéressant quand il n'avait plus sa langue, avant de lui répondre Débra : " Mon humaine comme tu dis s'appelle Charlotte, tâche de t'en souvenir à l'avenir, j'en ai marre d'avoir à me répéter avec ceux de votre race." Il grogne, mais se garde bien de me répondre. Je tourne la tête vers Charlotte et sa longue chevelure blonde. Cette fille est aussi blonde que mes cheveux sont noirs. Ses yeux sont verts, tandis que les miens sont marrons foncés. Elle est plus petite que moi d'un bond dix centimètres. Entre nous deux, c'est elle la gentille, alors que moi je suis clairement la plus méchante. Elle est très sociable et veut faire confiance à tout le monde, tandis que moi, je suis carrément antisociable et je ne fais confiance à personne, à part elle bien entendu. Nous sommes deux exacts opposés et pourtant, elle est ma meilleure amie depuis le collège, comme quoi. Débra : " Restes là, je n'en ai pas pour longtemps." Charlotte : " Mais non, je dois expliquer au doyen ce qu'il s'est passé !" Débra : " Ne t'en fais pas, il ne va rien me faire. Je te rappelle quand même que ma mère est l'une des principales donatrice de sa précieuse école." Oui je sais, je suis une enfant privilégiee. Avant qu'elle n'est le temps de répondre quoi que ce soit, je frappe à la porte, puis je m'engouffre directement dans le bureau en prenant bien soin de refermer la porte derrière moi. Le doyen me balance un regard noir. Doyen : " Vous daignez tout de même nous honorez de votre présence Mademoiselle Higgins ?!" Je prends place sur l'une des chaises de son bureau, avant même qu'il ne m'invite à le faire. Malheureusement en prenant cette place, me voilà assise juste à côté de mon pire ennemi...Adam Clarkson en personne ! Ce mec je ne le supporte vraiment pas ! Il me pourrit mes années d'études avec sa seule présence ! Je sais que je vous l'ai déjà dit, mais je le répète, je déteste les loups garous ! Je sors mon plus beau sourire hypocrite pour répondre au doyen. Débra : " Vous m'avez ordonner de venir dans votre bureau, ce n'est pas comme si j'avais vraiment eu le choix." Doyen : " Est-ce que l'un d'entre vous peut m'expliquer ce qu'il s'est encore passé entre vous ce matin ?! Pas un jour ne passe sans que je n'entende parler de vous deux !" Débra : " Il a agressé l'une de mes camarades !" Cet abruti de loup se redresse vivement sur sa chaise. Zut, il n'a plus l'air d'avoir mal à ces bijoux de famille ! J'aurai vraiment dû y aller plus fort. Si j'avais pu aller au bout de ma démarche, il se tordrait toujours de douleurs à l'heure qu'il est, croyez moi ! Adam : " Elle ment ! Charlotte et moi nous nous amusions quand elle est venue m'agresser tout simplement parce qu'elle est jalouse !" Les bras m'en tombent... Je tourne vivement la tête vers ce loup au physique avantageux, comme tout loup qui se respecte, mais au cerveau pas plus gros qu'un pois chiche. Débra : " Jalouse de qui ?! De toi ?! Ouvre les yeux mon gars, tu es aussi insignifiant pour moi qu'une colonie de fourmis !" Adam : " Espèce de..." Le doyen frappe sèchement sur son bureau Doyen : " Assez ! Je n'en peux plus de vous deux ! Si les choses ne s'améliorent pas, je vais devoir prendre des mesures radicales ! Vous n'êtes pas indispensables au bon fonctionnement de notre école !" Euh...il oublie qui la subventionne son école ou quoi ?! Adam, quand à lui, se lève de toute sa hauteur et toise le doyen avec une voix que je n'avais encore jamais entendu jusqu'à maintenant Adam : " Ne me menaçez pas !" Doyen : " Je...je..." Adam : " Menacez moi encore une fois et vous le regretterez !" Il se tourne ensuite vers moi et me pointe méchamment du doigt Adam : " Et toi... Je te l'ai dit, c'est très loin d'être terminer cette fois !" Menacez un mec de lui broyer ses testicules et voyez ce que vous obtenez...un loup garou furieux, mais si il croit réellement me faire peur avec ces menaces à deux balles, il me connaît très mal. Débra : " Je tremble de peur." Puis juste comme ça, il sort en claquant la porte derrière lui sans que le doyen ne puisse plus ajouter quoi que ce soit. Vous voyez, c'est ça le problème... Le doyen n'a aucune autorité sur les élèves de cette école. Même si il essaie d'hausser le ton, une fois ou deux, il se fait vite remettre à sa place par ces propres élèves. Il faut dire que ce n'est qu'un humain... Qu'est-ce qu'il pourrait bien faire contre tous ces êtres surnaturels ? Je regarde à nouveau le doyen qui a perdu toutes couleurs Débra : " Ça va Monsieur ?" Doyen : " Vous...vous pouvez sortir Mademoiselle Higgins." Et voilà, il a fallu que l'autre abruti lui sorte sa voix venue d'outre tombe, pour que le doyen ravale toute sa verve. Désespérant... Dans tout les cas, vu que mon cas n'est plus sur la sellette, je m'empresse de sortir à mon tour avant que le doyen ne reprenne ses esprits et qu'il ne recommence à me prendre la tête. Je retrouve aussitôt Charlotte qui m'attend toujours sur l'une des chaises du couloir. Quand elle me voit, elle se lève et vient à ma rencontre Charlotte : " Alors ? Qu'est-ce qu'il t'a dit ?" J'hausse les épaules tout en partant vers les couloirs donnant sur les différentes salles de cours. Débra : " Pas grand chose. Adam a joué son mâle alpha, ça l'a calmé direct." Charlotte : " Sérieux ?" Débra : " C'est ça les loups, ça fait leurs voix de bonhommes et voilà." Nous nous arrêtons devant les casiers. Des casiers sont attribués aux dernières années, pour les autres, ils se débrouillent. J'ouvre le mien quand je sens un courant d'air dans mon dos, pas besoin de me retourner, je sais déjà de qui il s'agit Débra : " T'étais où ce matin Cole ? Je ne t'ai pas vu quand je me suis réveillé." Il embrasse mon cou Cole : " J'avais rendez vous avec mon père et là, j'avais envie de te voir." Charlotte : " Bonjour à toi aussi Cole." Cole : " Hum, ouais salut Carole." Elle claque vivement la porte de son casier Charlotte : " C'est Charlotte !" Ces deux là ne s'apprécient pas et ce, depuis le tout début. Cole n'apprécie pas son statut de simple humaine tandis que Charlotte ne le sens carrément pas, ce qui est très étonnant venant d'elle, car comme je vous l'ai dit un peu plus haut, Charlotte aime tout le monde en règle générale. Je le redis, de nous deux, c'est moi la méchante pas elle. Je me tourne afin de faire face à mon fiancé et de façon à ce que celui ci soit de dos à ma meilleure amie. Débra : " Qu'est-ce que tu fais là ?" Il noue ses mains derrière ma taille, tandis que je vois au même moment Charlotte lever les yeux au ciel Cole : " Je te l'ai dit, j'avais envie de te voir." Débra : " Du coup, tu es venu te mêler aux pauvres petits étudiants, comme c'est mignon." Cole : " À une étudiante simplement, les autres ne m'intéressent pas." Charlotte mime des hauts de cœurs dans son dos. Je me retiens de rire en la voyant faire. Débra : " Je n'ai pas le temps de te parler, les cours vont bientôt commencer." Je la vois regarder sa montre Charlotte : " Euh, en faites... Ils ont déjà commencés depuis dix minutes." Je regarde tout autour de nous. Maintenant qu'elle le dit... Débra : " Ah c'est pour ça qu'il n'y a plus personne dans les couloirs." Charlotte : " Du coup, on y va ?" Débra : " Tu as entendu Cole, le devoir m'appelle." J'embrasse brièvement mon fiancé sur les lèvres, mais visiblement, ce n'est pas assez, car il place sa main derrière ma nuque et rapproche à nouveau mon visage du sien. Il colle ses lèvres aux miennes, et je le laisse mener la danse, vu qu'il aime avoir le contrôle. Nous nous décollons quand nous entendons Charlotte se racler la gorge Débra : " Désolée Cha." Cole : " Je peux dormir chez toi ce soir ?" Débra : " Encore ?" Je le vois froncer les sourcils. Je n'aurais peut-être pas dû sortir ça comme ça, mais en même temps, j'ai pris mon propre appartement pour avoir mon intimité, mais j'ai l'impression qu'il est tout le temps là. Dans trois mois, nous serons mariés, j'aimerais bien avoir un minimum d'indépendance d'ici là. Cole : " Comment ça encore ?!" Débra : " Tu as dormis chez moi hier soir et ce soir je voulais passer une soirée tranquille devant un bon film avec Charlotte. C'est ce qu'on a prévu depuis plus d'une semaine. Pas vrai Cha ?" Je la prends à parti, je sais, ce n'est pas cool, mais il y a des moments dans la vie ou nous n'avons pas le choix et je vis actuellement l'un de ces moments. Charlotte : " Euh...oui, oui, c'est vrai. On a prévu de regarder un bon vieux film en se gavant de pizzas et de glaces." Débra : " Tu vois ?" Cole : " Et pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant ?" Débra : " On a pas eu le temps de trop parler quand tu as débarqué hier soir." C'est vrai... Il avait sitôt mis un pied dans mon appartement qu'il m'a sauté dessus. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, j'étais déjà nue dans ses bras. Quand j'y penses, Cole et moi ne partageons pas grand chose excepté le sexe. Okay le sexe avec lui est plutôt cool, mais j'aimerai aussi pouvoir discuter avec lui de temps à autre, et pas juste me retrouver les jambes écartés dès que nous sommes dans la même pièce. Je fronce les sourcils quand je réalise Débra : " C'était quand la dernière fois que nous avons parlé tous les deux ?" Cole : " Qu'est-ce qu'on est en train de faire là ? On parle non ?" Débra : " Je te parle d'une vraie discussion, comme tous les couples." Cole : " Mais nous, nous ne sommes pas comme tous les couples Deb'." Débra : " Et bien dès aujourd'hui ça va changer toi et moi. À partir de maintenant, plus de sexe entre nous." Cole : " Quoi ?! Tu veux ma mort ?" Débra : " Oh ça va, tu survivras. Alors voyons nous demain soir. On sortira au resto." Cole : " Et après je dors chez toi alors ?" Débra : " Non, on ira juste dîner, tu me raccompagneras comme le bon gentleman que tu es, puis tu rentreras chez toi." Il pose son front sur mon épaule en soufflant Cole : " Pour dormir seul dans mon lit ?" Débra : " Ça vaudrait mieux pour toi oui." Il soupire deux fois plus Cole : " Je confirme tu veux me tuer." Je lui tapote gentiment la tête Débra : " Bon allez, on se voit plus tard. Maintenant c'est un quart d'heures de retard que nous avons Charlotte et moi par ta faute." Je m'échappe en compagnie de Charlotte, avant qu'il n'essaie encore de me retenir. Tout en nous hâtant vers notre amphi, elle me dit Charlotte : " Quand je pense que tu es censé te marier avec lui dans trois mois... Tu es sûr que c'est vraiment ce que tu veux ?" Débra : " Je vais être honnête, je ne le souhaite pas particulièrement, mais je vais le faire." Charlotte : " Pourquoi ?" Débra : " Parce que si ce n'est pas lui, ce sera un autre." Charlotte : " Je ne le sens pas ce type." Débra : " Je sais mais tu t'inquiètes pour rien, Cole est un gentil." Nous arrivons enfin devant la salle. Un coup d'œil sur ma montre, et c'est officiel, on a vingt minutes de retard. Nous entrons en catimini dans le fond de la salle ou nous nous asseyons au dernier rang. La chance est de notre côté, le prof n'a rien vu. Nous sortons ensuite nos affaires de cours, puis c'est parti pour une très longue journée d'études sans aucune nouveauté et ou j'espère plus aucun loup ne viendra me chercher des histoires...
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