Lila 1-2

2160 Mots
8h12, j’appelai le bureau du PDG. Celui-ci ouvrir les portes a distance sans même prendre la peine de me répondre. Je suppose donc que personne d’autre n’arrive pour le moment. Un agent de sécurité arriva dans le hall au même moment que je passais le seuil d’entré du bâtiment. -Mlle Lyne, Mr Corzier vous attend dans son bureau, l’ascenseur est juste ici, voici un café pour vous. Souhaitez-vous du sucre ? -Non merci. Depuis quand les agents de sécurité son invité à accueillir aussi chaleureusement ? -C’est un ordre de Mr. Un café permet de préparer l’esprit avant de se mettre au travail pour celui qui en est accro, se sont ses paroles. -C’est fort gentil mais je ne prends que du chocolat. J’accepte malgré tout ce café. Je pense pouvoir trouver le bureau de Mr ne vous inquiéter pas. -Bien Mlle, bonne réunion. Il laissa la porte de l’ascenseur se refermer devant lui me laissant seul pour la monté des 8 prochains étages. Cela fut relativement rapide et je débouchai directement sur un bureau. En vue de la plaque devant celui-ci, il semble appartenir à Julien. La porte en verre juste derrière laisse apparaitre un homme assis avec une tasse à la main. Impossible de se tromper. Je fis quelques pas mais il me repéra rapidement. -Mlle Lyne, entré … très jolie votre foulard même si je suis surpris, il ne va pas forcement avec votre tenue. -Mon foulard ? Je baissai mon regard sur moi et aperçu le fameux foulard. -Flute j’ai oublié de lui laisser, quelle idiote je fais. -Oh il n’est donc pas à vous ? Vous ne portez donc pas de vêtement enfantin, je suis rassurer. -Dois-je comprendre que vous n’avez pas d’enfant ? Il se stoppa immédiatement dans ses gestes avant de me regarder dans les yeux. -Je m’excuse, j’ignorais que vous étiez mère. -Oh, j’en conclus également que les CV de vos employés ne sont pas arrivé jusqu’à vous. Mais peu importe que je porte ou non des vêtements enfantin, je ne suis pas ici pour vous présenter ma garde de robe. -Oui effectivement. Installez-vous. Il désigna le siège face à lui où je m’installai avant de lui tendre le dossier concernant le bâtiment où nous travaillons actuellement. Je me lanca sans l’attendre dans une présentation plus précise de la situation. -L’année dernière, une inspection du bâtiment a été effectué. Suite à celle-ci, les retours ont été simples à comprendre. Des remises aux normes doivent être effectuées pour poursuivre notre travail mais nous sommes en location. Dans la foulé j’avais contacté notre propriétaire pour lui en parler et voir avec lui s’il avait été mis au courant. Celui-ci était fermé à toute discussion possible alors que c’est son devoir de propriétaire. Je me suis donc retourné vers notre ancien patron qui a estimé que de tel travaux n’étaient aucunement utile pour notre travail et quand aucun cas c’était à nous de faire quoi que ce soit. Donc bien sur, rien n’a été fait. Dans nos locaux nous accueillons tous les jours 125 employés permanents et tous les jours nous accueillons des auteurs et autres clients. Les accès ne sont plus aux normes, les issues de secours ne le sont plus également. Et nous manquons de place. Voilà les 3 principaux points qui me dérangent. -Bien. Dans cette situation 2 points sont à retenir. Le premier, le propriétaire est fermé à toute discussion donc la solution est très simple. Le second point est celui auquel vous n’avez pas pensé mais moi si. Votre lieux de travail accueille nombreux de vos client et aujourd’hui vous faites partis du groupe Corzier. Vous ne reflétez pas l’image que l’on attend de mes entreprises. Si je vais dans votre sens de logique, je serais également d’avis de déménager votre entreprise mais un problème se pose. Dans les quartiers aux alentour, pas un seul des bâtiments à vendre ou à louer ne remplis mes critères. -Je vous demande pardon ? Vous êtes en train de me dire que vous n’allez rien faire parce que vous n’avez pas trouvé le bâtiment qui vous convient parfaitement à vous et à l’image de votre empire ? -Non pas exactement. Vous devez changer de bâtiment mais nous devons rester dans le périmètre raisonnable de vos bureaux actuels pour ne pas dérouter vos clients. -Je ne suis pas d’accord. Si je vous présente un possible projet, accepteriez-vous d’y réfléchir ? -Vous réfléchissez a cela depuis combien de temps ? -Je dirais 1 an, accepteriez-vous ? Il me fixa durant une longue minute. -Pourquoi pas. -Très bien, pour l’achat d’un bâtiment pour notre entreprise, Dorion, combien accepteriez-vous d’y mettre ? Attention, répondant à vos critères esthétique et aux normes. -Vous êtes en pleine évolution et la popularité de votre entreprise ne cesse de monter donc sur un coup de cœur esthétique et pratique je dirais 1 500 000€ maximum. -vous souhaiteriez quelques choses qui ressemblent à ce grand immeuble qui fait la tête de votre groupe. -Bien sûr, quelle question ! -Ce que je vais vous transmettre ne vas pas à 100% correspondre à vos attentes mais avec le budget que vous seriez prêt à y mettre, je pense que c’est possible de s’y approcher à 80-90%, bien sûr à voir selon l’avis d’un expert en bâtiment. Je peux vous l’envoyer à l’adresse email d’hier ? -Oui bien sûr. Je m’exécutai directement sans attendre. Avant de me lancer dans une rapide explication. -Tous les jours je passe devant ce bâtiment. Son histoire est intéressante dans le sens où il s’agit d’une ancienne imprimerie et nous sommes une maison d’édition. Il dégage de l’authenticité mais je sais que vos critères ne correspondent pas à ce genre de lieu, mais financièrement, il pourrait s’en rapprocher. Je lui laissai le temps de lire le dossier et les différents rapports qui si trouve. -Pour être franc, je ne sais pas quoi en dire. Il ne me plait clairement pas mais … mais le projet que vous proposez est intéressant. Suffisamment pour que je ne vous dise pas non. Je vais réfléchir et contacter l’architecte que vous aviez contacté. Pour voir avec lui si, effectivement nous pourrions combiner votre point de vue et l’unification que je cherche à passer dans le groupe. En revanche je suis plus qu’agréablement surpris de vos compétences et de vos initiatives. Si tous mes employés travaillaient comme vous, je pourrais être moins stricte mais c’est loin d’être le cas. Je vis son regard bloqué sur le foulard de ma fille. J’ignore à quoi il pense mais il n’a pas intérêt à dis quelque chose de négatif à ce sujet. -Il y a un problème avec le foulard de ma fille ? Je vois qu’il attire votre attention depuis que vous l’avez vue. -Non pas du tout … c’est plutôt de la curiosité mais votre vie privée ne me regard pas. Et au vue de votre travaille, je n’ai aucune raison de m’inquiéter. Sauf erreur de ma part, c’est malgré tout Mlle et non Mme Lyne ? -Non c’est Mlle. Je ne suis n’y mariée ni en couple. Simplement célibataire. -Oh … Je n’ai pas à en savoir autant. Vous … Vous devez passer beaucoup de temps pour votre fille et votre travail … Mon travail et mon père c’est les principaux centres d’intérêt dans mon quotidien. - Tous tournes autour d’elle, mon travail c’est une passion pour moi. Une passion que je peux partager avec elle malgré son jeune âge. - Quelle âge a-t-elle ? -Elle va avoir 3 ans en avril. -Vous lui lisez certainement beaucoup d’histoire. -Oui ou bien nous les inventons. -Vous faites du très bon travail donc vous pouvez être fière de vous et profiter un maximum de votre fille. Je ne vais pas vous retarder plus longtemps dans votre planning. -Ne vous inquiétez pas, tous est organisé avec Jonathan pour aujourd’hui. A cette heure-ci, il a commencé notre réunion donc je vais me rendre au bureau en toute tranquillité. -Oh, vous pourriez peut-être me donner votre avis sur quelques points d’organisation au sein de votre entreprise. -Parce que vous avez l’intention de restructurer nos équipes ? -Non, non pas vraiment. Après notre réunion hier matin, je me suis penché sur les budgets débloqué par votre ancien patron et beaucoup de vos employés fonctionnent avec d’ancienne méthodes de travail. Des formations et remise à niveaux pourraient certainement être utile pour eux. Mais je ne mis connais que très peu dans votre domaine. Julien sait renseigner mais ce n’est pas non plus un spécialiste. Si vous avez encore un peu de temps à m’accorder … -Oui bien sûr, il me semble que Jonathan avait fait une étude à ce sujet il y a peut-être un an ou un an et demi. Je devrais pouvoir la retrouver dans notre Cloud. Je me suis finalement réinstaller confortablement pour travailler. Et c’est vers 11h que Jonathan m’informa de la fin de la réunion et le résumé de celle-ci. Sans oublier de me demander si tous se passait bien. Je pris donc l’initiative de l’appeler. -Bonjour Mlle Lyne. -Bonjour Jonathan, tous se passe bien ne t’inquiète pas nous avons discuté sur d’autres sujet. Nous n’avons pas terminé donc ne t’inquiète pas je ne mangerais pas au bureau. -Pensez bien à déjeuner malgré tout. -Oui, oui. Je te laisse gérer le reste de la journée et n’hésite pas à m’appeler pour tous problème ou question. De mon côté je continue à vérifier mes emails et à y répondre. Pour tous ce qui ne sont pas important, je te les transferts. -D’accord, tous est noté, bonne journée Mlle Lyne. -Merci, toi aussi. Je raccrochai et reporta mon attention sur notre PDG. Il semblait concentré sur son téléphone. -Que préférez-vous manger le midi ? -Pardon ? -Je n’avais pas fait attention à l’heure et il semble que votre assistant s’inquiète que vous ne déjeuniez pas ce midi. Commandons pour déjeuner et vous aurez seulement à retourner à votre bureau lorsque nous aurons terminé si nous ne finissons pas trop tard. -Je … et bien … je n’ai pas de préférence. Prenez ce que vous souhaitez. -J’ai l’habitude de commander ou de déjeuner chez un ami restaurateur dans la rue. Tenez, il s’agit de la carte, dites-moi ce que vous voulez et nous lui commanderons. Je m’exécutai sans rien demander de plus et fis mon choix. Je rigolai en regardant la fin de la carte en voyant les menus enfant, je sais très bien ce que prendrait ma princesse en tous premier. -Quelque chose d’hilarant ? -Rien de bien important, leur carte est plutôt intéressante. -Et la cuisine est excellente. A chaque fois je me régale. Bien maintenant que nous avons choisi, je lui commande et nous pourrons reprendre. Je me réinstallai dans mon fauteuil pendant qu’il envoie son message. -Il me propose de plutôt venir déjeuner sur la terrasse pour profiter du beau temps. Que voulez-vous faire ? Je me relevai pour me diriger vers la baie vitrée, regarder le temps qu’il se faisait. -Pourquoi pas si nous pouvons être rapidement servie pour ne pas perdre trop de temps. Ou même continuer à travailler certains dossiers dans le calme, je n’y vois pas d’inconvénient. -Nous devrions y aller maintenant alors. Moi ça me convient. -Alors allons-y. Comme prévu nous nous y sommes rendus et nous avons pu déjeuner tranquillement sur la terrasse arrière et privée du restaurant. Nous y avons également discuté travail. Etrangement, nous avons pu facilement discuter et aborder de nombreux sujet. J’avais lus qu’il était le genre de patron compliqué à faire changer d’avis où inflexible. Mais à ma plus grande surprise, il semblait à l’écoute de mon avis, même divergent du sien. Il est vrai qu’il aime bien avoir raison mais il reste ouvert aux arguments qu’on peut lui apporter. Nous sommes rentrés et sans attendre nous nous sommes remis aux travails. Il est du genre à travailler dès l’instant qu’il passe la porte de son bureau sans tenir compte du reste. Le travail est le travail et le reste est en dehors de cette pièce. Finalement à 17h45, j’informai mon patron qu’il était l’heure pour moi de partir, ma journée est terminé et je ne peux en aucun cas repousser un peux plus mon départ. -Très bien, je vous enverrais le reste par email. Je vous laisserais faire les démarches et les préparatifs pour le reste. Merci beaucoup de m’avoir conseillé et de m’avoir finalement accordé un peu plus de votre temps. -Très bien, je regarderais cela demain matin. J’ai simplement fait mon travail et le bien être de mes collègues est important pour bien fonctionner. -Je m’en doute. Vous allez certainement récupérer votre fille, ne perdez pas de temps. Bonne fin de soirée à vous. -Oui à vous aussi, merci. Je regroupai rapidement mes affaires puis je quittai la tour Corzier en direction de la garderie de ma fille qui se trouve être à un petit quart d’heure de la tour Corzier.
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