Chapitre douze - Grand-mère ! cria Ariion en entrant par la porte-arrière avec Cameron. Elle traversa la cuisine et se jeta dans les bras de la vieille femme. Oh, l’odeur de ce parfum de gardénia et de cinabre m’a vraiment manquée. - Je t’aime, Mamie. - Je t’aime aussi, ma chérie. Elle repoussa légèrement sa petite-fille tendrement par les épaules. - Je vois que tu as grandi de 60 cm ! Le visage d’Ariion rayonna face à l’admiration de sa grand-mère. - Comment allez-vous, M. St-Laurent, dit la vieille dame en se tournant vers Cameron la main tendue. - Ariion Vingt-et-un, je présume ! Elle sourit en inclinant légèrement la tête. - Je vois que vous étiez, vous deux, sur le court de tennis. - Oui. Il relâcha sa chaleureuse poignée de main. - Votre petite-fille va bientôt devenir


