XVGaspard de Sorignan, depuis son arrivée à Paris, depuis surtout que Françoise était entrée chez la duchesse de Montpensier, traînait une mélancolique existence. Il ne voyait plus celle qu’il appelait toujours sa fiancée. Chaque fois qu’il s’était présenté à l’hôtel de Montpensier, Mlle d’Erbannes lui avait fait répondre qu’elle était trop occupée pour le recevoir. Il commençait déjà d’éprouver quelques doutes sur l’attachement de la jeune personne à son égard, quand le hasard lui fit entendre la conversation de deux gentilshommes passant en revue les beautés de la cour et de la ville et notant « une nouvelle venue, fille d’honneur de Mme de Montpensier, belle blonde fort coquette qui se laissait faire la cour par un des officiers du duc de Guise ». Ils prononcèrent ensuite le nom de Ml


