VIQuand M. du Belloy fut sorti, Wennaël demeura un moment songeur, le front sur sa main. Puis il se leva. Un reflet de pourpre échappé des verrières enveloppa la silhouette élégante, dont la sveltesse harmonieuse, la nonchalante souplesse ne décelaient pas la vigueur extraordinaire qui, jointe à une adresse inégalable pour tous les exercices du corps, faisait de M. de Rochelyse le plus redoutable adversaire qui fût. Le petit Hindou s’était redressé et regardait son maître avec une craintive adoration. Le duc lui donna un ordre dans un dialecte de l’Hindoustan. Puis il se détourna et appela : – Hôl !... Fina ! Deux chiens étaient étendus sur le tapis de Eagdad – deux superbes bêtes d’une race presque disparue que Wennaël avait ramenées d’un voyage en Perse. Leur corps, long, souple comme


