Un matin, comme Muffat n ’était pas encore sorti de la chambre, Zoé introduisit un monsieur tout tremblant dans le cabinet de toilette, où Nana changeait de linge. – Tiens ! Zizi ! dit la jeune femme stupéfaite. C ’était Georges, en effet. Mais, en la voyant en chemise, avec ses cheveux d ’or sur ses épaules nues, il s ’était jeté à son cou, l ’avait prise et la baisait partout. Elle se débattait, effrayée, étouffant sa voix, balbutiant : – Finis donc, il est là ! C ’est stupide … Et vous, Zoé, êtes-vous folle ? Emmenez-le ! Gardez-le en bas, je vais tâcher de descendre. Zoé dut le pousser devant elle. En bas, dans la salle à manger, lorsque Nana put les rejoindre, elle les gronda tous les deux. Zoé pinçait les lèvres ; et elle se retira, l ’air vexé, en disant qu ’elle avait pensé fai


