VIIISerena crut encore sortir d’un songe en s’éveillant le lendemain matin dans la chambre décorée avec une sobre élégance, qui avait été celle de Ralph lorsqu’il vivait chez son oncle.
Il était plus de huit heures, et un chaud soleil se glissait par les interstices des volets. Quand Serena se fut reprise à la réalité, elle se leva vivement et se mit en devoir de s’habiller. Elle venait de s’asseoir dans le cabinet de toilette, une merveille d’agencement luxueux, et commençait de démêler la magnifique chevelure éparse sur ses épaules, lorsque Ralph entra et vint à elle.
– Ah ! vous voilà levée !... Vous dormiez si bien que j’ai fait tout mon possible pour ne pas vous réveiller...
Elle dit d’un ton de reproche, en lui offrant son front à b****r :
– Vous avez eu tort ! Il est horriblemen
