Suite.. Caleb. Rien que de penser à lui, mon cœur se serre. Il est là, toujours là, fatigué, abattu, mais il reste. Ses doigts serrent les miens, ses lèvres m’effleurent le front, ses yeux me scrutent comme s’il avait peur que je disparaisse sous ses yeux. Je le sens brisé. Il essaie de sourire quand les autres sont là, mais quand il croit que je dors, je le vois. Je vois ses épaules qui s’affaissent, ses yeux qui rougissent, ses larmes qu’il cache. Et je sais : il me cache quelque chose. Mon Caleb, mon mari, mon roc..je sais qu’il souffre de ce qu’il ne peut pas me dire. Mais je voudrais tellement qu’il parle. Qu’il m’avoue la vérité, même si elle me tue. Parce que le doute me tue plus encore. Je me souviens. Je me souviens du sang. Le souvenir est flou, comme une ombre rouge dans


