Suite.. Ses yeux se remplirent de larmes, et une gorge nouée m’empêcha de parler plus. Je restai là, silencieux, à respirer en même temps qu’elle, à chercher un peu d’air dans cette chambre trop pleine d’émotion. Une infirmière entra, déposa des médicaments sur la table et ressortit sans un mot. Le silence reprit sa place. Je pris sa main de nouveau, la caressant du pouce, lentement. Je n’étais pas un homme de gestes tendres, mais avec elle, c’était différent. Elle avait ce don étrange de désarmer ma violence, d’apaiser tout ce que j’avais toujours voulu cacher. -Je t’ai vue te battre, mi amor. Même dans ton sommeil. Alors je sais que tu ne lâcheras pas. Elle bougea un peu la tête. Je pris ça pour une promesse silencieuse. -Quand tu pourras parler, je veux que tu me redises ce mot..t


