Lino pousse hargneusement la chaise qui bloquait son passage. Il s’approche de moi. Je ne lis aucune expression sur son visage, comme toujours. Il s’abaisse à mon niveau et quand il pose sa main sur ma joue, mes pleurs meurent instantanément. Je ne pleure plus. Je ne cris plus. Et le temps est comme figé dans l’espace parce qu’il me regarde sans ciller des yeux et moi aussi. Il passe sa main autour de ma gorge. Et pourtant, ce n’est rien d’agressif. Il n’exerce aucune pression. Je dirais même que sa poigne est extrêmement..douce ?! Je laisse un petit reniflement m’échapper et je ne sais pour quelle raison, l’animosité dans ses yeux disparaît. Il tient mon visage en coupe un petit moment qui me paraît une éternité. Il se lève car il était assis sur le lit près de moi. Il trône à présent a


