Lorsque les écrits parlent-11

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La Compagnie des chemins de fer départementaux du Tarn avait lancé des appels partout et elle avait embauché des ouvriers de métier : mineurs, terrassiers, dynamiteurs, mais, surtout, de très nombreux hommes qui, tout simplement, savaient manier la pioche et la pelle et acceptaient d’œuvrer dix heures par jour, même par grosse chaleur ou sous des pluies battantes. En tout, presque six cents personnes ! À cause de l’humidité, du froid et des éboulements, danger inhérent à la construction des tunnels, la CFDT payait ces employés deux ou trois sous de plus que les autres. Jusqu’à six centimes l’heure : de quoi faire bombance ! Du moins pour des pauvres gens, des gagne-petit sans métier et sans prétentions. Était-ce pour cette raison que les hommes disposés à prendre le plus de risques étaie

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