Morand l’attendait avec inquiétude. Dixmer lui raconta mot pour mot ce qui venait de se passer. – Bien, répondit Morand, restons-en donc là et n’y pensons plus. Plutôt que de causer une ombre de souci à votre femme, plutôt que de blesser l’amour-propre de Geneviève, je renoncerais... Dixmer lui posa la main sur l’épaule. – Vous êtes fou, monsieur, lui dit-il en le regardant fixement, ou vous ne pensez pas un mot de ce que vous dites. – Comment, Dixmer, vous croyez !... – Je crois, chevalier, que vous n’êtes pas plus maître que moi de laisser aller vos sentiments à l’impulsion de votre cœur. Ni vous, ni moi, ni Geneviève ne nous appartenons, Morand. Nous sommes des choses appelées à défendre un principe, et les principes s’appuient sur les choses, qu’ils écrasent. Morand tressaillit e


