XXXIII Le lendemain Un beau soleil venait, à travers les persiennes vertes, dorer les feuilles de trois grands rosiers placés dans des caisses de bois sur la fenêtre de Maurice. Ces fleurs, d’autant plus précieuses à la vue que la saison commençait à fuir, embaumaient une petite salle à manger dallée, reluisante de propreté, dans laquelle, à une table servie sans profusion, mais élégamment, venaient de s’asseoir Geneviève et Maurice. La porte était fermée, car la table supportait tout ce dont les convives avaient besoin. On comprenait qu’ils s’étaient dit : – Nous nous servirons nous-mêmes. On entendait dans la pièce voisine remuer l’officieux, empressé comme l’ardélion de Phèdre. La chaleur et la vie des derniers beaux jours entraient par les lames entrebâillées de la jalousie, et f


