silence de son sanctuaire n’est qu’une illusion . Ares est assis dans l’ombre, torse nu, le dos appuyé contre le mur froid, ses genoux relevés, ses avant-bras appuyés dessus, le regard vide . Ses paupières se ferment, mais le feu, lui, ne s’éteint pas . À chaque inspiration, il a l’impression d’avaler des braises . À chaque expiration, ses veines s’embrasent comme des filaments de lave . Il inspire . Il expire . Encore . Mais rien ne change . Un grondement sourd pulse dans sa poitrine, un battement plus ancien que son propre nom, plus profond que sa propre essence . Il sent le sol vibrer sous lui, comme si le monde lui-même retenait son souffle . Il serre les dents, ses poings se ferment, ses griffes raclent sa paume . Il y a trop de puissance, trop d’énergie brute, comprimée dans ch


