Le feu crépitait dans l’âtre, projetant des ombres dansantes sur les murs du salon voûté du palais d’Ares . Raph était blottie contre lui, sa tête calée dans le creux de son cou, ses doigts caressant distraitement la marque sur son torse, là où elle s’arrêtait parfois pour le regarder sans un mot .
Ares, lui, la tenait dans une étreinte ferme mais tranquille, sa main glissant le long de son dos comme pour graver dans sa mémoire le poids, la chaleur, le parfum de celle qu’il avait choisi. Le silence était doux, ponctué uniquement par le souffle du feu .
Puis, lentement, Ares se pencha, son front frôlant le sien, ses lèvres à un souffle des siennes . Elle sentait la chaleur de son corps, son odeur mêlée à celle des braises . Son cœur battait si fort qu’elle se demanda s’il l’entendait . El
