Ares resta un moment immobile, le regard fixé sur l’endroit où Zephra avait disparu, ses bras croisés, ses pensées roulant comme des nuages noirs dans son esprit. Il n’a pas parlé. Il a choisi mon camp. Il… m’a protégé. Un grondement à peine audible vibra dans sa poitrine, sans qu’il sache si c’était de la satisfaction ou de l’inquiétude. Il tourna les talons, traversant le sanctuaire aux colonnes noires, l’air chargé de braises invisibles, jusqu’à sa chambre où un silence confortable l’attendait. Enfin, il se laissa tomber dans le fauteuil près de la grande baie vitrée, ses yeux suivant distraitement le vol de Balthor dans le ciel du sanctuaire. Puis, dans le fond de son esprit, une voix apparut, moqueuse, familière, un sourire audible dans chaque syllabe : Kael : Eh bah tiens… il sem


