Le destin de Layla
Chapitre 5
Précédemment, ça fait trois mois que Layla est rentrée dans la famille Souaré, le vrai visage de chacun commence déjà à apparaître...
Je me suis précipité dans ma chambre, j'ai fondu en larmes tout à coup, Oumar entra:
-Oumar: pardonne moi ma chérie, je te prie de m'excuser pour le comportement de ma mère et de ma sœur ?
-T'inquiete pas pour moi ça va aller.
-Oumar: Écoute je crois que je vais chercher une maison et nous allons quitter cette maison, tu es tout pour moi Layla, tu aurais pu te marier avec quelqu'un de votre classe mais tu m'as choisi moi , je ne mérite pas ton amour Layla pardonne moi stp... Je me suis mise en genoux, il était assis sur le lit :
-Chuuuuut Oumar!!! Tu n'as pas besoin de me demander pardon, je sais que tu m'aimes pour moi c'est le plus important . Il était vraiment triste. Après la prière de 19h, nous sommes sortis dîner dehors.
Le lendemain, Oumar est allé voir un agent immobilier pour nous chercher une maison c'était son jour de chance, dans la même journée ils ont trouvé une dans un quartier où tout était calme. J'étais à l'atelier lorsque qu'il m'a demandé d'aller lui voir dans ce quartier. J'ai pris un taxi je me suis rendue à l'adresse qu'il m'a donné. Une fois là-bas il se précipitait :
-Oumar: Alors qu'en penses tu ? Ce n'est pas grand c'est deux chambres, une salle de bain, la cuisine et le salon..
-Waou elle est très belle mais pour la déco je m'en charge..
-Oumar : a vos ordres madame. C'est comme ça que nous avions quitté la demeure de ses parents après seulement trois mois de mariage, je me sentais coupable de les séparer mais je ne pouvais pas non plus renoncer à mes rêves pour faire ce qu'elles voulaient de moi. Deux semaines plus tard, notre maison était parfaite. Un beau jour Hawa est venue me rendre visite :
-Hawa: elle est belle ta maison. Mais dit moi Layla, pourquoi tu na pas demander à tes parents de te donner une de vos maisons, vous en avez tellement que... Sans qu'elle termine sa phrase je répliqua :
-Hawa je ne pouvais pas faire cela. J'y ai pensé crois moi mais j'ai eu peur de blesser mon mari. Tu imagines un peu si je lui proposait cela ? Il allait se sentir incapable de s'occuper de sa propre famille. Non je vivrai avec ses moyens même étant dans un taudis ça m'est égal.
-Hawa: je n'ai aucun mot à ajouter ma chérie, Oumar a de la chance de t'avoir c'est tout
-Cest moi qui ai de la chance d'avoir un mari comme Oumar, attentionné, romantique, tout hein...On a pas mal rigolé...
Un an plus tard, je faisais la licence 2 , j'avais maintenant une machine à coudre à la maison, je ne partais plus à l'atelier vu la distance, Oumar sortait les matins et ne revenait que le soir, j'étais souvent seule avec la bonne. Les week-ends on rendait visite à ma belle famille, c'était la routine.
Un jour, je suis allée voir ma mère, j'avais une inquiétude qu'elle devait forcément m'aider, arrivée là-bas, je suis montée la voir dans sa chambre :
-Toc toc, bonjour maman..
-Maman: oui comment tu vas ma chérie, entre donc..et ton mari ?
-Il va bien maman. C'est moi qui ne vais pas bien maman. Étonné, elle répliqua :
-Maman: qu'est-ce tu as mon bébé, parle moi. J'ai hésité un peu et puis je lui racontais mon soucis :
-Maman cela fait plus d'un an que je suis mariée et même une fausse couche je n'en ai pas eu, cela commence à m'inquiéter wallah.
-Maman: tu as raison mon bébé. Tu m'as juste devancé j'avais l'intention de te parler de ce sujet mais ne t'inquiète pas on ira ensemble pour voir un spécialiste.
-Si tu le dis en tout cas moi je commence déjà à m'inquiéter maman.
-Maman: parle à ton mari ensuite on verra ce qu'on pourra faire d'accord.
-D'accord. Je suis restée jusqu'au soir, Oumar est passé me prendre. Durant tout le trajet je n'avais prononcé aucun mot , j'étais silencieuse malgré qu'il essayait de me parler. Arrivé à la maison, je suis rentrée dans la chambre, Oumar avait l'air inquiet :
-Oumar: ma chérie qu'est-ce tu as? Parle moi je ne supporte pas te voir si silencieuse, je t'ai fait quelque chose de mal?? Il posait tant de questions il fallait que je lui parle de ce qui me tracassait :
-Oumar cela fait un an depuis qu'on s'est marier et jusqu'ici même une fausse couche je n'ai pas fait..
-Oumar: Et....????
-C'est tout ce que tu trouve à me dire ?
-Oumar : écoute Layla, le moment n'est pas encore arrivé soit patiente ma puce.
-Non Oumar, un an c'est déjà assez. Le rêve d'une femme c'est d être mère essaye de me comprendre s'il te plaît.
-Oumar: je te comprends parfaitement bien, on verra alors un médecin si c'est que tu veux bien sûr, mais ne te soucie pas pour autant je t'en prie, tu seras maman, moi en tout cas je n'ai aucun doute là-dessus et si c'est pas le cas cela ne changera en rien de ce que je pense et récent pour toi ma cherie..
-D'accord. J'aimerai y aller dès demain.
-Oumar: c'est comme tu veux bébé.
Le lendemain très tôt le matin, je suis allée chez ma mère on est allé voir le médecin et j'ai fait des examens. Entre temps, Oumar m'appelait pour me dire que sa mère souhaitait qu'on aille saluer sa tante qui était venue du village, je lui ai dit de passer me chercher chez ma mère après son boulot . À 19h, il était déjà devant le portail, il est descendu saluer ma mère ensuite on a repris la route. Quelques minutes après on arrivait, elles etaient toutes dans le salon entrain de regarder la télé, on entrait et on les saluait toutes:
-Belle mère : Layla je te présente Djenaba la tante de ton mari c'est ma sœur et sa fille Sira elles vont restées quelques temps avec nous..
-Enchanté mes dames et soyez les bienvenues. La tante souria tandis Sira me lança un regard pas possible. Je suis allée m'asseoir à côté d'Oumar , j'ai pris sa main dans la mienne et cette fille ne faisais que nous regarder comme si elle avait une envie atroce de me croquer. Je n'aimais pas du tout ce regard mais elle continuait cas même.
-La tante : Layla c'est comme ça tu t'habilles même sachant que t'es une femme mariée ?? ...Je ne comprenais pas ce qu'elle disait mais j'ai répondu cas même :
-Pardon ma tante je vous suis pas là.. en voyant ces deux, je sentais qu'elles me détestaient déjà, pourtant je m'habillais toujours décemment c'est à dire un pantalon et une mini robe qui venait jusqu'aux niveaux de mes cuisses et assorties toujours d un foulard..
-La tante : Une femme mariée ne doit pas porter des pantalons ma chère enfant..Mon Dieu de quoi je me mêle !! J'étais très en colère je voulais parler me Oumar me faisait signe de ne rien dire, ensuite il demanda congé puis on les quitta. Dès qu'on est sorti elles commencèrent leur commérages :
-La tante :ma sœur pourquoi tu laisse ta belle fille s'habiller comme ça hein, moi je tolère pas cet accoutrement de je ne sais quoi ...
-Belle mère : écoute oublie Layla, bientôt elle ne sera plus un problème pour nous. Si j'étais demandé de venir ici c'est pour un but pas plus. Je crois même que cette fille ne pourra pas donner un enfant à mon fils, elle me semble être stérile sinon comment expliquer après un an de mariage nous on ne voit toujours rien. Je vais sauver mon enfant de cette femme crois moi.
-La tante :je tai toujours dit que Sira allait être parfaite pour ton fils mais on dirait que toi aussi tu étais attirée par leur richesse..
-Belle mère : rien de cela. Mon mari était l'ami de son père et mon fils était éperdument amoureux de sa bourgeoise donc...mais c'est fini maintenant si elle n'est pas capable de me donner un petit-fils moi je vais l'aider en ma manière, reste et observe.
-Oumou: si vous m'aviez écouté, tout ceci n'aurait jamais arrivé mais voilà..
-Belle mère : tu vas te taire Oumou ..
Mon Dieu quelle famille !!! De notre côté, Oumar pensais que j'étais triste mais non j'étais juste en colère contre cette tante. À première vu déjà, je ne la supportais pas et sans vous mentir je ne vais pas laisser faire wallah vis à vis d'elles. Une semaine plus tard , cette Sira commençait déjà à appeler mon mari, cela me rendait très jalouse et je l'ai fait savoir à mon amour de mari :
-Ces derniers jours Sira t'appelles souvent tu trouves pas ?
-Oumar : tu ne serais pas jalouse par hasard ??
-Peut - être mais là c'est trop.
-Oumar: hum ne soit pas jalouse ma princesse tu es la seule dans mon coeur et tu y restera pour toujours. Soit tranquille.
Ah non, je ne serais jamais tranquille avec sa tante et sa fille. J'avais un mauvais pressentiment les concernant wallah. J'ai laissé Oumar à la maison pour aller récupérer mes résultats à l'hôpital, j'étais stressée à l'idée d'avoir un problème wallah. Lorsque je suis arrivée, le médecin me regardait bizarrement on entrait dans son bureau puis :
-Le docteur : madame je suis désolé de vous annoncer que votre utérus a des sérieux problèmes, il est donc probable que vous ne seriez jamais mère tout comme vous pouvez l'être aussi mais la probabilité de la dernière est très mince. Je n'en revenait pas de cette nouvelle :
-Non docteur (en sanglots) cela ne peut pas m'arriver, il faut refaire d'autres examens je ne vous crois pas du tout, il doit y avoir une erreur.
-Le docteur : madame je suis vraiment désolé. Mais vous pouvez aller voir d'autres collègues vous verrez les mêmes résultats...je ne pouvais plus continuer à écouter ce qu'il disait j'ai pris mon sac je suis allée m'asseoir dans la voiture, je ne pouvais pas conduire j'ai donc appelé ma mère de venir me chercher au parking de l'hôpital. Elle n'a pas mis assez de temps pour venir, dès que je les aperçu j'ai couru me j'étais dans ses bras.
-Maman aide moi( toujours en pleurs) aide moi je t'en supplie..
-Maman: calme toi et allons à la maison. Tu vas m'expliquer tout et calmement une fois arrivée, donne les clés de la voiture.
On est monté, elle a démarré. Au même moment Oumar m'appelait mais je pouvais pas lui parler dans cet état , je lui ai envoyé un message "je suis avec le docteur je te rappelle " mentis-je . J'étais silencieuse durant tout le trajet, j'avais un regard vide, cette nouvelle allait certainement m'achever, oh mon Dieu pourquoi moi, qu'est-ce que j'allais dire à Oumar ???
Ma mère me prenait la main, elle m'amenait dans la chambre puis elle me
demanda :
-Maman: regarde moi fille , explique moi maintenant le tout et calmement je te prie. Je suis la pour toi ma chérie..
-Daccord. Je lui racontais tout ce que le docteur m'a dit, elle était sous le choc mais ne voulait pas me montrer pour ne pas m'inquiéter encore plus.
-Maman : écoute moi, on ira voir d'autres médecins ou même faire des traitements traditionnel s'il faut mais ne pleure plus, je ne veux pas voir tes larmes ta maman fera tout son possible pour t'aider ma fille. Appelle ton mari et dis lui que tu vas rester ici jusqu'à demain..
-Non maman je vais rentrer, je dois lui dire, il doit tout savoir s'il te plaît..
-Maman : c'est comme tu veux mais tu vas te reposer et le chauffeur te ramènera après.
-Bien. Je me suis couchée après avoir pris des cachets.
A SUIVRE...