VQuand Aimery apprit que sa sœur avait vu un des comtes de Faldensten, il parut très intéressé, demanda qu’elle le lui décrivît et parut enchanté en apprenant qu’il n’y avait pas à craindre, pour lui, d’être agréé au service militaire du petit État. – Ce n’est pas que je n’aimerais cela, ajouta-t-il. Mais je m’en sens bien incapable pour le moment. Plus tard, quand je serai mieux, j’embrasserais volontiers cette carrière. Clarisse entra à cet instant, apportant au jeune garçon une tasse de lait. En cachette, l’excellente femme avait des prévenances pour les hôtes peu choyés de sa maîtresse. Sa physionomie prit une expression soucieuse quand elle entendit Aimery lui raconter l’entrevue de sa sœur et de la chanoinesse avec le jeune comte de Faldensten. – Ah ! le comte Guido a vu Mlle Oria


