Nous sommes sortis de l'hôpital le même soir. En rentrant à la maison personne n'était dans ses états d'esprit. L'ambiance était très tendue. Le même soir, j'ai appelé Landry et je lui ai expliqué tout ce que ma tante m'avait raconter à l'hôpital. C'est ainsi qu'il avait décidé de venir le matin.
Chez lui, tout commençait à se passer très mal. Puisqu'ils étaient déjà à table, il décida de se lever et de rejoindre sa chambre. Après le repas, ses parents l'ont rejoint dans la chambre et étaient surpris de le voir en train de faire ses valises.
-Mr Ateba: mais mon fils qu'est ce qui se passe?
-Mme Ateba: mais mon ange pourquoi tu nous laisses à table en train de dîner et tu te mets à emballer tes effets.
Jusqu'à là, Landry continuait à faire ses bagages sans devoir répondre.
-Mr Ateba : mais qu'est ce que cette maison devient au juste ?? C'est quel manque de respect ça? Écoute moi bien petit enfant gâté si tu meurs ainsi je suis capable de te renier de cette famille.
-Landry : vas-y fais le papa renie moi de cette famille de malheur et que je m'en aille une bonne fois pour toute. Vous êtes des monstres. Je n'aurai jamais du vous croire capable d' ôter la vie à un être humain. C'est vraiment malheureux.
-Mme Ateba : quoi ?? Ôter la vie à un être humain ? Mais d'où sors tu avec une histoire pareille ? Tu nous penses capable de faire une telle chose.
-Mr Ateba : je vous crois capable de pire que ça. Écoutez-moi très bien : dans la vie on ne peut cacher l'éclair du soleil et la vérité.Vous avez renversé le père de ma copine et il vous a bien remarqué. Je ne sais pas dans quelle genre de famille Dieu m'a fait naître mais je vous déteste.
-Mr Ateba : oui ramasse des histoires et quitte ma maison.
-Mme Ateba : on dirait que cette fille a utilisé les potions pour envoûter mon fils.
C'est ainsi que Landry venait de déclarer la guerre avec ses parents. Je n'arrive pas à croire que tout cela arrive à cause de moi.
Il a fait ses effets et pour vous dire vrai je ne connaissais pas sa destination.
Je pouvais tout imaginer venant de lui mais j'étais loin de croire à ce qu'il pouvait faire.
Quelques instants plus tard, alors que nous étions en train de finir le repas, on a frappé à la porte. Comme d'habitude je me suis levée pour aller voir qui c'était et grande fut ma surprise. Landry était là. Mais en étant plus curieuse, je constate qu'il traîne avec lui une longue valise et quelques sacs.
Lorsque j'ai ouvert la porte il est entré et s'est directement jeté au pied de mon oncle en lui demandant pardon.
C'était vraiment émouvant et mon oncle n'a pas pu cacher son émotion. Il s'est levé malgré sa douleur et l'a prise dans ses bras.
-Landry : je suis vraiment désolé pour ce qui c'est passé papa. Je vous promets que si c'était en mon pouvoir je devais les punir comme il se doit. Mais vous allez aussi comprendre que ce sont mes parents.
Je vous demande pardon.
-Oncle René : je reconnais que tu n'es pas à l'origine de ce que tes parents ont fait et que tu es une personne. Tu n'as pas à me demander pardon.
-Landry : merci papa. Et toi également maman je tenais à te demander pardon pour mon action à l'hôpital.
-Tante Armelle : tu n'as pas à t'excuser mon chéri. Je te comprends vraiment.
-Oncle René : ton chéri ? Et depuis quand j'ai perdu cette place prestigieuse dans ta vie?
-Tante Armelle : ne me dis pas que tu jalouse déjà le petit ami de ta fille René ?
-Oncle René : c'était juste une blague. En passant c'est quoi tous ces sacs?
Le moment où j'attendais les réponses était arrivé. Depuis avec beaucoup d'émotion et de demande de pardon je n'ai pas pu demander.
-Landry : au fait, je ne vous ai pas dit depuis le début. Mais j'ai quitté même si cela est vraiment difficile pour moi, j'ai quitté ma famille et ce pour un moment incertain. Je vais aller m'installer chez un ami en cherchant du boulot et puis à la rentrée, je vais arrêter avec l'école pour mieux me concentrer dans la vie active.
Je me sentais vraiment mal pour lui. Comment un jeune garçon aussi beau et intelligent pouvait arrêter l'école aussitôt ? Il faut avouer que j'avais donc la chance d'avoir grandir avec une tante aussi gentille et son mari qui n'arrêtait pas de se montrer comme un père pour moi.
-Oncle René : mon fils c'est vraiment une décision difficile que tu viens de prendre et elle est vraiment courageuse. Mais je trouve que tu t'emballes un peu trop vite. Tes parents m'ont certes fait du mal mais cela ne veut pas pour autant dire que tu dois te rebeller contre eux. Il ne faut jamais prendre une décision à la légère et surtout celle qui concerne notre avenir.
-Landry : papa tes propos sont certes très vrai mais je pense que tôt ou tard je suis appelé à quitter leur maison pour bâtir moi même mon empire et à ce que je sache je suis déjà majeur et il m'ont déshérité donc je n'ai plus rien à faire.
J'avais vraiment de la peine pour mon petit ami mais je pouvais également lire dans ses yeux la détermination et la folle envie de quitter ses parents.
-Tante Armelle : mon fils sache que ici c'est aussi ta maison.
J'ai d'abord regardé ma mère d'un air étonné. Ensuite elle a rajoutée:
-Tante Armelle : tu peux rester pour autant que tu veux. Tu t'installes dans la chambre de ta copine.
-Landry : non maman ne te dérange pas, en restant chez mon ami je peux très bien m'en sortir et puis je vais me battre après les vacances pour trouver une chambre à louer.
-Oncle René : ce qu'elle dit est vrai. Tu n'as pas besoin d'arrêter l'école l'année prochaine. Tu auras juste à travailler pendant ces vacances et puis à la rentrée, je pourrais compléter tes économie afin que tu continues avec l'école.
-Landry : vous n'avez pas à vous occuper de moi. Je ne veux pas être une charge pour vous.
-Oncle René : tu es chez toi ici. Et demande même à Armelle, j'ai toujours rêvé d'avoir deux enfants. N'est ce pas chérie ?
-Tante Armelle : oui effectivement et surtout un garçon très gentil comme lui.
Moi j'étais assise j'observais la scène comme si j'étais dans une salle de cinéma. Landry qui essayait de montrer qu'il pouvait vivre sans l'aide de personnes, mes parents qui essayaient de le convaincre qu'il faisait partie de la famille. Je pense qu'à la fin il se prenait déjà la tête. J'ai donc pris la parole.
-Mégane : écoute monsieur, si tu ne veux pas rester tu pars d'accord ?
-Landry : ah d'accord donc madame me vois déjà là volé la vedette. Écoute-moi bien, je vais vivre ici avec toi et te rendre la vie impossible. Toi même tu sais que ça toujours été mon rêve de vivre avec toi.
-Tante Armelle : et tu voulais par cette occasion te faire supplier.. n'est ce pas ?
Tout le monde éclata de rire .
Après cette longue discussion, j'ai donc fait monter ses affaires dans ma chambre et il s'installa. Enfin quel plaisir de me retrouver dans la même maison que l'homme pour qui mon cœur était prêt à s'arrêter.
Cette nuit, mes parents sont allés se coucher et nous également. Nous avons passé toute une nuit à sourire sans rien dire jusqu'à ce que le sommeil nous emporte tous les deux.
À suivre…………..