Le mariage

2967 Mots
Dès qu’on annonce notre mariage publiquement prévu dans 2mois, Dav recommence à me menacer de plus belle. J’avais des gardes du corps partout où j’allais, c’était impossible de m’approcher si tu n’es pas de la famille. Même de la famille, on te fouille jusqu’aux os. Au boulot, Renel s’est fait empoisonné par un poison dont l’antidote est très rare. Dav m’appelle tard dans la soirée pour me mettre au pied du mur. Al- Que veux-tu encore pauvre débile ? Si c’est encore pour me menacer, sache que je ne serai jamais à toi, tu peux toujours rêver Dav- je suis sûr que tu sais que ton beau-frère est empoisonné et sache que je suis le seul qui connaisse l’existence de l’antidote qui peut le sauver parce que c’est moi qui lui ai administré ce poison. Si tu ne fais pas ce que je te demande, il mourra dans, exactement, deux jours. Tu peux commencer par compter à rebours. Tic-tac tic-tac tic-tac. Il me raconte exactement les circonstances dans lesquelles Renel s’est fait empoisonné. Al- Tu veux quoi de moi ? Dav- Je sais que ton fiancé est en voyage et vient dans deux jours, alors écoute moi bien parce que je ne vais pas me répéter. Tu vas venir à 2 rue avenue saint Georges à 21h, seule. Je veux une rançon de 10.000.000$, je le saurai si tu ne viens pas seule. En plus, je te veux aussi, juste une nuit avec toi me suffirait. Disons que la rançon est juste demandée pour faire un peu professionnel sinon c’est toi seule que je veux. Al- Je ne te laisserai jamais me toucher Dav- Jusqu’où es-tu prête à aller pour sauver ta famille ? Al- Mes gardes ne me quittent pas des yeux Dav- 21h précise ou ton beau-frère mourra. C’est à toi de décider s’il doit vivre ou mourir. Il raccroche et je commence par tourner en rond dans la pièce en me creusant la tête pour demander ce qu’il y a lieu de faire sans en parler à Ari. Comment sortie de la maison sans me faire remarquer ? Je descends et dis aux gardes que j’allais dormir et que je ne voulais être dérangé par personne. Je prends un gros risque de tomber du haut de mon immeuble en sortant de ma chambre par la fenêtre qui donnait sur un autre balcon, me permettant de frapper à d’autres portes avant de descendre au bas de l’étage sur la terre ferme. Une fois sur les lieux, il m’attendait avec une autre femme que je ne connais pas. Dès qu’il me voit, il me noue de coups dans le ventre et au visage ; je saignais de la bouche et du nez. Il sort l’antidote et me dit qu’il allait me tuer avant de tuer Arian et qu’aucun de nous n’aura la paix tant que nous serons vivants sur cette terre. La femme lui demandait de prendre l’argent et de me laisser partir mais il refuse. Il me frappe encore quelques minutes avant d’arrêter. Dav- Si tu n’es pas à moi, alors tu ne seras à personne d’autre, comment as-tu pu oser le préférer à moi ? Al- il a un cœur alors que toi tu es vide de l’intérieur comme de l’extérieur, tu n’as rien et tu n’es rien. Jamais je ne t’aimerai, jamais Dav- alors tu vas mourir une fois pour de bon, comme cela, aucun de nous deux ne t’aura. J’étais prêt à tout pour toi Al- je vois que tu es aussi prêt à me détruire, tu me dégoutes et tu me fais pitié. Je lui crache au visage et il me frappe encore plus fort. L’autre femme est venue lui demander de se contrôler et que le mieux est de partir avec l’argent pendant qu’il est encore temps. Ils se disputaient sur cette question quand des coups d’armes à feu commençaient par sortir de partout ; c’était mes gardes du corps. Ils ont réussi à mettre la main sur les deux. Quant à moi, je leur demande de prendre l’antidote pour le remettre à Renel pendant que le reste de l’équipe me conduit à hôpital où je suis des soins. Arian était dans tous ses états quand il a appris la nouvelle, il est rentré aussitôt. Ils m’ont retrouvé parce que dès le début de notre relation, Arian a insisté à ce qu’un micro puce soit implanté dans notre système sanguin pouvant permettre aux gardes du corps de nous localiser ou nous retrouver où qu’on soit du moment qu’on a encore du sang dans notre organisme. A son arrivé à l’hôpital, il était faible, fragile, il se sentait mal à ma place, il avait mal à la poitrine, il a même pleuré, il m’a serré tellement fort que je pouvais m’étouffer dans ses bras. Je n’imagine même pas ce qu’il va faire vivre à cet David, même en prison. Une fois cet homme en prison et Renel hors de danger, la vie reprend normalement chacun de son côté au boulot comme à la maison sans qu’on ne se soucie de ce qui pourrait arriver demain. La mère de mon fiancé a organisée une fête pour me remercier d’avoir pris autant de risques pour sauver la vie de son fils, mais Ari n’était pas d’accord, il pense que ce n’est pas à moi de prendre ce risque pour sauver son frère. Dès ce jour, il a installé une caméra de surveillance dans ma chambre pour savoir ce que je fais à n’importe quel moment quand il n’est pas là. Que je sois à la maison ou n’importe où ailleurs, je ne pouvais pas rester seule et il était hors de question que je tarde au boulot. Je dois vite rentrer pour m’occuper de ‘’monsieur’’, c’est ce qu’il m’a dit. Et au boulot, je ne peux pas faire un pas de hors mon bureau sans être questionnée par mes gardes du corps. Lors du procès de David, j’ai pris pitié de lui parce qu’il y a eu tellement de plaintes pour harcèlement sexuel contre lui. A tout cela est ajouté des violences diverses qu’il avait infligé à certaines filles dont moi. Le procès avait pris 3 mois et il finit par prendre 15 ans de prison ferme sans sursis et sans une quelconque possibilité de liberté conditionnelle. Mon fiancé venait encore de se faire un ennemi de plus à cause de moi. Dieu nous vienne en aide. Une semaine après la condamnation de David, Ari me demande l’accompagner à un voyage, pas pour les affaires, mais juste pour se détendre, selon ses mots. Comprenez que dans l’expression ‘’se détendre’’, c’est pour faire référence à ‘’faire l’amour en permanence et n’importe où’’ qui domine. Je ne sais pas pourquoi, mais j’adore chaque partie de jambe en l’aire que j’aie avec lui. Je n’avais jamais connu d’hommes dans ma vie avant lui, mais je suis sure qu’il n’y a aucun homme sur cette terre qui pourra me faire l’amour comme me le fait le seul homme que j’ai toujours aimé depuis près d’un an déjà. Il m’amène en congé sur l’île de France dont le café est vraiment chic avec de beaux décors bien structurés et à couper le souffle. Dans la journée du lendemain, on va visiter le Louvre abritant Mona Lisa de De Vinci, la lumineuse et magnifique tour Eiffel. Un autre jour, on a visitée la gigantesque cathédrale gothique de Notre-Dame. On a pris un chalet non loin de l’hôtel Les Côtes à Morzine. C’était juste magique. Cet chalet a une piscine chauffée, un jacuzzi à en couper le souffle, un restaurant distingué et chic, une salle de fitness dont l’accès m’est formellement interdit par Arian qui ne voulait pas que d’autres hommes me voient en tenue de fitness, pfff. On passe tout notre temps libre à faire l’amour. Ce fut un congé magnifique et inoubliable. On rentre chez nous où on commence bien les préparatifs pour notre mariage. Enfin, je ne fais rien dans tous ces préparatifs puis qu’il a engagé des gens spécialisés pour le faire pendant que moi je m’occupe de m’occuper de son beau corps d’athlète pour qu’il soit en forme pour moi. Je pense déjà à avoir d’enfants avec lui, peut-être 2 ou 3, je ne sais pas encore, mais il est clair que je n’en veux pas beaucoup. Le jour de notre mariage, je portais une très belle robe blanche longue et scintillante. C’était une robe comme dans les contes de fée de Disney. Elle était blanche en dentelle avec de petites perles qui ornent de la poitrine au bas du ventre ; le haut de la poitrine jusqu’au cou était en filet transparent, une manche longue tout blanc avec des motifs en fleurs ; du bas du ventre au bas plein, c’était une robe ovale comme celle de Cendrillon. J’avais une coiffure simple dont mes cheveux sont tissés en nattes et ramenés en chignon unique. Sur ma tête était un diadème en diamant assorti à mon collier et boucles d’oreille tous en diamant ; j’avais portée des chaussures fermées à talons aigus de 10cm blanches avec une fleur sur le côté de chaque chaussure ; j’avais un bouquet de mélanges de roses en mains. Quant à mon futur mari, il avait porté une veste complète noire très élégante. Les boutons des manchettes sont d’une élégance que je ne pourrais décrire ; sa cravate était un nœud papillon noir scintillant ; sa manche longue était de couleur blanche ; un gilet blanc ; sa veste était faite sur mesure de même que son pantalon ; ses chaussures extras plates bien cirées ; les boutons de sa chemise étaient en or très beaux avec une fleur de rose dans la poche haute de la veste. J’étais la femme la plus heureuse, la plus chanceuse ; il m’a offert une bague en diamant sublime où il est inscrit l’initial de nos prénoms à l’intérieur. On a aménagé dans notre nouvelle maison offerte par ses parents. Il m’a créé ma propre entreprise d’édition qui me fait avoir assez de bénéfices pouvant me permettre de créer une autre entreprise. Quelques mois après notre mariage, je constate qu’il ne fait aucun effort pour que je tombe enceinte. Ce n’est pas qu’il a changé, c’est juste que j’ai l’impression que les enfants lui donnent l’horreur. Alors, il faut que je pose la question pour avoir le cœur net. Al- tu aimerais avoir combien d’enfants toi ? Moi je me penche sur deux, ou trois Ar- je ne pense pas à ça pour le moment Al- il nous faut un bébé Ar- je sais, mais pas maintenant Al- dis-moi la vérité, tu veux avoir d’enfants ? Ar- non Il me parlait sans lever ses yeux de son assiette. Il savait que j’allais poser la question. Al- pourquoi ne m’avoir rien dit dès le début ? Ar- ça aurait affecté ta décision de m’épouser ? Al- aucunement, mais je crois que j’ai le droit de le savoir parce qu’après tout, il s’agit de ma vie aussi. Est-ce que tu prends des pilules pour que je ne tombe pas enceinte ? Ar- non, je fais une injection. J’en fais une fois par mois, c’est suffisant pour que tu ne tombes pas enceinte Al- ok ! Tu comptes arrêter de prendre ça un jour et me permettre d’avoir au moins un bébé ? Là, il lève les yeux et me regarde droit dans les yeux avant de me répondre Ar- non, je ne veux pas avoir d’enfants du tout Al- pourquoi ? Ar- je n’ai pas envie d’en parler pour le moment Al- c’est à cause de ta mère ? Tu ne m’as toujours pas dit ce qui s’est passé avec elle Ar- et je ne veux pas en parler. Ne reviens plus jamais sur cette histoire, plus jamais Il se lève et quitte la pièce en colère. Je sais que chaque fois que je parle de sa vraie mère il est toujours dans tous ses états, mais quand même, je dois savoir ce qui s’est passé avec elle, comment elle est morte. Avant que je n’oublie, je dois vous avouer que je n’ai jamais touché l’abdomen de mon mari. Je ne sais pas ce qu’il a à cet endroit, mais il lui est dessiné l’initiale de son prénom avec de la brûlure de quelque chose, peut-être d’une cigarette ou d’un tabac ou d’un papier brûlant. Il dit que cette zone est sensible pour lui et que la toucher ne fait que lui rappeler ce qu’il a vécu dans son enfance qu’il veut oublier à tout prix. Deux mois plus tard, je faisais du rangement du fond en comble dans notre chambre quand je tombe sur une boite de pilules. Ces comprimés sont trop bien cachés pour en être de simples. Alors, je fais des recherches sur internet pour en savoir plus.je découvre donc c’est ce que monsieur prend une fois chaque lundi pour que je ne tombe pas enceinte. Sans perdre une minute de plus, je remplace les comprimés par d’autres comprimés similaires mais simples que j’ai achetés à la pharmacie, qui n’ont rien à voir avec ça. Je remets la boite à sa place comme je l’avais trouvé sans rien déplacer. Je dois dire que ces comprimés étaient trop bien cachés, et que s’il savait ce que je venais de faire, il serait fou de rage, mais je m’en tape. Il m’a menti en disant qu’il faisait des injections par mois, foutaise. Un mois plus tard, je tombe enceinte, de deux semaines. Grande était ma joie de pouvoir enfin porter un enfant de l’homme que j’aime, dans mon petit ventre tout mignon. Mais mon mari, comme je le doutais, était loin d’apprécier cette nouvelle. Ar- comment est-ce possible que tu sois enceinte ? Al- peut être que je t’ai trompé avec un autre, qui sait ? Ar- ne joue pas avec mes nerfs, je sais que tu ne m’as pas trompé, alors explique-moi comment Al- je veux de ce bébé Arian Ar- dis-moi comment tu as pu tomber enceinte ? Al- j’ai remplacé tes comprimés par d’autres comprimés simples, ce qui m’a permis de tomber enceinte. Je ne vois pas où est le mal de vouloir avoir un enfant avec mon mari. Je le veux ce bébé Ar- COMMENT TU AS PU OSER FAIRE ÇA ? TOUCHER A ÇA ET PENSER AVOIR UN BEBE SANS M’EN PARLER ? Al- commence d’abord par baisser ta voix stp. Maintenant, dis-moi comment toi, comment tu as pu oser me cacher que tu ne voulais pas avoir d’enfant ? Ar- je ne veux pas de cet enfant Alex, et je ne reviendrai pas sur ma décision. Quand on a parlé de ça, tu semblais ne pas m’en vouloir, alors pourquoi revenir sur ça ? Pourquoi avoir fait ça ? Al- je le mettrai au monde avec ou sans toi. Aucun bon parent n’avorterait de son bébé, encore que c’est son premier. Je t’en supplie mon cœur Ar- aucun bon parent ne garderait un enfant qu’il ne veut pas, pour éviter qu’il souffre Al- je garderai cet enfant. Sans même dire un seul mot de plus, il fait une petite valise et quitte la maison très en colère, et je le laisse partir. Donc si je comprends bien, il veut que mon existence sur cette terre soit inutile. Tchrrr. J’adore les enfants, je veux avoir ce bébé, il faut que je l’aie, il faut qu’il l’accepte et revienne à la maison, même s’il va me falloir parler avec ses parents de cette situation.
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